Salon du livre libertaire 2008 : nous y serons
25 mai 2008 par JMD
Samedi 31 mai de 10h à 20h et dimanche 1er juin de 10h à 16h
Entrée à prix libre
Samedi 31 mai de 10h à 20h et dimanche 1er juin de 10h à 16h
Entrée à prix libre
Chaque bagne de Guyane dispose de sa commission disciplinaire, chargée de punir le bagnard ayant commis une infraction aux règlements. Cette juridiction, que créent les décrets du 4 octobre 1889 et du 4 septembre 1891, ne doit en principe pas infliger de châtiment corporel en vertu du décret du 18 juin 1880. Trois punitions sanctionnent le bagnard contrevenant : la prison de nuit (le détenu travaille normalement avec les autres forçats mais dort en prison !), la cellule et le cachot. Lire le reste de cet article »
Comme pour Alexandre Jacob, Jacques Sautarel et Marius Baudy, le procès d’Amiens (8-22 mars 1905) donne à Léon Pélissard l’occasion de pouvoir exprimer hautement ses convictions libertaires, de dire son « idéal sublime ». Lire le reste de cet article »
Voler est une activité à haut risque. Risque du flagrant délit, risque de la dénonciation, risque accru par la multiplicité d’intervenants, etc. Alexandre Jacob sait parfaitement les aléas qui pèsent sur son entreprise de démolition publique et nombre de ses déplacements de capitaux manquent ainsi de mal tourner. Lire le reste de cet article »
Lors du procès d’Amiens (8-22 mars 1905) Jacques Sautarel n’a de cesse de s’ériger en victime. Victime d’abord des affirmations accusatrices de Gabrielle Damiens, l’amante de Joseph Ferrand. Victime ensuite de la vindicte policière qui s’ingénierait à charger un écrivain anarchiste connu. Le bijoutier nie en bloc les accusations de recel qui sont portées contre lui. Il ne connaît les Travailleur de la Nuit que parce que, comme eux, il est interné à la prison d’Abbeville depuis 1904. Lire le reste de cet article »
Une note de police rapportant la soirée anarchiste du 25 décembre 1896 à la brasserie Noailles fait état de la parution à Marseille d’un nouveau journal anarchiste. Lors de cette réunion : « Jules Cheylan déclare que le but du concert est de trouver des adhérents pour fonder un journal, L’Agitateur, dont le besoin s’impose et il engage l’assistance à acheter des brochures anarchistes et l’Almanach du Père Peinard en vente dans la salle ». Lire le reste de cet article »
Quoi de plus banal qu’un cimetière à la sortie d’un village, enserrant entre ses quatre murs ses indigènes morts pour la patrie ou morts pour rien ? A Reuilly pourtant, le boulevard des allongés constitue l’attraction touristique principale. C’est là que repose le célèbre aventurier, peut-être Arsène Lupin, devenu récemment prince des voleurs pour la presse locale. Lire le reste de cet article »
N°71, septembre 1954
Jacob, mon ami parfait
DES hommes vivent, mais les raisons de leur vie sont mortes ; des hommes meurent et leurs raisons de vie persistent. Alexandre Jacob était de ces derniers.
Déjà il m’écrivait voilà trois ans : « Le jour, ou l’heure, où je sentirai une défaillance, une inaptitude à pouvoir poursuivre le chemin, je trancherai sagement le problème de l’absurde. » Lire le reste de cet article »
Pierre Aron, n’a strictement rien avoir avec André son homonyme qui a activement participé à la campagne de libération de Jacob en 1925. Eugène Dieudonné nous apprend que le premier fut l’ami d’Albert Londres. Cet entrepreneur dirige la maison Marivaux qui fabrique des articles de décoration intérieure, écoulés entre autre par le magasin Le Printemps. Lire le reste de cet article »
Le célèbre reportage d’Albert Londres tient la France en haleine durant tout l’été 1923. Il n’est dès lors pas étonnant d’envisager un énorme succès de librairie un an après. Au bagne constitue certainement plus qu’un simple et vulgaire best-seller de bord de plage. L’ouvrage pose clairement la question de l’horreur carcérale. Historiquement, il est le point de départ d’un réel effet sur l’opinion publique. Et le reporter de conclure sa dénonciation du bagne par une lettre ouverte à Albert Sarraut, alors ministre des colonies, dans laquelle il en appelle à des changements radicaux : « Ce n’est pas des réformes qu’il faut pour la Guyane. C’est un chambardement général ». Le débat sur la suppression de ces camps de travail (Konzentration Läger en allemand) est bel et bien lancé. Lire le reste de cet article »
A l’image du Pourquoi j’ai cambriolé ? d’Alexandre Jacob, L’Homme de Sautarel prévoit et espère, comme lui, un monde meilleur. Le texte du bijoutier, accusé de recel et d’association de malfaiteurs, se marque donc par un messianisme révolutionnaire éclatant. Lire le reste de cet article »
Les cinq vols commis à Rouen par les Travailleurs de la Nuit en 1901 et 1902 mettent en relief l’efficacité de plusieurs brigades. Jacob est accompagné de Royère puis, un an et demi plus tard, de Bour et de Ferré. Ferrand cambriole d’abord avec Vambelle et Baudy en mars et en avril 1902. Pélissard l’accompagne en décembre de cette année. Lire le reste de cet article »
La première arrestation d’Alexandre Jacob, durant l’été 1897, n’est certainement pas le fruit d’une simple dénonciation. C’est pourtant ce que suggèrent Sergent, Thomas et Caruchet. C’est aussi l’avis bien des années plus tard de l’intéressé lui-même. Nous pensons pourtant l’affaire plus complexe qu’il n’y parait. Si les lois scélérates stoppent les ardeurs terroristes en France, le phantasme du drapeau noir perdure et le climat d’insécurité internationale (assassinat de Canovas del Castillo en Espagne) a vite fait de remettre la chasse aux anarchistes à l’ordre du jour. Lire le reste de cet article »
Robert Passas est né en 1926. La lecture d’un anarchiste de la Belle Epoque d’Alain Sergent impressionne fortement ce jeune instituteur de la Drôme, récemment marié à Josette Duc. Antimilitariste, libre-penseur, anarchiste et poète, Robert Passas ne peut-être que touché par le récit épique du biographe d’Alexandre Jacob. Robert écrit alors à Marius. Et Marius lui répond, prélude épistolaire d’une amitié indéfectible qui naît de la venue, en vélo, du premier à Reuilly durant l’été 1951. Lire le reste de cet article »
n. m. On appelle « délit » toute infraction à la loi, tout acte punissable de peines correctionnelles, Les infractions soumises à la délibération de la Cour d’assises s’appellent des «crimes ». Il y a plusieurs sortes de délits : 1° les délits publics qui provoquent une action judiciaire sans qu’aucune plainte particulière ait été portée ; 2° les délits réservés où l’appareil judiciaire ne se déclenche qu’à la demande de la partie lésée ; 3° les délits politiques. Lire le reste de cet article »