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CINNELLA Ettore
Makhno et la révolution ukrainienne (1917-1921)
Suivi du journal de Galina A. Kouzmenko, la compagne de Makhno
Makhno et la makhnovchtchina ont été fortement attaqués par les bolchéviques et, à l’inverse, totalement voués aux nues par les anarchistes. Mais rares ont été ceux qui ont su trouver le juste milieu et faire ressortir autant les points positifs que les contradictions de ce vaste et original mouvement populaire qui, il faut le rappeler, a sauvé les bolchéviques d’une défaite cuisante contre les blancs.
Oui, les anarchistes, avec Makhno à leur tête, ont dû quelques fois se battrent contre l’antisémistisme, quasi ancestral, des paysans ukrainiens qui s’étaient joints à l’armée insurrectionnelle.
Oui, Makhno, qui ne parlait pratiquement pas ukrainien, n’a pas su accepter une alliance avec les pétliouriens et ainsi s’unir pour se battre à la fois contre les blancs et contre les rouges.
Le texte d’Ettore Cinnella est suivi du journal que Galina A. Kouzmenko, la compagne de Makhno, tint en février-mars 1920. Il tomba entre les mains de la police communiste et resta enfoui dans les archives pendant soixante-dix ans ; il a été publié pour la première fois, en traduction russe, à la veille de la chute de l’URSS. Ce document permet de connaître d’autres détails sur l’épopée de la makhnovchtchina.
Table des matières
La révolution russe et l’Ukraine
La guerre entre la Russie et l’Ukraine
L’occupation allemande et le gouvernement de Skoropadski
Makhno et la naissance de la makhnovchtchina
Le voyage de Makhno en Russie soviétique et la rencontre avec Lénine
La chute de Skoropadski et la naissance du directoire
Le retour des bolcheviks
L’arrivée de Denikine et la recrudescence des pogroms
La guerre entre les « insurgés » et les bolcheviks
La défaite de la makhnovchtchina
traduit de l’italien par Isabelle Felici, auteurE de La Cecilia (ACL, 2001).
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