Voyage

Retour aux sources ?


samedi 21 octobre 2017 par JMD

vue aérienne des îles du SalutPas vraiment. Embarquement lundi pour l’enfer vert guyanais. Ce n’est pas La Loire qui nous y emmène. Hommage rendu aux hommes punis du système éliminatoire français. Mardi 24 octobre 2017 : îles du Salut. Jeudi 26 octobre : conférence présentation des livres Des Hommes et des Bagnes de Léon Collin et d’Alexandre Jacob l’honnête cambrioleur au musée de la transportation de Saint Laurent du Maroni. 18h30. Vendredi 27 octobre : même chose au musée de Cayenne. La tête dans les étoiles à Kourou mais point de conquête spatiale. Juste le souvenir du matricule 34777 et de ses compagnons, vaincus de guerre sociale. On vous promet un photo-reportage de derrière les fagots. Et, on ne sait jamais, si vous êtes dans le coin, venez nous voir.

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L’honnête aux States


mercredi 11 octobre 2017 par JMD

JMB nous avait dit qu’on ne s’occupait plus guère du Jacoblog. Il n’avait pas totalement tort. Et pour cause ! Comme on dit de l’autre côté de l’Atlantique, façon openspace dans une startup informatique de la Silicon Valley, overbookés nous étions et pas vraiment le temps de souffler. On sait. Ce n’est pas vraiment une excuse. Ou alors elle est légèrement douteuse. Procrastinons, il en restera toujours quelque chose. Mais poussant l’idée du droit de vivre qui ne se mendie pas, prenant nos affaires en main, bien rangées dans d’énormes sacs de voyage, on est allé voir s’il y avait un parallèle à faire entre cet honnête aphorisme jacobien prononcé il y a maintenant plus d’un siècle et ce pays qui a érigé en idéal la vie, la liberté et la recherche du bonheur. C’était peu de temps avant les tristes évènements de Charlottesville d’août dernier et c’est peu dire que nous n’avons pas été déçus, que nous avons pris une belle claque géographique façon Tintin au pays des rednecks. Se posait alors pour nous une fondamentale et naïve question, celle de la dichotomie entre l’incroyable et formidable propos fondateur (4 juillet 1776) d’une part, et, de l’autre, la réalité sociale observée. Bien sûr nous aurions pu paraphraser Shakespeare qui, en son temps, faisait dire à Hamlet : words, words, words. Car c’est bel et bien ce que nos honnêtes reporters ont pu constater ici-bas de la vie, de la liberté et de la recherche du bonheur. Lire le reste de cet article »

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Diagonale estivale


samedi 3 septembre 2016 par JMD

Un hexagone. Une bagnole avec un parebrise parce que Vincent il a un parebrise. Un coup d’œil rapide sur une carte. Vincent n’a jamais existé. Une ligne droite en diagonale. Le vide de l’été et le consumérisme de base ? Rien de cela mais, armés d’un appareil numérique et d’une farouche dose de volonté, nos jacoblogueurs en herbe ont parcouru la dite diagonale pour de surprenantes rencontres livresques. Ils auraient pu rester allongés, les doigts de pieds en éventail, face à l’Atlantique. Ils ont chopé des ampoules sur les dits petons qui n’étaient que quatre, ils ont arpenté les rues d’une ville enrichie par le commerce des esclaves, sont allés voir momie – la famille c’est sacré ! – et ont gravi des montagnes, rampé sur le sable chaud d’une plage landaise, approché des pierres tombales anciennes, très anciennes, empilé des mini-briques danoises et chevauché la plus belle conquête de l’homme sur la place des Quinconces avant d’aller disserter savoir et connaissance avec ce bon Michel Eyquem. Pour un essai, ce fut pas mal réussi. Un sac à dos et, dedans, un honnête ouvrage que l’on peut trouver partout. Même chez le libraire de la rue Porte Dijeaux ? Puisqu’on vous le dit nom d’un honnête cambrioleur ! Cet été, cet automne, cet hiver et ce printemps, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente ou que le ciel se montre clément, lisez Jacob. Lire le reste de cet article »

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Lot of Landes and Loire Atlantique


samedi 2 janvier 2016 par JMD

Luminothérapie ? Un gros blues hivernal vous étreint amis Jacoblogueurs et les grèves à la SNCF n’y sont pour rien. Normal. On est dans l’hémisphère Nord et, dans l’hémisphère Nord, vos jours sont plus courts que vos nuits à cette période de fins d’agapes. Un besoin d’évasion vers des cieux nettement plus ensoleillés alors que vos dents du fond baignent encore dans le foie gras, les huîtres chaudes et autres ripailles festives d’inspiration judéo-crétines, alors que l’impérieux devoir salarié vous invite à reprendre ce collier qui gratte le cou et sape le moral ? Une bonne dose d’honnête crème anti-UV, de malicieux mais néanmoins honnêtes gamins, un livre tout aussi honnête sur qui vous savez qui n’est pas qui vous savez, et voilà nos honnêtes reporters en honnête culotte courte et en chasse d’honnêtes clichés pour le Jacoboquizz de décembre dernier. Honnête quoi ! Lire le reste de cet article »

