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La vie sera mille fois plus belle
N’AUTRE école n° 27, automne 2010
La brève existence (1936-1939) du groupe de femmes Mujeres Libres a- t-elle tracé une voie pour une forme nouvelle et alternative de féminisme (expression dont elles ne se réclamaient pas) ? Marthe A. Ackelsberg répond oui, en en marquant la spécificité à l’égard des tendances trop exclusivement « individualistes » d’hier et d’aujourd’hui. Mujeres Libres plongeait ses racines dans l’anarcho-syndicalisme espagnol mais était une organisation indépendante que Ackelsberg essaye d’étudier dans sa complexité.
L’auteure mêle, à partir des témoignages qu’elle a recueillis, restitution historique et réflexion théorique, très liée à l’état du débat féministe américain. Ces dernières considérations prennent parfois trop le pas sur la description des combats de ces femmes, en laissant de temps à autre une impression de survol. Néanmoins, ce livre contient des informations utiles, par exemple sur la participation des femmes au mouvement ainsi que sur les raisons de ses limitations et l’investissement de Mujeres Libres durant la guerre civile et les événements révolutionnaires.
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