Quand on jugeait les anarchistes


Le titre de l’ouvrage était alléchant, la première de couverture joliment faite et l’idée originale. En publiant les chroniques judiciaires d’Albert Bataille, les éditions de La Louve offraient au public un aspect trop rapidement abordé de l’histoire de l’anarchie. Les articles du journaliste au Figaro vous font entrer dans la salle d’audience et vous allez assister aux procès des poseurs de bombe mais aussi à ceux des théoriciens de la cause libertaire. Vous naviguerez en eaux troubles, le drapeau noir flottant, les marins sont connus en cette fin de XIXe siècle. Ils se nomment Ravachol, Henry, Caserio mais aussi Michel, Fénéon, Faure ou Grave et ils défrayent la chronique judiciaire. Vous allez découvrir, nous dit finalement le préfacier de cette chose décevante, un monde inconnu. A moins que ce ne soit le contraire. Le livre n’est pas si décevant que cela, c’est l’appareil critique qui manque de profondeur et verse dans les stéréotypes les plus éculés : l’anarchie lié au nihilisme russe, des terroristes agissant en réseau ou encore ayant mal digéré d’ardues doctrines sociales, le tout se noyant dans un manichéisme de bas étage.

A croire que l’auteur, historien de son état, a lui aussi mal digéré les lectures qu’il donne en fin de livre … « pour aller plus loin ». Le terroriste est forcément un con, un fada, un releuleu[1]. Seulement, l’historien Vautier censé apporter un savoir éclairant, n’offre qu’une toute petite vision d’un phénomène autrement plus complexe qu’on pourrait le croire en refermant cet opuscule de 448 pages. C’est vrai, Bataille, homme de droite, homme de son temps, donne un récit vivant, plaisant, intéressant où « le suspens, le sordide, le comique se mêlent pour le plus grand plaisir des lecteurs ». Mais la prose du journaliste ne permet pas pour autant de « relire la geste anarchiste avec un regard nouveau ». Non, le regard est bien au contraire des plus classiques et l’écriture de Bataille s’inscrit plutôt dans la pratique journalistique de son époque, celle des faits divers alimentant une prétendue insécurité et s’étalant en une des toutes les feuilles à cinq sous. Quoi de mieux alors qu’un bon procès politique où se mêlent l’idée et le geste et où l’on peut aisément conclure que les deux sont forcément criminels ? C’est ce que suggère Bataille et c’est ce que ne dit pas Vautier.

Il aurait fallu que l’homme ait, bien sûr, une connaissance pointue de la « geste anarchiste » pour en faire, même en préface, un portrait adéquat plutôt que d’envoyer, même en note, ce brave et pauvre Cyvoct à la Guyane par exemple. C’est pourtant si jolie la Nouvelle Calédonie. Ne parlons pas non plus de l’étonnante et légère chronologie censée nous autoriser une localisation dans l’espace-temps sans GPS. Le coup éditorial tombe à l’eau. C’est dommage car nous avions la possibilité d’entrevoir autre chose que des acteurs de fait divers ou de vulgaires brutes sanguinaires. Nous reste-t-il quand même entre les mains une source importante pour observer des anarchistes ? Parfaitement ! Mais, à la lecture de l’appareil critique, la source est foutrement mal interprétée. Rien n’a donc changé depuis qu’en mars 1905, un honnête cambrioleur entendait, en multipliant les professions de foi illégalistes, soumettre son existence de lutte « comme un problème à vos intelligences ».

