Jacob : le t-shirt
Un t-shirt blanc, un ordi, une imprimante et son papier transfert. Un fer à repasser et le tour est joué. L’objet devient unique et introuvable. Pas la peine de chercher dans la cacalogue du Goeland ou de l’Albatros. Inutile de fouiller chez Kiabi et autres discounts vestimentaires. Pas la peine de surfer sur rue-du-commerce-point-con ou sur e-bay-point-daube.
Le but était juste de faire plaisir à un minot qui ne cessait de demander : « C’est qui le mossieur sur la photo ? ». Et ensuite il faut raconter l’histoire, les histoires. Plus fort que Bob l’éponge, plus drôle que les insupportables Winx et autres imbuvables Witch. Mieux que les supers héros de chez Marvell et garanti sans gadget comme chez l’abruti de clebs du colonel Fabien. Et pourquoi Jacob ne pourrait-il pas être accessible aux plus petits ? Nul besoin alors de chercher l’inspiration chez J.K. Rowling et autres conteurs pour moins de vingt ans et pourtant pleins aux as. Les mômes, mais pas uniquement eux, ont besoin de visualiser leur rêves pour progresser, pour s’amuser, pour apprendre. Avec la réalité plus qu’avec le mythe et la fiction subjective. Parce qu’un jour faudra bien expliquer l’anarchie à nos enfants, aux enfants. Pour qu’il s’approprie la réalité plus que le mythe ou la fiction subjective. Parce qu’il faut qu’ils sachent, dans leur schémas et esprit manichéens, que « le droit de vivre ne se mendie pas ». Qu’il se prend. Ca commence par : « il était une fois »
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