Anars bagnards 8
Où il est révélé que le traitement particulier des internés anarchistes en Guyane est la conséquence de la peur de la marmite et de la pince monseigneur. A surveiller de très près. 8e épisode.
Chapitre 2 : Les transportés anarchistes face à l’administration pénitentiaire
Comme nous l’avons précédemment présenté les militants anarchistes ont été condamnés en tant que des prévenus de droit commun par les différentes cours d’Assises. Toutefois, l’étude de leurs conditions de détention et des raisons qui les motivent montrent que la surveillance et le traitement particulier auxquels sont soumis les transportés anarchistes sont véritablement ceux de « déportés politiques », comprenant néanmoins certaines particularités. Ce que nous ferons apparaître en traitant l’isolation et la surveillance particulière à laquelle sont soumis les anarchistes au bagne et, la place qu’occupe l’idéologie au sein de ces mesures.
A/ Un traitement particulier
Dès le jugement rendu, la Commission de classement aux travaux forcés[1] émet un avis pour le classement des transportés. Elle donne des directives en tenant compte d’un ensemble de données, telles que : la profession exercée, le nombre de condamnations antérieures, le motif de la condamnation, et en ce qui concerne notre échantillon, les opinions politiques du futur transporté.
L’appréciation de la Commission de classement est fondamentale puisqu’elle oriente le condamné vers un lieu de détention particulier (Guyane ou Nouvelle Calédonie) et donne sur le transporté les seules informations qui vont constituer pour l’administration pénitentiaire la base des renseignements, sur la nature du traitement à adopter. Ainsi, s’effectue le passage du relais d’une administration à une autre.
L’étude des dossiers des transportés anarchistes montre que les mentions, qui accompagnent quasi systématiquement les condamnés vers leur lieu de détention, sont les suivantes [2] :
-« A surveiller » : 22 cas.
-« Non susceptible d’amendement » : 4 cas
-« Militant anarchiste dangereux » : 24 cas
-« A interner » : 10 cas
-« Violent » : 4 cas
-« 3e classe » : 29 cas
Certains dossiers ne contiennent pas le formulaire de la Commission de classement, mais la spécificité du traitement qui leur est imposé apparaît de façon très nette.
La classification en 3ème classe constitue une pénalisation pour la procédure « d’amendement » inhérente au fonctionnement et aux objectifs de l’institution totale.
Comme le souligne Henri Cor :
« En 3ème classe, « Les brebis galeuses », condamnés au silence jour et nuit ; après deux ans on peut passer en 2ème classe où l’on est astreint aux travaux les plus pénibles ; les transportés ayant donné gage de repentir après une demi-peine ou dix ans de travaux forcés peuvent passer en 1ère classe, qui mène à l’assignation ( semi-liberté, où le condamné travaille pour des particuliers ou des services publics), puis éventuellement à la remise de peine et à la concession (accordée aux libérés astreints à résider en Guyane. »[3]
Il faut également ajouter que tout « emploi » peut être considéré comme une forme de privilège, dans la mesure où il s’agit d’un des seuls recours possibles pour améliorer le régime alimentaire plus que médiocre, auquel sont soumis tous les transportés.
Toutefois, la particularité tient à la surveillance spéciale à laquelle doivent être soumis les transportés anarchistes. Avant leur arrivée au bagne, dans leurs cellules de détention et durant la traversée, ils sont séparés des autres « à cause d’un régime spécial réservé aux criminels dangereux et aux anarchistes »[4]. Auguste Courtois signale que, durant sa traversée, 12 fantassins sont attachés à la surveillance spéciale des 8 condamnés anarchistes.[5]
Comme nous l’avons vu, le type de surveillance est inhérent au classement du transporté, mais aussi à son lieu de détention. Tous, sans exception, sont dirigés vers les îles du Salut, ce qui signifie « l’internement » en catégorie A ou B[6].
