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GANDINI Jean-Jacques
Chine fin de siècle
Tout changer pour ne rien changer
Lorsque, au cours de la Grande Révolution culturelle, les factions rebelles des gardes rouges se lancèrent à l’assaut des organisations du Parti communiste chinois, les bases du pouvoir bureaucratique semblèrent ébranlées.
Mao, dont les rebelles croyaient avoir le soutien, savait que l’enjeu de toute cette agitation devait rester la consolidation du pouvoir communiste sur l’État. Sans hésiter, il s’empressa d’isoler ces débordements radicaux en dénonçant l’« anarchisme (qui) dissout les objectifs de notre lutte et détourne son orientation générale ».
Jean-Jacques Gandini a une passion : celle de la lutte du peuple chinois pmur son émancipation du pouvoir communiste. C’est ainsi que, pendant plus de dix ans, il a poursuivi un travail de chercheur indépendant sur la Chine en produisant de nombreux articles. Ils ont été publiés pour la plupart dans les colonnes de la presse libertaire mais également dans d’autres revues et journaux.
Tout en affichant ouvertement ses conceptions anarchistes, il adhéra aux Amitiés franco-chinoises, au sein desquelles il mènera un constant combat contre les admirateurs du régime en y prenant la défense des dissidents.
Ce sont ces textes que vous trouverez dans ce recueil.
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