Quand on jugeait les anarchistes

Ravachol, Vaillant, Caserio, Louise Michel…

Chroniques judiciaires d’Albert Bataille (1856-1899)

Présentation et notes de Stéphane Vautier

La Louve éditions, avril 2015, 448 p., 22€

4e de couverture

Durant 17 années, Albert Bataille, célèbre chroniqueur judiciaire pour Le Figaro, rend compte des procès les plus importants de son époque. Il suit notamment, avec un vif intérêt, ceux des anarchistes dont les actions spec­taculaires font trembler la France des années 1890 : Ravachol, bien sûr, mais également Vaillant qui lança une bombe dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale, Henry, qui fit sauter le café Terminus de la gare Saint-Lazare, ou encore Santo Caserio, l’assassin du Président de la République Sadi Carnot lors de son passage à Lyon. Autant de personnages qu’il devient possible de côtoyer, presque charnellement, dans l’intimité du prétoire. On y découvre la personnalité des accusés, leur humour ou leur cynisme, les réactions du public, les arguments avancés par la défense et le détail d’affai­res très variées. A travers les récits d’audience d’une dizaine d’anarchistes, célèbres ou oubliés, sans concession mais sans acharnement non plus, Albert Bataille nous fait découvrir, dans un style enlevé, les personnalités, les réseaux et aussi l’état d’esprit de l’époque, jusqu’à cette incroyable démons­tration de misogynie face à Louise Michel.

Voici donc rendu au lecteur tout un ensemble d’éléments, souvent subjectifs, qui permettent de mieux comprendre à la fois le mouvement anarchiste, dans ses motivations et son organisation, et le fonctionnement de la justice en cette deuxième moitié de XIXe siècle.

Historien, Stéphane Vautier fait porter ses recherches sur le contrôle social et sur les rapports entre la police, la justice et les sociétés du XIXe siècle. Il a déjà publié, à La Louve éditions, les Mémoires de Michelot Moulin (Chouan et espion du roi) ainsi que les Curiosités infernales de P. L. Jacob.

Biographie, p.6 :

Albert Bataille est né en 1856 à Blois. Juriste et avocat de for­mation, il fut éditeur de la revue Causes criminelles et mondaines (1881-1898) et chroniqueur judiciaire au quotidien Le Figaro. Il fut également le premier président de l’Association de la presse judiciaire, fondée en 1887. Il est de ceux qui initièrent la pre­mière organisation internationale de journalistes (Bureau cen­tral des associations de presse, créé en 1896). Il s’efforça enfin de créer une École de journalisme avec le soutien du directeur du Figaro, mais mourut en 1899 sans avoir vu son projet aboutir.

Préface, p.7-11 :

ALBERT BATAILLE

Des faits divers mondains aux attentats politiques

L’anarchisme ne naît pas dans les années 1880-1890. C’est quelques décennies plus tôt qu’il se trouve des intellectuels pour théoriser un mouvement de pensée bien antérieur, auquel il est difficile de trouver une origine précise (faut-il suivre Renan et considérer que Jésus était déjà anarchiste ?), mais qui commence à prendre corps, au-delà de quelques personnalités, avec l’effet conjoint de la Révolution française et de l’industrialisation. La Révolution française n’est pas particulièrement porteuse de cette théorie, bien au contraire pourrions-nous dire, puisque c’est un état très centralisé qui en ressort. Ce sont en fait les réalisations de la Révolution qui vont ouvrir une voie pour l’anarchisme. Si au sein des mouvements révolutionnaires de 89-93, des courants populaires, foncièrement attachés à la souveraineté directe du peuple, existent bien, force est de constater avec eux qu’ils seront écartés de la nouvelle organisation politique et sociale du pays. En cela, la place du petit peuple n’est guère différente dans les divers pays européens en ce début XIXe, alors même que le mou­vement industriel submerge tout le continent, avec des rythmes et des ampleurs certes variées, mais des conséquences assez similaires : accumulation du capital, exode rural de jeunes hom­mes et de jeunes femmes, passage du domestic System au manufacturing System, apparition de villes champignons et de vastes quartiers populaires où se côtoient familles modestement logées et chômeurs miséreux. Bien évidemment, on peut rétorquer que ce mouvement est allé de pair avec le développement sans pré­cédent de l’instruction et avec un accroissement général du niveau de vie qui profite également aux plus pauvres. Ces deux mouvements ne sont en fait pas si antinomiques que cela, le développement de l’instruction primaire permettant à un plus grand nombre d’avoir accès à l’écrit, et ainsi à la presse, tandis que les mouvements de populations et l’accumulation du capital rendent alors plus visibles et plus insupportables ces écarts de richesse croissants.

