Marius BAUDY


9 avril 2008 par JMD

BAUDY Marius Antoine Joseph (dit Oulié)

Né le 18 octobre 1875 à Grospierre (Ardèche), mort le 2 janvier 1912 à Saint Jean du Maroni (Guyane), ouvrier sculpteur, anarchiste illégaliste.

Marius Baudy, Le Monde illustré 25 mars 1905Marius Baudy rédige ses « mémoires » en prison en 1905. Il espère ainsi échapper à la route du bagne. Cette relation d’une vingtaine de pages dresse alors le parcours d’une jeune homme, orphelin de père, anarchiste par conviction, voleur par nécessité. Lire le reste de cet article »

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Jacob dans l’impasse


9 avril 2008 par JMD

DE LA REPRISE NON-INDIVIDUELLE

ET A DES FINS COMMERCIALES D’UN MEC BIEN

A Reuilly, \

Samedi 23 octobre 2004. Reuilly. 15 km au Sud de Vierzon. Un trou du cul du monde parmi tant d’autre. 17h15. Claude Nerrand, président de l’office du tourisme local, et Patrick Bertrand, adjoint au maire d’une commune sans étiquette et pourtant renommée pour son gros rouge qui tache, dévoilent une plaque de rue. Assistance peu nombreuse. L’impasse porte désormais le nom de Marius Jacob.

La mode est à la commémoration. Argument facile et publicitaire. Il y a 60 balais, les tommies nous libéraient des sicaires de tonton Adolf. Les étals des marchands du temple de la culture regorgent de bouquins sur l’événement. Il y 50 piges « le dernier des grands voleurs anarchistes » (dixit le Dictionnaire Biographique du Mouvement Ouvrier Français de Jean Maitron) se donnait la mort par injection de morphine et par inhalation de gaz carbonique dans sa maison du hameau de Bois Saint Denis à Reuilly, petit village berrychon. Lire le reste de cet article »

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Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur, Portrait d’un anarchiste (1879-1954)


7 avril 2008 par admin

Honnête ? « Qui est conforme ou qui se conforme aux règles de la morale, de la probité, de la loyauté » nous dit le Petit Larousse. Mais de quelle morale peut-il s’agir dans une société régie par le capitalisme triomphant et soutenue par le principe de la lutte des classes ? « Qui ne vole pas, ne fait ni escroquerie, ni détournement » ajoute le Petit Robert. Hypocrite et légale ambiguïté qui transforme l’honnête homme en mouton social, en bon citoyen. Ce à quoi le non citoyen Jacob Alexandre Marius (1879-1954), ex matricule 34777, peut répondre en 1932 : « Il y a une erreur, disons le mot, un mensonge capital. Celui-ci : la délinquance est l’exception, l’honnêteté la règle. » Loin, très loin des clichés de l’extraordinaire aventurier, l’histoire de l’honnête Travailleur de la nuit, du « cas témoin de l’illégalisme » (selon l’expression de l’historien Jean Maitron) s’inscrit de toute évidence dans le cadre d’une guerre sociale pensée et menée au nom de l’idéal anarchiste à la fin du xixe siècle, une époque que d’aucuns à fortiori ont osé qualifier de Belle. Lire le reste de cet article »

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