Antoine Cyvoct

Vive la Ré… !


samedi 25 février 2017 par JMD

Antoine Cyvoct. Premier martyr de l’anarchie. Condamné à mort en 1883 puis, gracié, aux travaux forcés à perpétuité. Il a toujours crié son innocence dans l’attentat du restaurant L’Assommoir du théâtre Bellecourt à Lyon le 22 octobre de l’année précédente. 14 ans en Nouvelle Calédonie. Il revient de l’enfer du bagne en 1898 et est accueilli à Marseille par Sébastien Faure, quelques membre de l’équipe du Libertaire … et Alexandre Jacob. Laurent Gallet, a narré cette rencontre il y a quelque temps dans les colonnes du Jacoblog et livré en 2015 dans Machinations et artifices, paru à l’Atelier de Création Libertaire, une incroyable narration de l’histoire de Cyvoct à la suite d’un impressionnant travail de recherche. Et cette quête heuristique se poursuit encore … pour notre plus grand plaisir. Qu’est devenu Cyvoct après son retour ? C’est à Paris, dans l’effervescence de l’affaire Dreyfus, que nous le retrouvons à battre le pavé aux côtés de Charles Malato et d’Urbain Gohier et en train de crier  Vive la Ré… Lire le reste de cet article »

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Antoine par Laurent


samedi 19 avril 2014 par JMD

Gavroche, n°166, avril-juin 2011

Laurent Gallet

INJUSTICE POLITIQUE

Antoine Cyvoct, premier martyr de l’anarchie

Une décennie avant les comparses de Ravachol, avant Léauthier et Meunier, le Lyonnais Antoine Cyvoct fut envoyé au bagne à l’occasion de la première affaire retentissante de propagande par le fait en France. Sa vie est celle de son combat pour faire reconnaître son innocence. Antoine Cyvoct est inconnu des autorités avant la date du 7 août 1882, où il est désigné nouveau gérant du journal anar­chiste L’Etendard révolutionnaire lors d’une réunion générale des groupes de la fédération révolutionnaire lyonnaise. Il garde la gérance du journal le temps de cinq numéros parus entre le 13 août et le 10 septembre 1882 et prend la parole lors de cinq réunions jusqu’au 4 octobre. Trois jours après, il est interrogé par le juge d’instruc­tion Rigot, sur l’inculpation d’avoir « directement provoqué à commettre les crimes de meurtre, de pillage et d’incendie sans que cette provocation ait été suivie d’effets ». Lire le reste de cet article »

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Une tombe fantôme ?


samedi 15 septembre 2012 par JMD

S’il est parfois difficile de retrouver la trace d’un individu dans les différents services d’archives, la tache peut s’avérer ardue lorsqu’il s’agit de repérer sa dernière demeure. Le problème ne se pose pas pour Alexandre Jacob, enterré au cimetière de Reuilly dans l’Indre. Mais la lutte des classes perdure dans l’au-delà, marquant de son sceau l’évidente inégalité devant la mort. Laurent Gallet est parti à la recherche de la tombe perdue d’Antoine Cyvoct, « 1er martyr de l’anarchie » rentré triomphalement du bagne de la Nouvelle Calédonie en 1898, mort en 1930, indigent et oublié de tous. A Paris, à Lyon, pour la famille Cyvoct, la mémoire est au fond du trou. Lire le reste de cet article »

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Méchant médecin


samedi 8 octobre 2011 par JMD

Nous pourrions croire en ne nous tenant qu’au seul exemple du bon Docteur Rousseau que les toubibs du bagne furent tous de braves types, venus de la métropole soigner, non pas la veuve et l’orphelin, mais,avec cet extraordinaire esprit d’abnégation, de dévouement et de sacrifice que subodore le serment d’Hippocrate, le meurtrier ou le voleur du père, du mari et de l’honnête homme. Il n’en est rien et c’est ce que souligne Jacob Law dans ses Dix-huit ans de bagne : Les autres docteurs qui se sont succédés de 1908 à 1922 étaient les complice de l’Administration et par conséquent des assassins. C’est par leur faute que les cachots étaient pleins, et que les réclusionnaires mouraient dans leur cellule de fièvre, du scorbut et de dysenterie (Egrégore, réédition 2005, p.87). Les toubibs du bagne ne furent pas tous de braves types et il n’était pas bon de tomber malade lorsque l’on subissait la guillotine sèche. Les toubibs du bagne ne furent pas tous de braves types. Il en est ainsi aussi bien en Guyane qu’en Nouvelle Calédonie nous dit Laurent Gallet dans cet article. Antoine Cyvoct et Charles Gallo en ont fais les frais. Lire le reste de cet article »