Parallèlement au développement des théories marxistes, qui insistent d’ailleurs sur la confiscation par la bourgeoisie des ac­quis de 89, se développe donc une théorie anarchiste. Le dépas­sement de l’État est l’un de ses objectifs centraux. À l’image des autres courants idéologiques du XIXe siècle, et notamment du libéralisme, le mouvement anarchiste est fondamentalement transfrontalier, aidé en cela pour la France par une langue fran­çaise vecteur culturel à l’échelle européenne. Ainsi, le dévelop­pement d’un puissant mouvement de contestation du tsarisme en Russie, dont les acteurs souvent francophones sont con­traints à l’exil dans le reste de l’Europe, permet à la fois de tisser des liens intellectuels et personnels et de montrer l’exemple de l’action violente. Certes le nihilisme n’est pas tout à fait l’anar­chisme, mais un homme comme Kropotkine constitue le lien, et un parallèle peut être fait entre l’attentat contre Alexandre II en 1881 et celui contre le président Carnot treize ans plus tard. Caserio ne fait pas référence à la Russie, mais aux différentes répressions qui se sont abattues sur les mouvements anarchistes en Europe. Néanmoins sa conclusion est similaire : c’est à la tête qu’il faut frapper.

Au début des années 1890, dans un contexte économique très âpre pour les plus modestes du fait d’une crise économique sévère qui touche tous les pays industrialisés depuis 1873, et dans un contexte de scandales (Panama révélé en 1892) et de répression contre le mouvement ouvrier (fusillade de Fourmies le 1er mai 1891), le mouvement anarchiste voit se développer en son sein la théorie de la propagande par le fait en lieu et place de la propagande par la parole. En d’autres termes, puisque la presse anarchiste peine à faire évoluer la situation des plus pauvres, sans doute faut-il passer à un mode d’action plus violent, ciblé contre l’ennemi bourgeois compris dans son ensemble, et principalement incarné par les représentants de l’État (responsables des forces de l’ordre, magistrats, députés et ministres) ou par les défen­seurs du capital (patrons évidemment, mais également ingé­nieurs et autres relais plus accessibles). Il est à noter que cette orientation divise au sein même du mouvement anarchiste. Un journal comme La Révolte ne s’alignera sur Le Père peinard qu’en 1893. Bien sûr, l’écho formidable produit pas les attentats de cette époque a contribué à assimiler anarchisme et violence dans l’esprit des contemporains ; les anarchistes tenant de cette ligne de conduite rencontrant dans la bourgeoisie et dans sa presse des alliés objectifs. Pourtant, bon nombre de leaders anarchistes de l’époque ont pris leur distance avec ces décisions, distances ensuite tempérées par la nécessaire solidarité engendrée par la répression policière.

Dans les années 1890, tous les éléments sont donc réunis pour que la génération née avec la Grande Dépression (1873-1896) passe de la théorie à la pratique, trouvant dans la presse de l’épo­que – entendons la presse grand public à fort tirage – une caisse de résonnance formidable.

C’est à cette intersection que nous trouvons notre chroniqueur du Figaro.

Disons-le d’emblée, Albert Bataille n’a aucune sympathie pour l’anarchisme.