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Devoirs de vacances : made in quoi ?


samedi 5 septembre 2015 par JMD

C’était le mois de mai quand on les a parachutés sur un village français … Il pleut ? D’accord. Il y a des vaches rousses, blanches et noires sur lesquelles tombe la flotte. D’accord. Les filles ont les joues rouges. D’accord mais ce n’est assurément pas un endroit qui ressemble à la Louisiane. Cela n’a d’ailleurs pas empêché ceux de Pennsylvanie et d’ailleurs de venir y débarquer, puis y bouffer de la teutonne mitraille. Un jour ou l’autre, il avait fallu qu’il y ait la guerre. Tu l’auras compris, honnête jacoblogueur, nos honnêtes reporters en culotte courte s’en sont allés vers des contrées septentrionales, loin des chaleurs estivales, au pays des hommes du Nord, fiers descendants de vikings et mangeurs non moins fiers de clacos au lait cru. Ils voulaient voir si le caramel au beurre salé d’Isigny valait la réputation que le commun lui donnait ; voir si le Mont Saint Michel était du bon côté de la barrière, Couesnon d’une omelette de la vieille rombière qui mériterait bien une visite des Travailleurs de la Nuit. Trois œufs battus et un peu de crème fraîche pour 30 boules, c’est quand même une grosse insulte à la misère ! La guerre sociale, Jeannette, je te l’ai racontée et dans mon cœur j’ai toujours gardé … la mémoire d’un honnête cambrioleur nom d’une pince monseigneur. Vive les enfants de Cayenne … qui n’est pas en Normandie. Lire le reste de cet article »

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Vienna Jacob


dimanche 7 septembre 2014 par JMD

Depuis 2001, le centre historique de Vienne, l’Innere Stadt, est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est vrai que dans cette ville lisse, au calme apparent, le touriste, honnête et moyen, celui qui, à cinquante ans, a raté sa vie parce qu’il n’a toujours pas de Rolex, a largement de quoi digérer sa Schnitzel, sa Frittatensuppe et son chocolat en arpentant le Graben et les autres artères ; en valsant sur des airs de Strauss, de Mozart ou de Schubert ; en en courant les innombrables musées pour mirer les tableaux de Brueghel, d’Arcimboldo, de Klimt, de Schiele et tant d’autres ou pour s’édifier sur cette insupportable Elisabeth de Wittelsbach qui détestait ses luxueux appartement du Hofburg et qui a été butée en 1898 par Luigi Luccheni ; en longeant les allées vertes et boisées du château de Schönbrunn ; en se baguenaudant encore jusqu’à cet impressionnant immeuble colore qu’est l’Undertwasserhaus de la Kegelgasse. Il pourra enfin vomir son typique repas autrichien sur un des multiples manèges du Prater … ou sur des rares voitures de police qu’il croisera. Mais sait-il qu’il y a aussi des anarchistes dans cette métropole où le Danube coulerait bleu et où crèchent environ 1,7 million de personnes ? Il n’y en a pas un sur cent. Faites le calcul, ils existent ! Imagine-t-il même, cet honnête visiteur,  qu’il puisse y avoir un Centre International de Recherche sur l’Anarchisme, une bien belle bibliothèque, recluse au 124-126 de la Lerchenfelder Strasse (une fois la porte franchie, allez tout au fond et tournez à droite). Il parait que l’on peut désormais y trouver un honnête bouquin narrant les honnêtes cambriolages de cette honnête personne qui n’a jamais été Arsène Lupin et qui n’a jamais, hélas !, travaillé dans cette si jolie bourgade, capitale de l’empire austro-hongrois des Habsbourg. Lire le reste de cet article »

