Pour dernier terrain vague


Quand les fils de novembre nous reviennent en mai, il arrive parfois qu’ils aient tendance à squatter jusqu’ en juillet. Et même plus loin encore si affinités. Pluie, vent. Pluie, vent. Et pluie aussi. Frida la blonde, sur son dernier terrain vague, entre les vagues de dunes, de béton rempli de tags, et la mer du Nord qui ne dépasse guère les 17°C, s’est chopée un des ces rhumes à faire tourner les pales des moulins de Hollande, perdue qu’elle était dans ses lectures où une bande d’honnêtes travailleurs ont descendu l’Escaut sous un ciel si bas qu’il fait l’humidité sur ce plat pays qui est le leur aussi. Car la propriété qui ne reconnait pas les frontières, c’est le vol et le droit de vivre ne se mendie pas. Il se prend ici et ailleurs. Frida, ou s’appelait-elle Margaux, a laissé traîner son honnête livre et a pris son rhume en grippe à l’aide de rasades de korenwinj.

Tags: , , , , , , , , ,

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Imprimer cet article Imprimer cet article

Envoyer par mail Envoyer par mail


Laisser un commentaire

  • Pour rester connecté

    Entrez votre adresse email

  • Étiquettes

  • Archives

  • Menus


  • Alexandre Jacob, l'honnête cambrioleur