Aphorisme du voleur 7


12 juillet 2011 par JMD

Ceux qui produisent tout n’ont rien et ceux qui ne produisent rien ont tout.
Déclaration Pourquoi j’ai cambriolé ?, mars 1905

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Aphorisme du voleur 6


11 juillet 2011 par JMD

J’ai mis à nu toute mon existence de lutte, je la soumets comme un problème à vos intelligences.

Déclaration Pourquoi j’ai cambriolé ?, mars 1905

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Anars bagnards 3


10 juillet 2011 par JMD

vue aérienne des îles du SalutOù il est dit que l’éloignement du criminel, faisant fi d’une très hypothétique volonté étatique de l’amender, provoque une  mort sociale de l’individu sous surveillance. 3e épisode.

CHAPITRE 3

LES BAGNES D’OUTRE-MER OU LE PANOPTIQUE À CIEL OUVERT

La présentation de l’institution du bagne, à travers ses fondements et ses objectifs ainsi que dans fonctionnement, nous conduit à en proposer à la fois une interprétation sociologique, mais aussi une méthode d’appréhension concrète de la réalité que nous tenterons d’observer. Quels mécanismes socio-politiques instaurent ce nouveau rapport à la punition ? Peut-on considérer à travers l’étude de leur organisation et de leurs objectifs que les bagnes d’Outre-mer sont une forme d’institution totale ? En répondant à ces questions fondamentales nous construirons ainsi le cadre de notre réflexion sur l’expérience vécue des condamnés à travers l’exemple des transportés anarchistes de 1887 à 1914. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Anars bagnards 2


9 juillet 2011 par JMD

Où il est écrit que la Gueuse perfectionne le système éliminatoire à la française … Vive la République ! 2e épisode.

CHAPITRE 2

LA TROISIEME REPUBLIQUE : UNE POLITIQUE PENALE

D’EVICTION ET D’EXTINCTION

Si elle s’inscrit dans la continuité des politiques menées par les régimes précédents, l’action globale de la IIIème république dans le domaine pénal va se renforcer. Ainsi la colonisation pénitentiaire introduite tout d’abord par Louis Napoléon Bonaparte est maintenue dans ses principes et ses objectifs. Mais, de nouvelles catégories de peines sont mises en place, s’appuyant sur un quadrillage policier de plus en plus efficace, qui soulignent de façon incontestable le désir d’évincer et d’anéantir toute une catégorie de la population qui représente « une menace pour la société normale. »[1] Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Aphorisme du voleur 5


8 juillet 2011 par JMD

Me vois-tu accepter une aumône ? Je me cracherai à la figure.

Lettre à Josette, 17 mai 1954

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Aphorisme du voleur 4


7 juillet 2011 par JMD

Décidément, je ne puis vivre dans un milieu d’honnêtes gens.

Lettre à Josette, 4 avril 1954

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Aphorisme du voleur 3


6 juillet 2011 par JMD

Il n’y a pas d’administration, il n’y a pas d’industrie, il n’y a pas de commerce où le vol ne soit élevé à la hauteur d’une institution. Et cela est normal puisque tout est centré sur le profit.

Lettre à Josette, 27 février 1954

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Aphorisme du voleur 2


5 juillet 2011 par JMD

Nous sommes tous des voleurs.

Lettre à Josette, 26 février 1954

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Aphorisme du voleur 1


4 juillet 2011 par JMD

Il n’y a plus de durs, c’est loin tout ça.

Lettre à Josette. Sans date

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Anars bagnards 1


3 juillet 2011 par JMD

Où il est écrit que du détenu politique l’on passe rapidement au bagnard de droit commun. Condamner plus, pour éliminer plus. 1er épisode

L’INSTITUTION DU BAGNE

CHAPITRE 1

LA DEPORTATION POLITIQUE MERE D’UNE TRANSPORTATION DE MASSE

Le bagne[1] colonial apparaît comme l’une des résultantes d’un long processus de réaménagement de l’espace carcéral français qui tend progressivement à mettre en rapport répression et révolution sociale. En effet, les grandes vagues de réformes qui secouent l’institution pénitentiaire au cours du XIXème siècle, reflètent les valeurs et les exigences en matière judiciaire et pénale des politiques qui justifient l’enfermement puis le bannissement des condamnés de droit commun. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Prolégomènes de l’anar bagnard