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La fine fleur de Provence


samedi 6 septembre 2014 par JMD

En 1783 Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau, s’émerveillait devant cet « abîme sans fond » où, selon la légende, Saint Véran, évêque de Cavaillon, aurait chassé le terrible Coulobre. C’est d’un autre trou, bien plus dégueulasse, qu’Alexandre Jacob, matricule 34777, écrit à sa mère le 15 juin 1912. Celui qui, sept ans plus tôt, avait servi le 24 juillet devant des jurés orléanais atterrés, « du Juvénal en bouillabaisse » et « de l’Aristophane en aïoli », dit souffrir des rigueurs du climat équatorial guyanais : « J’ai chopé un rhume de primo cartella. Le nez me coulait comme la fontaine de Vaucluse » ! La « fine fleur de Provence » n’a rien perdu de sa méridionale faconde. Le petit Bab, nourri aux clichés du Midi, a voulu voir si l’eau coulait toujours sous les ponts de la Sorgue, du Rhône ou dans la combe de Lourmarin. Il a vu des marchands du temple, d’honnêtes pizzaiolos et des cloches avignonnaises. Il a grimpé sur les toits pour gueuler que le droit de vivre ne se mendiait pas, qu’il se prenait avant de clôturer son honnête tournée en allant faire le coucou aux copains du CIRA de Marseille, au 50 de la rue Consolat. Là, il a trouvé des fleurs d’anarchie et une bien étrange boiboite. A vous, pour ce quizz de rentrée où il n’y a rien à gagner, de nous dire à quoi elle a bien pu servir et qui a bien pu la fabriquer ? Lire le reste de cet article »

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Mon Waterloo à moi


samedi 11 janvier 2014 par JMD

Il est des coins de France, le plus souvent ruraux, où le temps semble s’être arrêté et cela peut s’avérer fort utile lorsqu’une source écrite donne des indications précises de lieux. De passage en Picardie, nous avons voulu vérifier les derniers moments de liberté de l’honnête cambrioleur. De la place Saint Pierre, à Abbeville, jusqu’à l’entrée d’Airaisnes, en passant par la gare de Pont Rémy, Alexandre Jacob est passé par ici. Munis des Souvenirs d’un révolté, nous sommes repassés par là. Lire le reste de cet article »

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Honnêtes devoirs de vacances


samedi 7 septembre 2013 par JMD

Sourire en coin, les yeux mi-clos, les oreilles scotchées sur le récipient. Le Bab prenait son petit déjeuner. Il écoutait toujours les céréales se ramollir comme l’agent Couillot devant le browning de l’honnête cambrioleur à Orléans. Le repère lui avait raconté l’histoire du demi-héros qui recule. Il la connaissait par cœur parce qu’il la lui demandait systématiquement avant d’aller dans l’honnête pieu. Il savait que le lendemain matin chagrin il prendrait son Jacobil, le mettrait sur le rebord du bol, et génociderait toutes les céréales devenues toutes raplaplapla . L’honnête marmot prenait toujours son chocolat avec son Jacobil. A la vérité, son Jacobil ne le quittait jamais, toujours prêt pour une nouvelle honnête mission. Lire le reste de cet article »

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La dernière tournée


dimanche 28 avril 2013 par JMD

Une honnête tournée. De la place Saint Pierre à Abbeville jusqu’à l’entrée d’Airaisnes, en passant par la gare de Pont-Rémy où l’agent Pruvost a trépassé le 22 avril 1903, Alexandre Jacob est passé par ici et, dès demain, notre envoyé spécial repassera par là, sans oublier de faire halte à Limeux, Wiry au Mont, Allery et Dreuil, histoire de refaire le dernier parcours d’un homme libre, de repérer des traces (du drame de Pont Rémy, de l’auberge de Dreuil, etc.) et de voir sur le terrain le Waterloo d’un honnête cambrioleur. Nous ne manquerons pas bien sûr de mettre en ligne les clichés de ce périple picard dans les colonnes du Jacoblog.

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Souvenirs d’été


samedi 1 décembre 2012 par JMD

La marmaille est allée se baquer en criant ; il fait chaud et le sable fin brûle vos pieds. Crémé, huilé. Le parasol dispense une ombre généreuse. La lutte a été dure, terrible, presque mortelle, pour l’espace vital des serviettes. Mais le droit du baigneur estivant ne se mendie pas … On connait la suite. Une fois la logistique débarquée, une fois déballée la panoplie qui fait craquer le sac de plage, les choses sérieuses peuvent commencer. La pelle, le seau, le râteau, les lunettes de soleil et la lecture de circonstance. De toutes les circonstances. Celle qui renvoie la grille de sudoku et la dernière daube de saison chez le libraire du coin (s’il y en a) ou au rayon boucherie du supermarché du coin (il y en a). Vous avez ouvert ce curieux ouvrage pendant qu’une goutte de sueur perle sur votre front. Vous le sentez. Vous n’allez pas tarder à sombrer dans une formidable sieste de bord de mer. C’est l’été, l’été des châteaux de sable, l’été des coups de soleil. Vous avez plongé dans une formidable sieste quand le réveil a sonné. Un oeil s’ouvre difficilement. La plage a disparu. Haineusement, maladroitement aussi, vous tendez le bras. Faire taire l’insupportable bip-bip. Vous maudissez la première humiliation de la journée. L’esclavage salarié vous appelle. Vous vous êtes levés. Vous avez levé les stores. Le ciel est gris, bas, menaçant. Il ne devrait pas tarder à neiger. Nous sommes le 1er décembre 2012, c’est bientôt l’hiver et vous auriez tant aimé tant aimé pouvoir rêver encore un peu. Lire le reste de cet article »