« On m’avait instruit que, en ma qualité d’anarchiste, je devais séjourner sur les îles, pendant tout le temps de ma condamnation. »[7]
Cette mesure a plusieurs significations. La première et la plus évidente tient à la quasi-impossibilité de s’évader de ses îles dont la configuration rocheuse naturelle et, l’environnement rendu hostile à cause des requins, constituent les moyens de surveillance les plus sûrs. La seconde repose sur l’isolement des transportés anarchistes du reste du bagne et des détenus.
En effet, le choix aurait pu être fait de les envoyer dans les camps disciplinaires, mais la peur de la propagande est la plus forte, et la dimension politique de la condamnation du militant anarchiste, lui confère véritablement le statut de surveillance[8] d’un déporté politique. Mettre des propagandistes en contact avec les « incorrigibles » est source de grand danger, si les opinions anarchistes trouvent un écho chez les autres détenus, des soulèvements ou des rébellions sont à craindre. C’est ainsi, que la mention « à interner » accompagne systématiquement celle de « militant anarchiste dangereux ».
« Dans les luttes des partis, lorsque les menées de l’ennemi apparaissent comme un péril, lorsqu’on est arrivé à les considérer comme dangereuses; la frayeur et l’affolement qui dictent la coercition fait de celle-ci une chose idiote, illogique, immorale, inhumaine et barbare jusqu’à la sauvagerie. »[9]
Le danger qu’inspirent, en France, les anarchistes et leur propagande, se perpétue sur les lieux de la transportation. La surveillance menée à travers « l’internement » est très mal vécue par les transportés anarchistes, parce qu’elle implique aussi un traitement particulier de la part de l’administration pénitentiaire et, notamment des surveillants. C’est pourquoi nombreux sont ceux qui tentent par voie administrative écrite de se faire « désinterner ». Pour les anarchistes c’est peine perdue. Comme en témoigne dans ses mémoires Auguste Courtois, à propos des transportés, pleins d’espoirs, quittant les îles du Salut pour « la grande Terre » :
« De leur coté les anarchistes assistent indifférents à l’explosion de ces divers sentiments. C’est que pour eux aucun changement de position n’est possible tant qu’ils n’ont pas entièrement purgé leur condamnation ou qu’un ordre de la métropole n’aura pas prescrit qu’on ait à modifier leur traitement. »[10]
Cependant, certains seront désinternés en 1897, la chance, ou la persévérance des demandes, les aura conduits hors des îles : Meunier Régis, Bourgeois Clovis, Courtois Auguste, Hincelin Auguste, Paridaën Joseph. Un an plus tard, le Directeur de l’administration pénitentiaire Vérignon « un maniaque de la réforme »[11] prend des mesures pour le « réinternement » de tous les anarchistes, suite à la publication de lettres émanant d’un pénitencier de Guyane dans le journal La Sociale . Elles critiquent de façon aigüe, l’administration pénitentiaire et le traitement qu’elle réserve aux condamnés des îles du Salut :
« La forme dans lesquelles ces lettres étaient conçues, leur esprit et les considérations qui y étaient exposées, tout indiquait à M.Vérignon que leur rédacteur ne devait être qu’un forçat anarchiste . »[12]
Le deuxième volet de la présentation des conditions de détention porte « l’attention particulière » de l’administration pénitentiaire à l’égard des transportés anarchistes. Ceux-ci la perçoivent comme un « harcèlement » ou une forme de « persécution ».
Les lettres qui sont conservées dans les dossiers individuels de notre échantillon sont très significatives à ce sujet, et les témoignages, sous la forme des mémoires d’anciens transportés anarchistes, abondent dans le même sens.
Ces quelques fragments de lettres clandestinement parvenues à des familles d’anarchistes détenus aux Iles du Salut (ne portant aucune signature, ni élément susceptible d’en découvrir les auteurs), que publia le journal L’Eclair, dans son numéro du 18 juin 1893, illustrent cette « persécution » :
« Pourquoi nous traite-t-on plus mal que les autres ? Le commandant à qui nous l’avons demandé nous a répondu que nous sommes dangereux, parce que nous sommes anarchistes. Nous ne comprenons pas pourquoi nous sommes plus dangereux que ceux qui ont volé, tué des enfants, coupé des femmes en morceaux, etc.
