e-lettre Editions ACL aux libraires - mai 2007
L'Atelier
de création libertaire est présent dans le monde
de
l'édition depuis bientôt
30 ans. C'est
la première fois que nous nous adressons directement aux
libraires par la voie d'une lettre électronique. Certains
ont
déjà travaillé avec nous (à
l'occasion par
exemple de la parution dans le Canard Enchaîné
d'un
article sur le Guide
érotique du Louvre et du Musée d'Orsay
ou d'un autre sur Le
trésor des
méchancetés).
D'autres n'ont sans doute jamais entendu parler de nous.
Et bien, c'est l'occasion de faire notre connaissance ! Cette lettre
vous sera envoyée régulièrement mais,
en attendant, vous pouvez toujours vous rendre sur notre site internet (www.atelierdecreationlibertaire.com)
et en lire plus sur nous et sur nos livres.
Nous voudrions vous présenter ici nos dernières
parutions. Le 20 août 2007, le monde entier
célébrera le quatre-vingtième
anniversaire de l'exécution de Sacco et de Vanzetti,
aux Etats-Unis. A cette occasion, nous tenons à vous
signaler que nous diffusons le livre de Ronald Creagh, L'affaire
Sacco et Vanzetti, dont nous
détenons la totalité du stock. Commencez
dès maintenant à passer vos commandes : l'ACL
diffuse directement ses titres.
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Diffusion
exclusive : Atelier de création libertaire
Prix de vente public : 15 €
nombre de pages : 259 pages
cahier photos de 12 pages
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« L'affaire
Sacco et Vanzetti » de
Ronald Creagh
1927-2007 :
il y a 80 ans, le 22 août 1907, Sacco et Vanzetti
étaient exécutés aux Etats-Unis. Une
vague de protestation enflamma le monde entier et, encore
aujourd'hui, Sacco et Vanzetti restent dans le cœur de
beaucoup d'entre nous. Il a fallu attendre 1977, 50 ans
après leur exécution, pour que leur
mémoire soit réhabilitée par le
gouverneur du Massachusetts.
L'Atelier de création libertaire a repris la
totalité du stock de ce livre et peut ainsi le proposer
à ses lecteurs.
Cette
étude, fondée sur une abondante documentation, se
lit comme un roman qui passionnera aussi bien ceux qui connaissent
déjà l'histoire de Sacco et Vanzetti que ceux qui
cherchent à en savoir plus sur l'Amérique de la
prohibition et l'Europe des années folles.
1921 :
aux Etats-Unis, deux militants anarchistes italiens sont
accusés de meurtre et condamnés. Pendant sept
ans, ils ne cesseront de clamer leur innocence. Ils ne
réussiront lamais à obtenir la
révision de leur procès, malgré
l'insuffisance et la manipulation des preuves retenues contre eux et
l'immense mouvement de solidarité internationale. En 1927,
la peine de mort est confirmée et ils sont
exécutés. Le monde entier en est
bouleversé.
L'historien Ronald Creagh n'a pas cherché ici à
démontrer l'innocence ou la culpabilité des
accusés. il a voulu reconstituer pour la première
fois, en s'inspirant de sources inédites, l'univers dans
lequel vivaient Sacco et Vanzetti à l'ère des
« terroristes au coeur pur ». Il
retrace leur itinéraire personnel et les rapports entre leur
mouvement et les formations politiques européennes qui,
à leur tour, allaient être profondément
atteintes par l'« affaire ». Ce
qui n'était qu'un simple procès est ainsi devenu
un enjeu qui détermina des alliances, des clivages, mais
aussi un véritable mythe qui a influencé
durablement les comportements de part et d'autre de l'Atlantique. Ce
combat héroïque de deux personnes contre une
institution, en quête d'argent et de pouvoir, qui allait
devenir le FBI, donne à cette histoire une pertinence qui
vaut pour notre époque où le destin de la
planète est décidé dans l'ombre par
des organisations et des réseaux impitoyables.
Ronald
Creagh, professeur émérite à
l'Université de Montpellier a longuement
travaillé sur le sujet. « L'affaire Sacco et
Vanzetti » est la réédition
augmentée d'un ouvrage paru en 1984 à La
Découverte.
Pour passer commande
: http://www.atelierdecreationlibertaire.com/article.php3?id_article=500
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Prix
de vente : 12 €
157 pages
ISBN : 978-2-35104-016-4
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« Dissidence
de la broussaille » de
Rodolphe Christin
Voici
un livre-itinéraire qui entend dépasser le
clivage entre nature et culture. Ces murs dressés parmi les
vivants autorisent tout jusqu'au pire, érigeant
l'être humain contre ce qui l'entoure et finalement contre
lui-même. Il est temps d'explorer broussailles et sauvagerie,
lieux-ressources où de nouveaux départs se
fomentent, dans les forêts de notre
créativité. Nous avons besoin de nouveaux espaces
pour la conscience et l'action ; nous avons besoin d'ouvrir une culture
qui ne dissocierait pas l'humain du non-humain mais qui activerait
leurs liens pour agrandir le monde.
