Le premier dépliant

Datant certainement de la fin des années 1970 ou du tout début des années 1980 (les photographies avaient été prises durant l’été 1979, nous l’avons vu sur le billet précédent), le dépliant a été mis en page par l’Atelier de création libertaire (qui, en plus de l’édition avait pour fonction d’être l’atelier de création graphique du mouvement libertaire lyonnais) et imprimé par nos ami.e.s de la coopérative AIPN (Ateliers impression presse nouvelle).

L’été 1979 à la Gryffe

Voici un aperçu de ce qu’était la librairie libertaire la Gryffe dans la fin des années soixante-dix. En archéologue nous pouvons d’ailleurs préciser cette date : l’été 1979 (septembre ?). En effet, on voit vers la caisse la présence d’IRL numéro 29 qui est sorti pour l’été 1979 et l’annonce du meeting de soutien à Pier Paolo Goegan, qui eut lieu le 28 septembre de cette année.

Dans la librairie, ce sont Claudie et Jean-Pierre qui assurent la partie « figuration », bien que ce ne soit pas le mot lorsque l’on travaille à la Gryffe !

(les photographies sont de Christophe et ce billet a initialement été publié dans le blog Histoire en images des libertaires lyonnais

 

24 octobre 1981 – « La stratégie judiciaire, hier et aujourd’hui » avec Jacques Vergès et Jean Lapeyrie

Jacques Vergès n’avait pas encore défendu Barbie ni d’autres « personnalités » de ce genre. Il était connu dans nos milieux pour la défense des opprimés et, aussi, des antimilitaristes. Sa « défense de rupture » était appréciée chez les jeunes avocats. Le débat eu lieu hors les murs, au CEP (Centre d’expression populaire, aujourd’hui Maison des passages) à Saint-Georges. Beaucoup de jeunes avocats et étudiants en droit vinrent pour voir et écouter Jacques Vergès.

Jean Lapeyrie était animateur du CAPJ (Comité action prison justice).

 

La librairie Vivre, 14 rue Burdeau, dans le 1er arrondissement

La petite librairie Vivre, en bas de la rue Burdeau, juste sous le Jardin des Plantes, ouvrait de façon irrégulière. Cette librairie était tenue par un jeune Croix-Roussien qui a fini par laisser les clés à des membres du collectif libertaire qui ont pris en charge cette structure à partir de la rentrée 1976 (voir IRL n° 12 page 18). La plupart sont partis ensuite pour fonder la librairie la Gryffe.