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WARD Colin
Les voleurs d’eau
Les déboires marchands d’un bien commun
L’habitation humaine commença là où l’on entrevit une possibilité d’établir une vie durable sur une terre fertile, là où l’eau était plus ou moins régulièrement disponible. Les habitants créérent donc à l’usage de leurs communautés des arrangements sociaux pour partager la terre et l’eau.
Parce qu’elle est fixe et stable, la terre peut être divisée par des haies et des murs. On peut donc soit la posséder en commun soit, comme dans de nombreux pays, en faire la base de la propriété privée, de la richesse personnelle et des héritages.
Au contraire, l’eau doit demeurer la propriété commune parce qu’elle ne reste pas là où elle se trouve. Depuis des milliers d’années, les législations du monde entier acceptent et insistent sur le fait qu’il ne saurait exister de propriété de l’eau courante.
Traduit de l’anglais par Jean-Manuel Traimond.
Introduction
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