Ce
livre est un livre de refus et de quête. C'est un objet de
résistance et d'imagination, il raconte une histoire et
trace une réflexion. Nomade, il déroule un
cheminement. L'imaginaire sensible et les pensées abruptes
de l'auteur entrainent le lecteur à la découverte
de mondes imprévus. Le voyage se fait moyen de renouer avec
la vie, au point de convergence où dedans et dehors
éprouvent leur solidarité. Pour cela tout
éteindre et sortir devient un sursaut nécessaire,
afin de prendre le large à bras le corps, avec la
tête, les mains, l'esprit et le cœur.
Agrandir le monde, rien que cela. Et sortir de la programmation
généralisée qu'on nous promet au
prétexte de rendre la vie performante en tout, de mieux la
diriger surtout. De main de maître, contre cette
liberté nue qui pourrait nous habiter si nous savions
l'écouter.
Ce livre est un livre de plein air. Ce livre est un livre contre
l'étouffement. Ce livre est un livre de critiques et
d'invitations. Contrairement à ce que l'époque
voudrait, il ne contient ni ne suit aucun programme.
Rodolphe
Christin est chercheur indépendant. Sa pensée
s'est forgée dans l'étude et l'exploration, la
pratique de quelques lieux encore sauvages et l'imagination de
possibles. Il est notamment l'auteur de
Anatomie de l'évasion (éditions
Homnisphères) et de
Déraisons du monde (éditions
ACL).
Pour passer commande
: http://www.atelierdecreationlibertaire.com/article.php3?id_article=504
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Prix
de vente : 15
€
254 pages
ISBN : 2-905691-91-3
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«
Le trésor des méchancetés - anthologie
d'humour à l'usage des anarchistes » de Jean-Manuel
Traimond
Enfin
! Le Trésor des méchancetés, le vrai,
l’authentique, est réédité.
Un argumentaire, un arsenal, une boîte à outils,
une poche à venin, un coffret à poisons,
voilà ce qu’est cette anthologie
d’épigrammes, de maximes et de piques de toutes
provenances.
Nous avons volé nos armes à
l’intégralité du spectre politique ; de
Joseph de Maistre à Guy Debord, de Napoléon
à Fénéon, de Thiers à
Stirner, sans oublier affiches anonymes, brochures obscures et fiel
introuvable. Utile aux anarchistes, il le sera plus encore aux
hésitants.
Un dernier conseil
: faites passer...
« Que l’on se
serve de ce livre comme d’un carquois, d’un
traité ou d’un grenier, qu’importe,
pourvu que l’on s’en serve ! », lance
l’anthologiste en son avant-propos. Et de déverser
dans ces pages des citations dont on sent qu’il
s’est bien amusé à les collecter : ici,
Dieu, l’Etat, les chefs petits et grands,
l’armée, la police, la justice, etc., en prennent
pour leur grade et même plus. S’il ne
mésestime pas les classiques du genre, de Voltaire
à Jules Renard en passant par Bierce ou Coluche («
Quand un électeur entre dans un isoloir, il me fait penser
à un crocodile qui entre dans une maroquinerie »),
il est aussi allé chercher dans quelques recoins inattendus,
citant longuement Censor, « Le Figaro-économie
», Edwin Abbot, etc. Extraits en guise
d’amuse-gueule. De Georges Perros : « Aucun homme
ne me fera croire en Dieu. Moi moins que tout autre. » De
Boris Vian : « J’en veux à la
société de ce qu’elle
m’oblige à travailler pour moi au lieu de
travailler pour elle. » D’un anonyme
américain : « Attendrir un patron, c’est
comme seller une vache ; beaucoup d’efforts, aucun
intérêt. » Vu sur une affiche rue Keller
: « Sport de masse, spasme de mort. » Du
regretté Henri Jeanson, du « Canard » :
« Ce n’est pas que l’argent
n’ait pas d’odeur, c’est que les hommes
n’ont pas d’odorat. » Il n’est
pas nécessaire d’être anar pour
goûter ces quelques traits... - J.-L. P. (Le Canard
Enchaîné)
Pour passer commande
: http://www.atelierdecreationlibertaire.com/article.php3?id_article=350
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Prix
de vente : 16 €
144 pages (format 16 x 22)
ISBN : 2-905691-98-0
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«
Guide érotique du Louvre et du Musée d'Orsay
» de
Jean-Manuel Traimond, illustrations d'Aladdin et photographies
d'Ernesto Timor
Le
Louvre et le musée d’Orsay sont bien plus roses
qu’on ne croit. Assez roses pour faire rougir qui sait
où regarder, car les promesses, les déguisements,
les aventures et les jeux des corps n’ont jamais
été négligés par les
créateurs, même si les conservateurs des
musées n’ont pas toujours osé tout
exposer. Et pourtant Vivant Denon, qui présida aux
destinées du Louvre sous Napoléon Premier,
écrivait des livres parfaitement indécents !