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Mon ami innocent


samedi 10 septembre 2011 par JMD

Confronter les sources. Charles Gallo écrit pour déclarer son anarchisme. La cour d’assises de la Seine le condamne à vingt ans de travaux forcés. 05 mai 1886 : un jet de bouteille, remplie d’acide, à la bourse de Paris. Le symbole est trop fort pour envisager une quelconque clémence de la part d’une justice de classe qui fait la chasse aux partageux. 1887. Charles Gallo est à La Nouvelle. De ce bagne des antipodes, il retouche sa profession de foi de propagandiste par le fait. L’analyse de ces deux textes qu’en fait Laurent Gallet est des plus éclairantes. Antoine Cyvoct, l’ami bagnard, rencontré sur le caillou, est innocent. Lire le reste de cet article »

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Dix questions à … Laurent Gallet


samedi 14 mai 2011 par JMD

Laurent Gallet souffre d’un trouble obsessionnel compulsif. Il fouille, il épluche … il compulse. Comme il est historien, il démonte et analyse les mécanismes. Il restitue aussi et surtout les faits. Et c’est tant mieux. Tant mieux pour nous qui attendons avec une impatience non dissimulée ses prochains articles sur Antoine Cyvoct. Tant mieux pour l’histoire du mouvement libertaire. Tant mieux pour la connaissance du bagne de Nouvelle Calédonie. Car si l’option positive de l’histoire de la colonisation a vite fait de reléguer (sic) les pénitenciers de Guyane dans les limbes de l’oubli, l’alzheimer commémoriel s’embarrasse encore moins des drames qui se sont joués sur le Caillou. L’étude de Laurent nous apparait ainsi bigrement prometteuse et ses réponses à nos dix petites questions sur le premier martyr de l’anarchie ne manquent pas d’aborder la propagande par le fait et, bien sûr, l’inénarrable lupinose. Vive les enfants de la Nouvelle ! Lire le reste de cet article »

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La lettre A


dimanche 5 décembre 2010 par JMD

Il est des pratiques ancestrales, motivée par la peur ou quelques autres affreux ressentiments, qui peuvent vous faire désespérer de l’honnête nature humaine. Accessoirement, elles peuvent aussi vous plomber votre avenir lorsque vous en êtes la victime. En 1898, l’horizon d’Antoine Cyvoct semblait pourtant s’éclaircir. Retour du bagne, une nouvelle vie commence. Mais, quatre ans après les lois scélérates, la chasse aux anarchistes bat toujours son plein ; la peur du drapeau noir et de la marmite à renversement a imprégné nombre de têtes. A Lyon, celle du juge Cuaz, bientôt à la retraite, entend bien que ces furieux dynamiteurs ne viennent pas lui gâcher ce repos tant mérité. Alors le magistrat prend sa plus belle plume et écrit. Un article de Laurent Gallet. Lire le reste de cet article »

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Une comédie dramatique et judiciaire en trois actes


samedi 27 novembre 2010 par JMD

Assiette au beurre 9 mars 1907Une image. Pas une icône. Un symbole. Cyvoct, le premier bagnard anarchiste. Cyvoct, une victime de l’ordre bourgeois. Cyvoct, un innocent ? Etre réhabilité en tout cas. Prouver la faillite d’un système. L’histoire d’un homme, dont on trouvera une courte narration de la vie à la fin de cette comédie dramatique et judiciaire en trois actes que nous conte ici Laurent Gallet. Lire le reste de cet article »

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Un revenant


samedi 1 mai 2010 par JMD

Par Laurent Gallet

Le 28 février 1898, il fallait être bien matinal pour voir arriver en rade de Marseille, l’Armand-Behic, des Messageries maritimes, en provenance d’Australie. C’est qu’à son bord avait été pris le premier anarchiste français condamné dans une affaire de propagande par le fait, Antoine Cyvoct. Ce dernier, condamné pour avoir « par machinations et artifices coupables » provoqué l’attentat, qui fit une victime, ayant eu lieu dans la nuit du 22 au 23 octobre 1882, au restaurant l’Assommoir, situé dans le sous-sol du théâtre Bellecour, revenait d’un séjour de 14 années dans l’enfer du bagne néo-calédonien. Lire le reste de cet article »

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