Est-ce parce que nous ne voulons jouer le rôle de moutons ? Notre conduite vis-à-vis du règlement n’a cependant jamais fourni de motifs pour que de tels traitements nous soient infligés. On nous accable de travaux sans mesurer les forces physiques de celui auquel on les impose. Le mot d’ordre est : « Marche ou crève ! » Et la dysenterie ainsi que d’autres maladies règnent parmi nous. C’est à peine si l’on veut nous soigner. L’administration ordonne aux médecins de faire des économies. A l’hôpital, la plupart des gardiens refusent de nous porter secours. Et lorsqu’il y en a un qui montre un peu plus d’humanité, il ne trouve pas de remèdes à nous donner. Deux de nos compagnons sont dans une situation horrible.
Depuis quelques temps, au lieu de coucher dans la case commune, sur un hamac, nous sommes contraints de coucher à la prison, dans les salles étroites, infectes, où sont entassés des forçats que le tribunal spécial a condamné à la réclusion . Là pour hamac, nous avons la planche ; et comme si ce n’était pas assez des portes bardées de fer, des barreaux et de l’océan, on nous enchaîne par les pieds à une barre de fer, que, dans le langage du bagne, on appelle « la broche ».
Je ne puis vous dépeindre toutes les vexations dont nous sommes l’objet, toutes les cruautés qu’on imagine contre nous. Il faudrait pour cela entrer dans les détails de la vie du bagne ; ça me mènerait trop loin et ce serait trop écœurant. Mais ce qu’il importe que vous sachiez, c’est d’abord la barbarie avec laquelle l’administration nous prive de nos correspondances, qui sont pourtant notre unique consolation.
Je n’ai donc pas le droit, parce que je suis anarchiste, de recevoir des nouvelles de ma vieille mère? Il y en a parmi nous à qui on n’a pas voulu remettre aucune lettre depuis dix-huit mois.
Pour vous signaler tout ce qui se passe ici, il faudrait des volumes. Si je pouvais tout raconter, alors, vous verriez défiler sous vos yeux des malheureux enchaînés, roués de coups. Vous verriez, chose incroyable, et pourtant vraie, vous verriez un malheureux attaché à un arbre au pied duquel se trouve une fourmilière, et les gardiens, aidés par des forçats plus lâches encore, lui faire enduire les jambes et les cuisses de cassonade, destinée à attirer les fourmis-manioc, armées d’antennes aiguës et puissantes. Je pourrais vous en dire plus. Mais à quoi bon ! …
Proteste par voie de presse. Ne crains pas de te mettre en évidence. Que de choses j’aurais à te dire que je ne puis confier à ce papier ! Courage, chère petite femme, courage et espoir ! Sache que je t’embrasse et t’aime de tout mon coeur et que ma dernière pensée sera pour toi ainsi que pour l’anarchie. »
Cette lettre entraîna de nombreuses protestations en France, mais sur place l’effet escompté est inverse, comme le narre Liard-Courtois :
« Les protestations suivirent qui eurent pour effet de redoubler la sévérité envers les anarchistes, et la Haute administration, qui s’était aigrie aux attaques qu’on ne lui avait pas ménagé, toléra, si elle ne les conseilla pas, les actes criminels du bas personnel. Encouragé celui-ci ne s’en tint plus aux menaces, aux bourrades, aux coups de pied et aux coups de matraque, il se servit de ses armes : le revolver se mit de la partie. »[13]
Placide Catineau, matricule 26477, se plaint dans ces termes dans l’une des lettres, datée du 14 février 1897, qu’il adresse au directeur de l’administration pénitentiaire :
