Rien à voir avec une maison d’édition ayant publié en 1970 un de ces romans d’aventures mettant en scène un formidable cambrioleur, travaillant pour la Cause libertaire. Il est des trains qui vous emmènent au milieu de nulle part. Classé monument historique celui-là ! Le BOB l’a pris et y a trouvé non pas le dit roman à caractère biographique et à prétention historique, mais bel et bien un honnête ouvrage. Au bout de la voie ferrée, un airial où, au beau milieu des pins maritimes, les bergers landais de Marquèze ont trouvé la solution pour garder sereinement leur bêlant cheptel et laisser tomber leurs échasses. Lire le reste de cet article »

Quand il ne danse pas pour se faire du pèze, Gladiatus lit et, quand Gladiatus ne lit pas, Gladiatus vous emmène à la découverte des honnêtes antiquités de la Glyptothèque de Copenhague. Glyptothèque : musée consacré à la pierre et à la sculpture. Un nom à coucher dehors et à faire fuir le chaland venu s’édifier sur l’art antique mais aussi, à celle de la capitale danoise, sur les peintures françaises et nationales des XIXe et XXe siècles. Et quelle ne fut pas notre surprise de constater, avec les œuvres contenues dans ce superbe bâtiment, le haut degré de civilisation des royaumes et empires du passé. De Rome à Sumer, en passant par Babylone et la vallée des rois tous les chemins mènent à l’honnête. Et D’Alexandre le Grand à Gudea, en passant par Anubis et sa cohorte de pharaons, combien de grands hommes et même des petits se sont nourris de ces sains enseignements ? Vive les enfants de Cayenne !

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La Baltique serait, dit-on, une des mers les plus polluées au monde. Ce qui est sûr, c’est qu’à Bro Strand, sur la côte Nord-Ouest de la Fionie, les étoiles de la dite mer et autres coquillages et crustacés s’adonnent à de biens saines et honnêtes lectures après avoir fait trempouille dans une eau claire et à apprécier à température ambiante. Lire le reste de cet article »

Vor Frelsers Kirke. Notre Sauveur en finno ougrien dans le texte. [rectificatif dû à une amie polyglotte : le mot FRELSER vient du frison, dialecte parlé aux Pays-bas et en Allemagne] L’église Notre Sauveur se trouve dans le quartier de Christianhavn à Copenhague. Mondialement connu pour son clocher et sa rampe en colimaçon qui vous emmène, au bout des 400 putains de marches à la con, à 86 mètres dans le ciel éternel. Asthmatiques s’abstenir. Tubars itou. Jules Verne parle de l’édifice dans son Voyage au centre de la terre. Nous, nous avons voulu savoir l’origine du nom du bâtiment baroque construit en 1699. Et quelle ne fut pas notre surprise de trouver une très très honnête réponse. Un truc avec quatre consonnes et trois voyelles. Un truc  à terrasser le dragon par Sainte Carla !!! Lire le reste de cet article »

Péninsule du Jutland. Vous  trouverez les géants de la Mer du Nord dans les embruns de mazout et les odeurs de poissons, après avoir passé la zone industrielle de Esbjerg au Danemark. 9 mètres de haut et des regards perdus au delà et vers l’infini. A leurs pieds, de longues étendues de sable blond. Si Adamo chantait les filles du bord de mer, ces quatre garçons de béton armé, bercés par les vents et autres rugissants, se sont eux réfugiés dans de bien saines lectures. Lire le reste de cet article »

La carte postale a, paraît-il, toujours la cote. Quelques mots couchés derrière la plage et les palmiers ou bien derrière le bouquetin avec, en toile de fond, la montagne qui pourtant est belle. Comme un devoir de vacances, le Jacoblog n’a pas, cette année encore, échappé à l’inénarrable quête de l’image. Et, punaise !, que la moisson fut abondante et notre numérique besace bien remplie de ces impérissables surprises. Du Nord au Sud, nous avons eu l’incommensurable plaisir de voir des géants et des nains, des gladiateurs et même des étoiles de mer s’abandonnant à la délicieuse et édifiante lecture de l’honnête cambrioleur. On l’a aussi retrouvé dans un train, au bord de la Baltique et nous avons désormais la preuve que nos antiques ancêtres le lisaient itou. Une semaine de révélations que nous sommes heureux de vous offrir alors que le commun vient de reprendre le triste et automnal collier de l’esclavage salarié.

Et voilà, c’est reparti pour une troisième saison ; on a déjà commencé d’ailleurs. De nouveaux liens dans la rubrique copinage mais pas que ça. Une nouvelle rubrique d’articles pour écouter l’honnête. Et ce n’est pas terminé même si après, on lèvera peut-être un, peu le pied. Au programme pour les jours à venir : les Souvenirs d’un révolté, des interviews, du texte, des sources, du son et de l’image. Pour le moment on attaque par les devoirs de vacances. Du Danemark aux Landes en passant par Reuilly, l’honnête cambrioleur a trouvé plein de choses surprenantes. Lire le reste de cet article »

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Lettre à Josette, 13 novembre 1953

Une putain se vend pour vivre comme d’ailleurs tous les salariés. Une putain ne fait des grimaces qu’à ceux dont elle tire profit mais elle est d’une sincérité totale avec ceux de son monde. Une putain, ça a parfois grande allure.

Lettre à Josette, 17 mai 1954

Vous tous, gendarmes, avocats, législateurs, gardiens de prison, policiers, magistrats, huissiers, etc., vous tous que je classe parmi les « stercoraires », insectes parasites dont l’asticot est un représentant du genre ; vous tous qui ne pouvez subsister que dans une société où les délits, les crimes sont fatals, oubliez-vous que sans des bandits comme moi, les honnêtes gens comme vous ne pourraient vivre ?

Souvenirs d’un révolté, 1905

Le crime des crimes c’est la guerre elle-même. Qu’on la supprime !

Lettre ouverte à Georges Arnaud, 1954

Vous me demandez à quel titre je m’occupe des questions pénitentiaires ? Mais par droit de compétence. Croyez-vous que si les étourneaux avaient l’usage de la parole ils ne seraient pas idoines à parler cages et volières ? C’est mon cas. N’ai-je pas purgé et de la prison et de la réclusion et des travaux forcés pendant 25 ans, 2 mois et 8 jours.

Lettre à Ernest Laffont, 11 janvier 1932

Je n’approuve et n’ai usé du vol que comme moyen propre à combattre le plus inique de tous les vols : la propriété privée.

Déclaration Pourquoi j’ai cambriolé ?, mars 1905

Ça plaide pour le riche, ça requiert contre le pauvre ; ça peuple les prisons et les bagnes et ça espère faire couper des têtes ; et comme prix de cette sale besogne, ça reçoit un os à ronger : quelques centaines de francs par ans mais c’est un Monsieur !

Souvenirs d’un révolté, 1905

Je songe à ces milliers et milliers de camarades que j’ai vus immergés et aussitôt dévorés par les requins. J’estime que ces cadavres contribuaient aussi à perpétuer la vie d’autres animaux

Lettre à Josette, 20 avril 1954