Le Goût de canon – avril 1976

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Le Goût de canon fut le premier restaurant alternatif à ouvrir à Lyon. Une militante libertaire, Maryvonne Marcoux, en était à l’origine, aidée par d’autres personnes (dont deux libertaires italiens insoumis). Le 6 octobre 1996, le restaurant fut victime d’un accident criminel. On ne retrouvera jamais les coupables.

On peut lire plus d’informations sur le site de Rebellyon : http://rebellyon.info/Le-Gout-de-canon-explose-dans-la.html.

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Assemblée générale de la revue IRL, le 24 septembre 1978 (3)

Cette fois-ci, nous avons retrouvé la pellicule toute entière. Les photos précédentes (1 et 2) avaient eu un tirage papier pour être insérées dans la revue IRL. Trois périodes dans ces photos : le repas convivial,  jardin des plantes, qui se trouvait à 50 mètres à peine du local de la rue Pierre Blanc, la séance photo scénarisant la foule venant acheter son IRL, et, pour finir, la réunion à l’intérieur même du local. Les photos sont très sombres mais on peut reconnaître pratiquement toutes les personnes qui ont participé à cette AG.

(photos de Joël Fieux)

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Les anarchistes espagnols

Ceux qui, comme nous, on milité dans les années soixante-dix et quatre-vingt, ont obligatoirement côtoyé les « vieux Espagnols » qui avaient, d’une manière ou d’une autre, participé à la révolution et à la guerre civile en Espagne, entre 1936 et 1939. Violeta, la fille de l’un d’entre eux, nous a fait parvenir ces quelques clichés. On y retrouvera Juan de la Flor Burgos (le père de Violeta), Manuel Calle et Juan López Carvajal, ainsi que tous ceux du groupe artistique espagnol, Tierra y Libertad.

Bien entendu, n’hésitez pas à nous faire passer des photographies ou tout autre témoignage.

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Joël Fieux

Joël Fieux avait vécu et milité quelques années à Lyon, avant de s’embarquer pour le Nicaragua, en 1980 et se mettre au service de la révolution sandiniste, en utilisant pour la communauté ses connaissances dans l’imprimerie et dans la radio.

Entre 1980 et 1986, il envoya régulièrement de longues lettres à ses amis, en France, et  à la revue IRL qui les publia.

Le 28 juillet 1986, il sera tué dans une embuscade avec la contra.

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(Vous pouvez retrouver Joël dans le livre publié par l’Atelier de création libertaire : Joël Fieux : Paroles et écrits)

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Hasta siempre mi hermano ! José Germinal Sanchez (Baza, Andalousie 1936 – Lyon 2000)

Germinal Sanchez nous a quitté, en juillet 2000, vaincu par un cancer. Fils de la révolution espagnole, comme il aimait le dire, Germinal était né en 1936. Il a suivi son père en adhérant à la CNT et il était un des animateurs de la CNT espagnole, à Lyon. Il a accompagné le mouvement libertaire lyonnais pendant tout ce temps et a fait le lien avec les « vieux » de la CNT espagnole.Germinal n’était pas un théoricien, non, simplement un militant qui avait la CNT dans ces tripes. Germinal nous manquera. Hasta siempre mi hermano !

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Zizette Marsella

zizetteMarie-Louise Massoubre nous avait quitté, en 1988. Voici l’hommage qui avait été publié à cette époque dans la revue IRL.

Les phrases d’usage sonnent faux. Il serait faux de dire qu’elle était de toutes les luttes. Ceci pourrait laisser croire, en effet, qu’il s’agissait pour elle d’un devoir.
Ce n’est pas par devoir qu’elle était partout où il y avait des risques à prendre pour lutter contre l’injustice, partout où il y avait un copain à aider. C’est parce qu’elle en ressentait la nécessité intérieure. C’est pour cela qu’on la voyait aussi, jusqu’à ces derniers temps, chaque mercredi au Centre de documentation libertaire, tenter de conserver la mémoire du mouvement libertaire, cette mémoire dont elle fait désormais partie.
Il faut parler aussi de la chaleur de son accueil, de sa tolérance, de son ouverture d’esprit et de sa jeunesse.
Mais les mots sont bien banals pour rendre compte de tout ceci. Sa lutte contre la mort, acharnée, ressemble à toutes celles qu’elle a menées contre toutes les injustices, ici contre l’injustice suprême, le scandale intolérable, celui de la mort.
Je ne peux pas lui dire au-revoir. Je sais que d’elle, désormais, il ne reste rien, hormis le souvenir que nous en gardons, et celui de ce qu’elle a réalisé, des actions auxquelles elle a participé. Il n’y a pas d’au delà dans lequel nous pourrions nous retrouver.
La mort est évidemment le scandale intolérable, celui contre lequel la révolte est vouée à l’échec. Chaque instant de notre vie, à peine ébauché, est voué à disparaitre. Raison de plus pour faire en sorte qu’il soit unique et inoubliable. C’est pour ce qu’elle a vécu que nous n’oublierons pas Zizette. De ce que la mort, la vraie est inévitable, il découle que nous pouvons seulement tout faire pour éviter qu’elle ne s’infiltre pas dés à présent dans notre vie pour la modeler. Et la mort, c’est le conformisme, l’indifférence, l’uniforme, l’État, le poids des idées reçues et des habitudes, tout ce qui s’oppose à l’expression la plus libre possible de nos désirs et de notre vie.
C’est pour cette vie que Zizette a lutté.

(Photos Mimmo Pucciarelli)

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