« […] En vous traçant les faits les plus saillants de la situation qui m’est faite depuis mon arrivée sur ces îles. Je n’oserais pas affirmer qu’il y a parti pris, mais il y a certainement pour moi une distinction toute particulière qui ne s’est jamais démentie un seul instant ; ce qui affecte mon âme et la torture et me laisse entre la vie et la mort car pour souffrir et être torturé comme je le suis, il serait préférable d’en finir. […] Ne pensez-vous pas Monsieur le directeur qu’il soit assez triste pour moi d’avoir été condamné sans aucune indulgence à la peine des travaux forcés à perpétuité pour émission de fausse monnaie, sans encore que les idées que j’avais avant mon arrestation (et c’est ce qu’on ne cesse de me reprocher) fassent de moi un être à part pour qui les punitions et mauvais traitements sont seuls bons. […] Il n’y a pas d’anarchistes au bagne, il ne doit y avoir que des forçats […] on ne doit chez le forçat que considérer que sa conduite présente et non les faits passés sur les idées qui l’on fait condamné. Si sous prétexte d’idées anarchiques, qu’on ne peut pas oublier et continuer à avoir pour les malheureux qu’ont ces idées qu’injustice et rigueur, si pour eux enfin il n’y a aucun espoir d’être considérés comme les autres transportés, ne pouvant par leur conduite améliorer leur situation la vie devient un supplice impossible à supporter […]. »
Ainsi, c’est au quotidien que s’appliquent par l’intermédiaire des surveillants, les punitions excessives, les tracasseries, les insultes. Si le traitement réservé aux autres transportés n’est pas plus doux, il semble que le fait d’être anarchiste au bagne de Guyane implique plus de tourments. Les lettres qui sont adressées à l’administration pénitentiaire contiennent des plaintes diverses concernant l’attitude des surveillants à l’égard des transportés anarchistes, des punitions et des peines de cellule ou de cachot[14] jugées non méritées et des demandes de désinternement. La consultation de quelques dossiers hors de notre échantillon, a révélé que pour ceux qui savent écrire, les correspondances destinées à l’administration portent sur des motifs semblables : problèmes de punitions et requêtes concernant le quotidien.
Cependant, la dimension idéologique est une variable importante pour notre étude, et nous devons tenir compte de ces bribes de témoignages qui tendent à démontrer de la part des surveillants une forme de ségrégation extrêmement fréquente vis-à-vis des transportés anarchistes.
Avec recul, Clément Duval et Auguste Liard-Courtois évoquent dans leurs mémoires cette question. Le premier fait apparaître tout au long de son récit divers exemples de maltraitements subis tout particulièrement par les transportés anarchistes. L’insulte et l’humiliation sont les plus fréquentes, mais certains meurtres sont aussi dénoncés.
Liard-Courtois analyse ces mauvais traitements en les rattachant à la peur qu’inspiraient les anarchistes à l’ensemble de l’administration. Nous avons extrait quelques passages où il en rend compte :
« L’administration pénitentiaire avait peur des anarchistes et ce sentiment ne se trouva pas amoindri par les horreurs qu’elle perpétra, car le massacre des 22 et 23 octobre (1894) ne put malgré tout le zèle déployé par la gent répressive, amener le complet anéantissement des compagnons anarchistes. »[15]
« Dans la terreur que leur inspiraient les anarchistes, les surveillants militaires, presque tous corses, avaient décrété la destruction en masse de tous les compagnons, purement et simplement. Si le prétexte manquait, rien ne serait plus facile que de le faire naître.