Né à Blois en 1856, ce journaliste de talent, perfectionniste au point de passer une licence de droit pour mieux comprendre les enjeux d’un procès, se lance à 24 ans dans la chronique judiciaire pour le compte de l’un des journaux les plus en vogue de l’époque, Le Figaro. Les lecteurs de ce grand quotidien appartiennent à la bourgeoisie urbaine aisée, cible directe des anarchistes. Bataille n’a donc pas à forcer son talent pour être en accord avec son lectorat. On ne cherchera pas dans ces chroniques de plai­doyer pro-anarchiste. On y verra plutôt le ressenti d’une grande partie de la population pour ce courant d’idée qui fracasse, au sens propre comme au figuré, l’épanouissement d’une opinion publique urbaine aisée acceptative de la différenciation sociale marquée.

Mais Albert Bataille est également un professionnel, un homme intègre qui, dans une subjectivité totalement assumée, pense rendre objectivement compte de ce qu’il voit. Il sait ainsi recon­naître et faire partager le talent, la force de conviction d’Émile Henry, l’humour et la sagacité de Fénéon. Contribuer à faire la part des choses entre le crime de droit commun et l’engagement politique, entre l’acte mûrement réfléchi et l’action influencée par les théoriciens, est l’objectif que Bataille se donne pour ses lecteurs. Il le fait assez naturellement, ne mettant pas de dis­tance entre l’affect, le sien, celui de la salle d’audience, et ses écrits. C’est sans doute l’une des caractéristiques les plus marquante du style Bataille, celui qui va faire passer le compte-rendu d’au­dience de la prose administrative, froide, technique, distante, au style de la nouvelle policière où le suspens, le sordide, le comique se mêlent pour le plus grand plaisir du lecteur.

Dans ces conditions, que peut apprendre l’historien ou l’ama­teur éclairé du XXIe siècle de ces récits ? Ont-ils un intérêt au- delà de la dimension voyeuriste qui s’attache inévitablement aux procès publics ? Ne serait-ce que ce point-là, il satisferait à lui seul le contemporain. Une fenêtre sur le XIXe siècle, même située à l’étage de la bourgeoisie aisée, est un précieux moyen de saisir les dimensions psychologiques, affectives, de ce siècle finissant. Même lorsque l’on surprend Albert Bataille en flagrant délit de misogynie, rendant compte sans aucun complexe des remarques méprisantes du procureur dans le cas de Louise Michel, il nous permet de mesurer le degré d’intégration de ce sentiment dans l’opinion publique.

Mais ce n’est pas le seul intérêt de ces chroniques. Car en nous rendant compte au jour le jour de ces différents procès, il permet de relire la geste anarchiste de cette fin de siècle avec un regard nouveau, où l’on peut accorder un intérêt particulier aux inter­prétations policières. Elles permettent de mettre en évidence des réseaux que l’on a peut-être un peu trop négligé pour bien com­prendre cet épisode dramatique de la vie politique française. S’il serait fallacieux de ne pas prendre en compte le contexte éco­nomico-social et idéologique de la période, il est tout aussi dom­mageable de faire abstraction des relations interpersonnelles qui unissent ces acteurs, de Lyon à Genève, de Paris à Londres. On peut également porter notre regard, en ce sens, sur l’organisation de la justice et constater avec une certaine surprise la récurrence des mêmes acteurs. C’est d’abord l’avocat Laguerre qui assure la défense des anarchistes dans la quasi-totalité des procès des années 1880. C’est, plus étonnant, la présence de l’avocat géné­ral Bulot au procès d’Émile Henry puis à celui des Trente la même année, alors même qu’il avait été la victime de la tentative d’assassinat à l’explosif de Ravachol deux ans plus tôt. Les autres procureurs ou juges se retrouvent de procès en procès, parta­geant de fait des références et une culture commune.

Albert Bataille, habitué des « belles affaires », excelle pour ren­dre sensible ces liens personnels qui, du banc des accusés à celui des juges, apparaissent au grand jour dans la lecture continue de ces différentes affaires.