Quant à lui, ce guide charmant, moqueur et savant ne cache
rien : tableaux ambigus, sculptures sensuelles, bronzes explicites,
homosexualité, inceste, « solitudes voluptueuses
», palpations et palpitations... tout y est !
Guide
de mon métier, j’ai pris au fil des
années un malin plaisir à souligner les aspects
licencieux des oeuvres du Louvre et d’Orsay, aspects parfois
voulus, parfois involontaires, parfois trompeurs. J’en tirai
un parcours particulier que je baptisai Naughty
Louvre à
l’intention de mes clients, principalement
américains. Mais j’ai aussi des clients
français et, pour eux, cette visite spéciale
s’appelle Le Louvre
coquin. Après de
patientes et plaisantes recherches, je pus transformer ma visite en
livre, et Le Louvre coquin
fournit la base de ce guide. On y lira bien sûr la
description des caractéristiques érotiques des
oeuvres. Mais aussi des poèmes ou des textes
inspirés à nos classiques par les actes ou les
membres évoqués. Si
l’indécence du fond n’a jamais
été cause de censure, le langage de ce guide
s’est gardé de tout écart quant
à la forme. À ceci près que Pierre
Louÿs, Verlaine, Baudelaire, Théophile Gautier
sont, eux, cités verbatim.
On ne met plus de feuilles de vigne aux statues, ni
d’euphémismes aux poèmes.
A force d’enchanter
ses
auditeurs avec ses épastrouillantes visites du «
Naughty Louvre », il fallait bien que Traimond, guide anar,
graphomane et picdelamirandolien, auteur entre autres de remarquables
« Récits de. Christiania » se jette sur
sa plume, qu’il a frétillante. C’est
chose faite, d’où cet exquis guide
indécent, jamais balourd quoique entièrement
porté sur la chose et sobrement illustré (une
cinquantaine de photos d’Ernesto Timor, des dessins
d’Aladdin).
Pour qui sait voir, le Louvre regorge en effet de tableaux ambigus,
sculptures sensuelles, bronzes explicites, représentations
camouflées de pratiques tous azimuts
(homosexualité, inceste, masturbation, etc.). On peut y
dénicher des calembours visuels, ainsi dans le fameux
« Verrou » de Fragonard : « Regardez les
deux oreillers côte à côte : vous y
verrez une puissante paire de seins. Regardez les plis à
droite du rideau rouge : vous verrez les grandes lèvres
d’une vulve géante. Le même rideau,
à gauche, pend en adoptant la forme d’un
pénis colossal. » Il suffit d’avoir
l’esprit aussi mal tourné que le peintre...
On peut aussi tomber en arrêt, dans la belle salle des
Caryatides, sur « le plus beau derrière
féminin du musée », qui repose sur un
matelas sculpté par le Bernin, en faire le tour, et
découvrir un discret et bandant attribut : il
s’agit d’Hermaphrodite en personne. Admirer le
visage égrillard du satyre d’un marbre
signé James Pradier qui « choqua la critique et
ravit le
public » en 1834. Et, grâce aux goûteuses
digressions de l’auteur, apprendre que
l’épouse de ce Pradier fut une gourgandine
magnifique qui compta Dumas fils parmi ses nombreux amants.
A Orsay, on peut, entre autres, s’extasier devant la
« Femme piquée par un serpent de
Clésinger, « sculpteur bougon et lassé
de l’obscurité », qui au Salon de 1837
« résolut de présenter une
œuvre à l’extrême limite de
l’acceptable » : il moula sur le vif et dans une
pose extatique Apollonie Sabatier, modèle qui avait
« un pied charmant dans le demi-monde, un autre dans le monde
», et inspira Baudelaire pour son « Harmonie du
soir ». La piqûre de serpent ne trompa personne...
A l’heure de l’étalage mercantile des.
corps (pub, télé, médias), cette
visite guidée nous rappelle la beauté
intrinsèque du plaisir amoureux, sa gratuité, son
évidence. De l’art ou du cochon ? De
l’art...
Jean-Luc Porquet (Le Canard Enchaîné)
Pour passer commande
: http://www.atelierdecreationlibertaire.com/article.php3?id_article=392
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Atelier
de création libertaire
BP 1186 - 69202 Lyon cedex 01
email : contact@atelierdecreationlibertaire.com
site Internet : www.atelierdecreationlibertaire.com
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