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BERNARD André
Ma chandelle est vive, je n’ai pas de dieu
Papiers collés et petits textes
L’auteur, qui « ne se prend ni ne se donne pour un artiste »,
navigue entre des mondes où sa place est nulle part :
ni dans le milieu ouvrier, où il a travaillé, ni en compagnie
des intellectuels, qu’il fréquente, ni dans la collectivité
artistique, qu’il côtoie, ni… c’est un amphibie passant
d’une place à l’autre, une sorte de bâtard, un enfant naturel
aux parentés multiples.
Il donne, ici, à voir ; un peu à lire ; aussi à jouer :
collages, poèmes et courts textes, expressions diverses
produites au cours du temps qui passe.
La « poésie », au sens large, devant être faite par tous,
et nul domaine n’étant interdit, il s’agit d’établir des
passerelles entre la raison et le sensible, la militance et
la créativité, l’amour et l’amitié, le proche et le lointain,
le passé et le futur, etc., plutôt que des clôtures qui enserrent
les champs divers…
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