Jacoboquizz
Le vieux était venu rendre visite à son jeune ami mais Pierre Valentin était occupé. Le jeune localier de La Marseillaise, ex-Journal du département de l’Indre, travaillait pour un ancien torchon collabo désormais feuille communiste. Ce qui amusait beaucoup le cambrioleur en retraite qui s’était fait marchand forain dans le Berry. Les deux hommes étaient anarchistes. Le jeune et le vieux, s’estimaient et Marius venait souvent manger chez Pierre valentin lorsqu’il posait son barnum lors de la foire d’Issoudun le samedi. Ce jour-là, Pierre Valentin était occupé et quelle ne fut pas la surprise du vieux Marius de se trouver nez à nez devant un gars du pays devenu un Monsieur. Le Spountz avait fait du chemin. Il était en tournée. Marius se tient derrière lui sur la photographie. On ne sait pas ce qu’ils se sont dit, s’ils ont parlé de ce coin de l’hexagone dont on peut se vanter ni même exactement quand la scène a eu lieu. Ce que l’on sait c’est que toi, camarade jacoblogueur, tu vas te creuser les méninges pour nous dire qui est cet homme qu’a reçu Pierre Valentin Berthier et que l’honnête marchand forain Jacob a eu l’heureuse surprise de trouver chez son ami ? C’est un jacoboquizz. Il y avait longtemps qu’on n’en avait pas proposé un (on profite en réalité du fait qu’Eleuthera n’a pas répondu hélas à nos 10 questions) et, comme d’habitude, il n’y a strictement rien à gagner … Alors ? A vos claviers et on vous donnera la réponse en image dimanche 10 novembre.
Tags: éditions Eleuthera, Issoudun, Jacoboquizz, Marius Jacob, personnage mystère, Pierre Valentin Berthier
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4 novembre 2013 à 22:05
Je reviens périodiquement sur ce blog. Et c’est bien de trouver toujours quelque chose à dire. Je viens de lire « La mémoire des vaincus » de Michel Ragon, roman où apparaît encore notre Jacob. Mais sans doute le connaissez vous tous ici depuis longtemps. Jacob y apparait à trois reprises, quand il revient du bagne, quand le héros le croise en Espagne et enfin pour son suicide. Il est à noter que Ragon s’est inspiré pour la fin de son héros, de l’histoire de Jacob avec Josette.
4 novembre 2013 à 22:06
pour ceux que ça intéresse
http://www.blogg.org/blog-108630-billet-michel_ragon__la_memoire_des_vaincus__albin_michel__1989-1500304.html
5 novembre 2013 à 11:16
Salut Alexandre,
Et merci pour tes commentaires toujours avisés.
Le bouquin de Ragon est bon, on n’y apprend pas mal de choses sur le mouvement anarchiste même s’il faut considérer son caractère de roman. De là l’apparition à trois reprises d’Alexandre Jacob sous les traits du vieux marchand forain doté d’une carriole tirée par un âne !!! La connaissance de Jacob par Ragon s’explique aisément. L’écrivain était un grand ami d’André Mahé, ou Alain Sergent si tu préfères. Il a aussi connu Pierre Valentin Berthier. Son récent dico de l’anarchie est en revanche particulièrement mauvais sur l’honnête cambrioleur, ‘assimilant à un drôle de héros littéraire bien connu :
http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2008/11/memoire-d%E2%80%99un-vaincu-de-guerre-sociale/
9 novembre 2013 à 15:15
Oui, Ragon parfois déconne un brin, j’avais remarqué le coup de l’âne ! Je trouvais ça assez rigolo
9 novembre 2013 à 15:42
un âne du Poitou peut-être ? Ce serait drôle pour un Berrichon.