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DECHESNE Guy
Un siècle d’antimilitarisme révolutionnaire
Socialistes, anarchistes, syndicalistes et féministes (1849-1939)
Dans son histoire, l’antimilitarisme a eu plusieurs sens simultanés ou alternatifs. Il pouvait être une condamnation de l’armée, briseuse de grèves et force répressive au service du capitalisme, ou une critique du service militaire, des guerres impérialistes entre États capitalistes et des conquêtes coloniales. Il pouvait aussi être une méthode de renversement du pouvoir en retournant les armes contre la bourgeoisie ou en pratiquant le défaitisme révolutionnaire. Selon certains courants internationalistes, voire antipatriotes, la grève générale dans tous les pays belligérants pourrait empêcher la guerre, et même préluder à l’application du slogan « Plutôt l’insurrection que la guerre ! ».
Après 1918, l’antimilitarisme révolutionnaire diminue progressivement dans le vocabulaire et la pratique militantes, mais n’en reste pas moins ancré dans l’espoir de celles et ceux qui abhorrent les guerres et les armes.
Guy Dechesne, après un service civil d’objecteur de conscience, quitte sa Belgique natale pour Lyon, où il milite plusieurs années au GARM (Groupe d’action et de résistance à la militarisation), et il poursuit actuellement son engagement à l’Observatoire des armements. Il a été membre des rédactions de XYZ et de la Lettre des objecteurs. Il est coauteur de Résister à la militarisation. Le Groupe d’action et de résistance à la militarisation. Lyon 1967-1984.
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