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Editions ACL - e-lettre #108 - 23 septembre 2012
Écologie sociale, corrida et Léo Ferré le libertaire, l’automne commence bien
Depuis bientôt trente ans, nous vous le disons : s’il existe une écologie pouvant satisfaire nos préoccupations libertaires c’est bien l’écologie sociale. Murray Bookchin l’avait expliqué clairement dans son livre The Ecology of freedom, the Emergence and Dissolution of Hierachy, et notamment dans le premier chapitre dont nous avons extrait notre brochure Qu’est-ce que l’écologie sociale ? Épuisée depuis le début de cet été, la revoilà toute fraîche et enrichie d’un commentaire d’Hervé Kemp, qui représente de plus en plus un point d’appui pour toutes les personnes pour qui la sensibilité n’est pas seulement une teinte de saison mais une raison d’être et de penser le Monde !
En ce qui concerne la sensibilité anticorrida,qui a failli être paraphée dans les grands livres de la Constitution, notre petite brochure Corrida - Madrid, 1853 continuera à expliciter les raisons profondes pour lesquelles nous n’irons jamais nous amuser dans une arène pour tuer un animal, même s’il a des cornes...
Et puis si avec le temps tout s’en va... Ferré, lui, n’est pas allé loin. Ses chansons et ses poésies archinoires résonnent, de la Croix-Rousse à Marseille, de Bordeaux à Strasbourg, et puis arrivent à faire vibrer tous les ventres de celles et ceux qui refusent de brouter les pages coloriées par la dernière pub vantant la dernière voiture et ses gadgets électroniques, pour s’élancer le cœur à la main et le jeter contre les injustices et semer l’amour... et l’anarchie.
« ô Ferré, dis-moi, c’est quoi ta philosophie ? La vie et quoi d’autre ? »
Vous n’avez pour cela qu’à vous procurer le joli et fort agréable livre de Max Leroy.
Et l’automne sera moins triste, pour sûr !
Qu’est-ce que l’écologie sociale ?
Murray Bookchin - 54 pages - prix de vente : 6 euros - 978-2-35104-058-4
La domination qu’exercent les riches sur les pauvres, les hommes sur les femmes, les vieux sur les jeunes, se prolonge dans la domination que les sociétés fondées sur la hiérarchie exercent sur leur environnement. Et de même que ces relations de domination aliènent les personnes – c’est-à-dire détruisent ou réduisent leur potentialité humaine –, de même ces sociétés hiérarchiques détruisent la nature. Mener une politique écologique appelle donc une mutation des rapports politiques au sein de la société : « protéger la nature » suppose l’émancipation sociale.
http://www.atelierdecreationlibertaire.com/Qu-est-ce-que-l-ecologie-sociale,756.html
Corrida - Madrid, 1853
Ernest Cœurderoy - 62 pages - prix de vente : 4 euros - octobre 2003
« Qu’un homme pose en tribun dans l’enceinte d’une assemblée ; cela se voit tous les jours, c’est original mais parlementaire. Qu’on s’inscrive pour l’émancipation du sexe faible, c’est galant et bien porté (...) et Dieu merci ! il est encore de fort jolies femmes qui savent être reconnaissantes. Qu’on s’intéresse au sort des enfants, l’on peut invoquer le témoignage de Saint Vincent de Paul qui les recueillit (...) Mais que l’on fasse appel à la sentimentalité des hommes en faveur des bêtes les plus grosses et les plus sauvages, qu’on ait de la sympathie pour les souffrances d’un taureau ; il faut être, pour cela, dépourvu de bon sens (...) Je sympathise avec le taureau ; c’est bête, mais c’est juste. Je revendique pour lui parce qu’il ne parle pas notre langue, parce que nous pouvons prétendre que nous ne comprenons pas ses mugissements de douleur. »
http://www.atelierdecreationlibertaire.com/Corrida.html
Les Orages libertaires - Politique de Léo Ferré
Max Leroy - 154 pages - prix de vente : 12 euros - 978-2-35104-056-0
Le chanteur est connu ; nul besoin d’y revenir. Mais qu’en est-il du poète et de l’écrivain ? Et plus particulièrement de l’écrivain politique ? De l’Irlande du Nord à la chute d’Allende, de la guerre d’Algérie à la dictature franquiste, Léo Ferré fut un témoin critique de son temps. S’il hésitait à se considérer comme un « militant », son œuvre et sa vie témoignent toutefois d’un engagement continu. C’est cet engagement, inscrit dans la longue tradition anarchiste, qui est questionné tout au long de ce livre.
« Les hommes debout ne se couchent que pour mourir », lança-t-il un jour. Si l’homme est mort, le poète demeure d’aplomb, ses vers frappant aux portes de notre temps.
Max Leroy est né en 1985. Les Orages libertaires est son premier livre.
http://www.atelierdecreationlibertaire.com/Les-Orages-libertaires.html
Atelier de création libertaire
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