2 juillet 2011 par JMD

Arbeit macht frei en GuyaneLongue et instructive, l’introduction de Valérie Portet met à plat toute la problématique de son sujet d’étude, dédié « à tous les prisonniers d’hier et d’aujourd’hui. A toutes leurs luttes… » . Et quel sujet ! L’historienne est fort probablement la première à s’être penchée, en 1995, sur la question des anarchistes au bagne, envisagée dans une optique socio-historique. Grâce à ses recherches aux archives de l’Outre Mer à Aix en Provence, elle a su dégager un corpus intéressant même s’il convenait au départ d’affiner la définition du détenu libertaire. Son approche systémique, s’appuyant aussi sur les souvenirs et autres témoignages sur le bagne, permet alors de comprendre ce que fut l’enfer de Roussenq, de Jacob Law, de Clément Duval ou encore la vie d’un honnête fagot, condamné à Amiens et Orléans en 1905 pour avoir refusé de mendier son droit de vivre. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Heures d’été


27 juin 2011 par JMD

Prendre le temps ? Souffler ? Raccrocher l’espace d’un ou de deux mois de plaisirs estivaux ? Vacances, j’oublie tout ? On ne se chauffe pas de ce bois-là au Jacoblog, nom d’une pince monseigneur ! Car, à l’heure où l’A10, l’A7 et toutes les autres autoroutes du soleil s’apprêtent à digérer le flux grandissant de la transhumance, se préparent au génocide des hérissons qui, eux, n’émargent pas au travailler plus pour vivre moins, nous, nous continuons à tracer notre honnête chemin pour vous emmener sur la piste de la compréhension de l’honnête cambrioleur Jacob. A votre gauche, les aphorismes du voleur et, à votre gauche, l’indispensable mémoire de Valérie Portet sur les bagnards anarchistes. En face de vous : un jeu. Une activité ludique de bord de mer et d’ailleurs. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Le marché


26 juin 2011 par JMD

Les yeux du vieux MariusLa longue saynète Le Marché débute par la rencontre, jouée par l’équipe de L’Insomniaque en 1995, entre le vieux Marius et le jeune Robert Passas, venu à vélo le visiter. Elle met en relief la vie pas si tranquille que cela de celui que d’aucuns aimeraient bien imaginer comme un ermite reclus. S’ensuivent alors les émouvants témoignages de ce dernier, décédé un an après l’enregistrement, et de Pierre Valentin Berthier. Le livret de présentation du deuxième cd des Écrits présente ces deux interventions orales comme un ultime hommage à Marius. L’ancien instituteur de la Drôme déclare avoir toujours froid à l’évocation de son ami disparu. Le second dit l’implication de Jacob dans l’illégalisme, narre et commente les derniers jours du vieux marchand forain au mois d’août 1954 pour mieux montrer son admiration pour celui qui « a refusé de laisser au destin le choix de sa dernière heure. Telle fut cette personnalité unique, tel fut cet homme formidable« . Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

L’usine


25 juin 2011 par JMD

une usineLa chanson L’usine, imaginée et interprétée par les Fret Liner en 1995, illustre une période de transition de la vie de Jacob. Elle est la dernière que l’on peut entendre dans le deuxième cd des Ecrits. Eugène Dieudonné a évoqué dans son livre de souvenirs sur le bagne la réussite sociale du forçat libéré Barrabas. Mais, pour reprendre le propos de May Picqueray, elle-même reprenant celui du roman biographique de Bernard Thomas en 1970, l’atmosphère de la capitale et encore plus celle de l’usine oppressent Alexandre Jacob. Il est chef d’atelier pour l’entreprise Marivaux, sous-traitant le grand magasin Le Printemps (Voir notre article Le Travailleur libre). La vente d’un brevet sur les porte-manteaux lui permet, quatre ans après sa libération, de s’inscrire au registre du commerce de la Seine et d’aller vendre ses articles de bonneterie sur les foires et marchés de la banlieue parisienne, puis d’aller tenter sa chance dans l’Yonne d’abord, dans le Berry ensuite. Marius a pris le relais d’Alexandre. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

A paraître


23 juin 2011 par JMD

On en reparlera. Au mois de septembre, L’Insomniaque réédite les Travailleurs de la Nuit dans sa nouvelle collection Petites Insomnies. Dans ce volume, une bien belle prose illégaliste : celle d’un honnête cambrioleur qui dit Pourquoi j’ai cambriolé ? et narre ses Souvenirs d’un révolté. A paraître très bientôt.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...
  • Pour rester connecté

    Entrez votre adresse email

  • Étiquettes

  • Archives

  • Menus


  • Alexandre Jacob, l'honnête cambrioleur