VOLS dans l’Eure 1903


4 mai 2008 par JMD

Le Crapouillot septembre 1939L’entreprise de démolition, telle qu’Alexandre Jacob la définit lui-même, connaît donc une productivité élevée. Elle fonctionne sur le travail en équipe, en brigade et par tournée. Celles du début de l’année 1903 sont à bien des égards révélatrices. Si le premier larcin est l’œuvre de Joseph Ferrand et d’une tierce personne (peut-être Gabrielle Damiens), Bour, Pélissard et Jacob s’occupent de ceux qui suivent en février, Ferré et Augain de celui d’avril. Lire le reste de cet article »

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Le procès d’Orléans, 24 juillet 1905


4 mai 2008 par JMD

le Républicain Orléanais 25 juillet 1905La relation du procès d’Orléans par la presse locale présente un double avantage. Elle nous permet en premier lieu de retrouver Alexandre Jacob et Royère, l’infirmier qui avait aidé l’anarchiste à s’évader de l’asile Montperrin d’Aix en Provence en 1900. Il s’agit là d’une des rares sources venant confirmer la narration que fait Alain Sergent de l’arrestation avortée par l’agent Couillot de l’illégaliste. Le Républicain Orléanais se complait alors à faire ce qui avait fait pour le procès d’Amiens, mais sur un jour seulement, un récit dramatico-comique du débat judiciaire offert dans la salle d’audience du palais d’injustice. Lire le reste de cet article »

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Les bons mots de Jacob à Orléans


3 mai 2008 par JMD

Le palais de justice d\'Orléans vers 1900Le procès d’Orléans s’ouvre le 24 juillet et se déroule en une seule journée. Il  ne revêt pas l’importance de la session des assises de la Somme. Pourtant il n’en constitue pas moins une sorte d’acte final où Jacob risque la peine de mort puisqu’il est jugé pour deux cambriolages (ceux de la rue de Chanzy et de Loigny) mais également pour tentative d’assassinat sur la personne de l’agent Couillot qui avait tenté en 1901 de l’interpeller. Marius Royère, complice et ami, n’échappe pas à la police. Arrêté et interné à la prison de Fontevraud, il y meurt le 6 février 1905. Jacob doit donc comparaître seul. Si la presse nationale semble avoir délaissée le procès d’Orléans ; pour celle du Loiret, en revanche, il y a là matière dans une affaire où elle attend les facéties et les impertinences du « célèbre bandit« . Lire le reste de cet article »

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Visions des îles du Salut


3 mai 2008 par JMD

catre des îles du Salut Anciennement nommées îles du Diable, du fait notamment des forts vents contraires obligeant les navires pris dedans à effectuer un long détour pour pouvoir retrouver leur trajet initial, les îles du Salut tirent leur nom de l’expédition guyanaise ordonnée par Choiseul en 1762. C’est là que viennent trouver refuge les colons survivants avant de regagner l’Europe le plus vite possible. 7000 personnes moururent rapidement de famine et d’épidémie. Cet archipel de trois petites îles (environ 69 ha) possède en effet un climat plus propice à l’installation humaine. C’est alors une léproserie avant de devenir à la fin du XIXe siècle la prison de haute sécurité de la colonie pénitentiaire. Les îles du Salut accueillent environ un millier de forçats. Lire le reste de cet article »

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PRISON (Encyclopédie anarchiste)


2 mai 2008 par JMD

logo livre anarchiste n. f. Vient du bas latin prensio, de prehensio : saisir, prise. Lieu où l’on enferme les accusés et les condamnés. On dit aussi : maison d’arrêt et de correc­tion. Fig. : Demeure sombre et triste. Ce qui enveloppe fortement : la gangue est la prison du diamant. Loc. : Triste comme la porte d’une prison. Lire le reste de cet article »

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VOL (Encyclopédie anarchiste)


2 mai 2008 par JMD

logo livre anarchisteLe droit de posséder est un droit naturel. Il fut tout d’abord commun. Par la suite des temps, il s’individualisa. Il fut commun dans les sociétés primi­tives ; chez les sauvages, il l’est encore.

Il a des bases légitimes, car il est corrélatif des besoins imposés par la nature :

I1 faut manger ;

II faut se reproduire ;

II faut jouir, autrement dit lutter contre le Mal dont la jouissance est l’antinomie.

Nécessité fait loi, d’où suit que le primitif a le droit de puiser dans l’ambiance ce qui lui est de première nécessité. Tout attentat à ce droit naturel est une spo­liation, un vol. Le sentiment commun de la défense a créé la propriété commune des armes, des habitations, des aliments. Même communisme chez certaines colo­nies animales. C’est l’esprit commercial, fonction de l’égoïsme et de l’ambition, qui, détruisant ce communisme anonyme, a créé le besoin individuel de posséder. Lire le reste de cet article »

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L’œil de la police picarde


1 mai 2008 par JMD

l\'oeil de la policeSi, à l’heure actuelle, il s’avère impossible de dire où se trouve le dossier d’instruction des « bandits d’Abbeville », il est en revanche heureux d’avoir pu consulter les dossiers des Archives départementales de la Somme et certains de ceux du fonds Moscou des Archives Contemporaines de Fontainebleau. Ceux-ci contiennent les rapports, presque réguliers, du commissaire Giraud d’Abbeville au préfet de la Somme et au Directeur de la Sûreté Parisienne. De 1903 à 1904, l’œil de la police picarde nous permet alors de suivre la difficile instruction menée par le juge Hatté, Lire le reste de cet article »