Un forçat employé comme garçon de salle à « la gamelle » – c’est ainsi que l’on nomme la pension où mangent les surveillants qui ne vivent pas en ménage – raconta que ces brutes pariaient entre elles à qui tuerait le premier anarchiste, et qu’elles poussaient le cynisme jusqu’à jouer en cinq points l’écarté, la tête des condamnés. »[16]
Un autre exemple peut être évoqué celui de Girier, matricule n° 24636. Il ne participa pas à la révolte des anarchistes à Saint-Joseph en 1894, n’y étant pas présent. Malgré cela, il est condamné à la réclusion cellulaire pendant 5 ans. La sévérité de cette peine, à laquelle il ne survécut pas, repose sur les arguments exposés dans une lettre datée du 29 septembre 1897, classée au dossier du transporté, émanant du Ministre des Colonies :
« Depuis son arrivée à la Guyane, le condamné Girier qui est intelligent et possède une instruction supérieure à celle de la plupart de ses co-détenus est devenu en quelque sorte le centre de ralliement de tous les anarchistes internés comme lui aux îles du Salut et peut être considéré comme le principal instigateur de la révolte survenue dans le pénitencier le 21 octobre 1894. »
Dans une autre lettre que le Gouverneur de la Guyane adresse au Ministre des colonies apparaissent plus clairement encore les raisons officieuses de sa mise en réclusion cellulaire, à savoir le danger que représente la propagande :
« Les idées de haine et de révolte contre la société, les théories anarchistes dont il est imbu ont fait craindre qu’il n’exerça de nouveau une influence néfaste sur l’esprit faible de ses codétenus […] Pour le réduire à l’impuissance et par mesure de sécurité, Girier a été privé de la liberté relative dont jouissent les plus inoffensifs, et est enfermé en cellule jusqu’à nouvel ordre. […] Ce moyen me paraît de nature à prévenir le mal qu’il pourrait commettre soit directement, soit à l’aide de la propagande de ses théories sur le pénitencier des îles du Salut. »
A la suite de la révolte de 1894, de nouvelles mesures sont prises concernant les transportés anarchistes de Saint-Joseph. Le transporté Liard-Courtois les expose :
« Après les évènements des 21 et 22 octobre tous les anarchistes furent regroupés dans une seule case […] en nous isolant, l’administration avait voulu seulement nous empêcher de corrompre les autres condamnés, et non pas nous créer une situation meilleure. »[17]
L’ensemble des éléments, que nous avons exposé précédemment, nous permet d’avancer que les forçats anarchistes étaient soumis à un régime de surveillance spécial compte-tenu du danger que semblaient inspirer les idéaux anarchistes. Nous souhaiterions maintenant aborder la question du comportement des forçats anarchistes et de leur attitude vis-à-vis de l’administration pénitentiaire. En effet, celle-ci, dans les objectifs qui lui sont assignés, tend à imposer une conduite conforme par l’application d’un ensemble de règles introduites pour le fonctionnement de l’espace pénitentiaire. Purger une peine de travaux forcés s’accompagne, et nous l’avons déjà évoqué, d’une configuration hiérarchique plus que prédominante, ainsi que d’un système de discipline normatif.
Le mode de comportement des transportés anarchistes est-il caractéristique ? L’idéologie qui a conduit notre échantillon au bagne va à l’encontre des principes d’autorité et d’organisation de cette institution totale. Comment va-t-elle s’exprimer dans ce contexte extrême, et surtout, quelles en sont les limites possibles ?
[1]Voir le formulaire type en Annexe n° 2.
[2]Qui peuvent être combinatoires et qui sont portées sur les formulaires de la Commission de classement.
[3]In op.cité, Clément Duval/Marianne Enckell, page 74.
[4]Liard-Courtois, Souvenirs du bagne, Paris, 1905, page 117.
[5]Idem.
[6]La catégorie A concerne ceux qui ne doivent absolument pas quitter les îles.
[7]Ibid, page 132.
[8]Uniquement pour la surveillance et les mesures qui s’y rattachent, pour la particularité du traitement, c’est une toute autre chose, que nous développerons plus loin.
[9]Ibid, page 177.
[10]Ibid page 220.
[11]Ibid page 355.
[12]Idem.
[13]Ibid page 179.
[14]Dans ses mémoires, Auguste Liard-Courtois présente le Code pénitenciaire tel qu’il a pu le voir appliquer durant son séjour au bagne. La particularité de la réglementation des punitions est que celle-ci était proprement inexistante. Ce qui pouvait donner lieu aux pires abus. Ce code pénitenciaire est présenté en Annexe n° 5.
[15]Op cité, Liard-Courtois, Souvenirs du bagne, page 179.
[16]Ibid page 182.
[17]Ibid page 209.
Tags: anarchiste, bagne, Clément Duval, Clovis Bourgeois, Guyane, Hincelin, île Saint Joseph, îles du Salut, lettre, Liard-Courtois, Meunier, Paridaën, Placide Catineau, politique, punition, révolte, travaux forcés
Imprimer cet article
Envoyer par mail