Et ce n’est pas le moindre des intérêts que de permettre au lecteur contemporain de comprendre l’enchaînement des faits, expliquant ainsi que les attentats des années 1894-95, pour aussi spectaculaires qu’ils furent, ne se produisirent pas dans un ciel serein. Faire le lien entre les théoriciens et les poseurs de bom­bes sur fond de revendications sociales est à l’évidence ce que permet cette immersion dans les salles d’audience des assises ou des tribunaux correctionnels de la fin du XIXe siècle.

Note 3, Antoine Cyvoct, l’explosion du théâtre Bellecour (Lyon), p.104

3. La peine de Cyvoct est commuée en travaux forcés au bagne de Cayenne. Il est gracié en 1898. De Cayenne, il avait déjà pris quelques distances avec l’action violente, sans renier ses attaches libertaires, mais en se défendant toujours d’avoir été fauteur de l’article qui avait motivé sa condamnation. Après une brève et vaine tentative de retour en politique en 1898 sous l’étiquette socialiste, il occupe un emploi de représentant en librairie et meurt, semble-t-il, dans le dénuement, en 1930 (La Nouvelle Revue, juin 1932). La con­damnation de Cyvoct fut beaucoup reprochée à Laguerre, son avocat, que l’on a vu aux côtés des anarchistes depuis l’affaire de Montceau-les-Mines, Manque de préparation comme il a été dit, ou manque de discernement, toujours est-il que la condamnation sur le chef d’accusation d’incitation au meurtre l’a visiblement surpris. À sa décharge, notons que l’attention de la presse et l’orientation du procès était entièrement dirigée vers l’atten­tat du théâtre Bellecour.

Pour aller plus loin, p.441 :

BLOND Georges, La grande armée du drapeau noir, Presses de la Cité, 1972.

BOUHEY Vivien, Les anarchistes contre la République, contribution à l’histoire des réseaux sous la Troisième République (1880-1914), Presses Universitaires de Rennes, 2008.

FRÉMI ON Yves, Léauthier l’anarchiste, de la propagande par le fait à la révolte des bagnards (1893-1894), L’Échappée, 2011.

MAITRON Jean, Le mouvement anarchiste en France, Maspero, 1975.

-, Ravachol et les anarchistes, Gallimard, rééd., 1992.

MANFREDONIA Gaetano, L’anarchisme en Europe, Presses Universitaires de France, 2001.

MERRIMAN John, Dynamite Club. L’invention du terrorisme moderne à Paris, Tallandier, 2009.

NATAF André, La vie quotidienne des anarchistes en France, Ha­chette, 1986.

SALOMÉ Valérie, « Je prie pour Carnot qui va être assassiné ce soir ». Un attentat contre la République, 25 juin 1894, Vendémiaire, 2012.

Dictionnaire des militants anarchistes : www.militants-anarchistes.info

TABLE DES MATIÈRES p.5

Albert Bataille 7

Chronologie de l’anarchisme 13

Pierre Fournier 17

La Bande noire (l) 25

Le prince Kropotkine, Émile Gautier 59

Antoine Cyvoct 89

Louise Michel 105

La Bande noire (2) 123

Clément Duval 137

Ravachol (l) 153

Ravachol (2) 187

Le vol de dynamite 221

Auguste Vaillant 229

Léauthier 259

Émile Henry 275

Théodule Meunier 323

Santo Caserio 341

Le procès des Trente 381

Pour aller plus loin 441

Notices biographiques 442


[1] Le releuleu est au Lorrain ce que le fada est au Méditerranéen, c’est-à-dire un être intellectuellement limité et souffrant d’une légère acéphalie.

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Un commentaire pour “Quand on jugeait les anarchistes”

  1. Marochon dit :

    Salut les aminches ,

    En fin de compte ,rien de bien nouveau dans ce nouveau bouquin si ce n’est que la énième

    répétition de ce que l’on sait depuis fort longtemps. Bref , peut-être utile pour celui qui veut avoir quelques pistes sur l’Anarchie ,et encore ce n’est pas certain .

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