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La carte postale


1 mai 2008 par JMD

Carte postale Jacob, rectoPour financer sa campagne de soutien à Alexandre Jacob mais aussi pour alimenter ses caisses, le journal libertaire amiénois Germinal a édité en 1905 une série de cartes postales de Jacob et des autres Travailleurs de la Nuit. La carte postale s’inscrit alors comme un vecteur facile et efficace de la propagande par l’image. Mais elle peut aussi avoir un aspect ludique, informel et publicitaire. Lire le reste de cet article »

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BAGNE (l’Encyclopédie anarchiste)


30 avril 2008 par JMD

Garde Chiourme, Jean Normand            n m, (de l’italien bagno : bain). Lieu où étaient enfermés les forçats, dans un port. Lieu où, aujourd’hui, des condamnés subissent encore la peine des travaux forcés : Guyane, Nouvelle Calédonie. – Notons ici quelques détails principaux sur l’historique des bagnes. Lire le reste de cet article »

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Vols en Bretagne


30 avril 2008 par JMD

Rennes vers 1900Des vols Louis, Buissot et Drouin, commis à Rennes au début du mois de septembre 1901, la justice picarde ne retient à charge que les deux premiers. Ils sont abordés lors de la deuxième audience du procès d’Amiens (8-22 mars 1905). Les trois cambriolages sont pourtant caractéristiques du choix politique des victimes sociales des Travailleurs de la Nuit. Lire le reste de cet article »

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L’HUMANITE 1951


29 avril 2008 par JMD

L\'Huma, 1950, sans dateQuarante-six ans après le procès d’Amiens, L’Humanité évoque à nouveau Alexandre Jacob à l’occasion de la sortie d’Un anarchiste de la Belle Epoque. Nous ne savons pas la date exacte de cet article. L’organe officiel du parti communiste oublie de rappeler que son auteur, Alain Sergent, fréquenta assidûment avant guerre les rangs des moscovites de Saint Denis pour aller finalement rejoindre ceux du PPF puis du MSR. Il est vrai qu’avant guerre, Sergent s’appelait Mahé. Et si la feuille rouge apprécie néanmoins la prose du biographe, l’anarchisme de Jacob ne pouvait bien sûr qu’être d’opérette, négatif, sans valeur réelle, s’effaçant au profit de l’image d’un dangereux et inquiétant bandit, tueur de flic qui plus est. Lire le reste de cet article »

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L’HUMANITE 1905


29 avril 2008 par JMD

L\'Humanité Une du 18 avril 1904Lorsque paraît le premier numéro de L’Humanité, le 18 avril 1904, grâce notamment aux subsides de la bourgeoisie dreyfusarde, Jean Jaurès entend bien faire de ce « journal quotidien socialiste » un instrument d’unification des gauches françaises une feuille d’information défendant ouvertement la laïcité et la classe ouvrière. Malgré des débuts prometteurs, l’année 1905 s’annonce sombre pour le journal. Son tirage ne cesse de chuter. Si nous pouvons y retrouver la plume d’Octave Mirbeau, les sympathies libertaires s’y font pourtant rares. Lire le reste de cet article »

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Alexandre Jacob, anarchisme et changement social


29 avril 2008 par JMD

Gaetano Manfredonia, Anarchisme et changement social Gaetano Manfredonia est docteur en histoire et professeur de sciences économiques et sociales en lycée. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les mouvements anarchiste et ouvrier dont La Chanson anarchiste en France des origines à 1914 (L’Harmattan, 1997) et L’Anarchisme en Europe (collection « Que sais-je ? », PUF, 2001). Tout en proposant une histoire originale et inédite du mouvement anarchiste, Gaetano Manfredonia analyse l’idée de changement social par le prisme d’une nouvelle typologie du monde libertaire, dont Jean Maitron entrevoyait le déclin, pour ne pas dire l’échec, du fait d’une « dispersions des tendances ». Et Manfrédonia, dans Anarchisme et changement social, (Atelier de Création Libertaire, juin 2007) de nous prouver que c’est tout le contraire qui se produit. La multiplicité des initiatives libertaires que l’on peut ranger dans trois tendances aux limites volontairement perméables (insurrectionalisme, syndicalisme et éducationnisme-réalisateur) engendre bien le dynamisme d’un mouvement qui réussit à survivre à toutes ses crises. Et même à se renforcer. Quelle place donner alors à Alexandre Jacob ? Comment situer sa déclaration « Pourquoi j’ai cambriolé » ? Lire le reste de cet article »

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Pourquoi j’ai cambriolé ?


28 avril 2008 par JMD

Germinal, n°11, 19-25 mars 1905Nous ne pensons pas qu’Alexandre Jacob ait pu prononcer cette déclaration dans la salle d’audience du palais de justice d’Amiens. Alain Sergent place cette profession de foi anarchiste lors de la troisième séance du procès d’Amiens. La presse nationale ni même le divers rapports de police que nous avons pu consulter ne l’évoquent cependant. Elle est toutefois publiée dans le n°11 du journal libertaire amiénois Germinal, en date du 19 au 25 mars 1905, numéro entièrement consacré aux travailleurs de la Nuit. Elle s’étale alors en première page et est titrée : « Jacob devant nos ennemis ». Lire le reste de cet article »

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Bernard, Marius, Robert et Josette


28 avril 2008 par JMD

Bernard ThomasMarius Jacob dans sa maisonJosette PassasRobert PassasBernard Thomas a écrit deux biographies d’Alexandre Jacob. Force est de constater que la première, qui date de 1970 et qui, comme le fait remarquer l’Insomniaque en 1995, présente le mérite de faire connaître l’anarchiste aux générations post-soixante-huitardes, inspire largement et ne diffère guère de la seconde publiée en 1998. Quelques mots ont été changés. Quelques titres de chapitre aussi. Seule la fin a été radicalement modifiée. Lire le reste de cet article »

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