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L’honnête Voyage à Nantes


vendredi 7 septembre 2012 par JMD

Une maison qui sombre, une autre suspendue dans les airs, un manège issu des profondeurs marines, un éléphant mécanique et cracheur, un fier castel qui pourrait nous faire croire que nous sommes en Bretagne, le voyage à Nantes recèle bien des surprises. Sommes-nous dans un vaste parc d’attractions que l’on peut contempler du 32e étage ? Le Nid est à la hauteur du point de vue. N.G., notre guide, les cheveux rouges manga, a baladé l’honnête cambrioleur le long de cette ligne rose pas forcément gouvernementale mais assurément contemporaine qui traverse une ville qui, comme beaucoup d’autres de la façade atlantique, s’est enrichie dans le passé grâce au commerce du bois d’ébène. Mais, depuis, l’eau a coulé sous les ponts de la Loire et de la cité renversée par l’art. Lire le reste de cet article »

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Fanfan le Jacob


jeudi 6 septembre 2012 par JMD

Des canaux, des sabots, des vélos et des serres à gogo. On cultive aussi bien le stéréotype que les tulipes dans l’autre pays du fromage. Plongée par les bons soins de l’honnête webmestre des Éditions de La Pigne jusqu’au cœur même de Delft et après avoir miré le caustique trou du 1er meurtre par balle de l’histoire du crime (Guillaume d’Orange est assassiné en 1584), notre honnête reporter a pu constater que l’on ne met pas que l’édam en vitrine et en hublot. Elle n’a pas croisé à Amsterdam de marins qui s’cament ni de cuillères percées. Elle a, au détour des rues, croisé d’étranges pigeons devant les coffee shops et d’autres pas pigeons et plus littéraires s’instruisant sur la reprise individuelle et sur le cambriolage considéré comme un des beaux arts, un de ceux que l’on enferme pas dans un musée. Peut-être roucoulaient-ils sur un vieil air de Parabellum, toujours survitaminé, où il est question d’atomiser la ville chantée par Brel, Béart et consort. Lire le reste de cet article »

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L’honnête et les moulins


mercredi 5 septembre 2012 par JMD

Depuis notre plus tendre enfance, on nous surine que le moulin du meunier va trop vite. Parce que la grosse feignasse a décidé de se taper un honnête roupillon, il risque fort depuis des temps immémoriaux de foutre en l’air la précieuse production de farine. Mais, ce que ne nous dit pas la si manichéenne comptine c’est bien le pourquoi du comment. Pourquoi un brave travailleur en arrive-t-il à plonger du côté de chez Morphée ? Le travail tue et c’est une évidence qu’il n’a jamais rendu libre qui que ce soit. Il éreinte, il épuise, il assèche les forces créatrices. Comment Monsieur van X – c’est ainsi que nous l’appelleront pour préserver son anonymat – a-t-il réussi à s’endormir ? Le bougre s’adonnait à de bien étranges lectures pour adoucir et oublier son triste sort ! Il faut, nous dit-on en histoire, aller à la source pour dénicher la réponse, aussi surprenante puisse-t-elle être. Le moulin de Valk à Leiden, la ville natale de Rembrandt, a été construit en 1743. C’est là, sous un improbable ciel bleu et parmi les pièces exposées, que notre honnête reporter est venu chercher l’incroyable et anachronique explication. Lire le reste de cet article »

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Pour dernier terrain vague


mardi 4 septembre 2012 par JMD

Quand les fils de novembre nous reviennent en mai, il arrive parfois qu’ils aient tendance à squatter jusqu’ en juillet. Et même plus loin encore si affinités. Pluie, vent. Pluie, vent. Et pluie aussi. Frida la blonde, sur son dernier terrain vague, entre les vagues de dunes, de béton rempli de tags, et la mer du Nord qui ne dépasse guère les 17°C, s’est chopée un des ces rhumes à faire tourner les pales des moulins de Hollande, perdue qu’elle était dans ses lectures où une bande d’honnêtes travailleurs ont descendu l’Escaut sous un ciel si bas qu’il fait l’humidité sur ce plat pays qui est le leur aussi. Car la propriété qui ne reconnait pas les frontières, c’est le vol et le droit de vivre ne se mendie pas. Il se prend ici et ailleurs. Frida, ou s’appelait-elle Margaux, a laissé traîner son honnête livre et a pris son rhume en grippe à l’aide de rasades de korenwinj. Lire le reste de cet article »

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