Aphorismes d’un été jacobien
samedi 23 juillet 2016 par JMD
On ne va pas rechigner sur une aussi sympathique recension ; on ne va pas pinailler sur les quelques errements historiques commis par le père Noël dans les colonnes du n°52 de Siné Mensuel, avril 2016. Tout au plus, pourrions-nous relever l’oubli d’Alexandre Jacob l’honnête cambrioleur paru à l’Atelier de Création Libertaire huit ans plus tôt. Une Bd, deux livres ? Trois raison d’aimer Jacob sur le sable chaud ou ailleurs. Et sous les pavés, se lèveront des armées de Travailleurs. Vive les enfants de Cayenne et du Gloupier. Lire le reste de cet article »
Luminothérapie ? Un gros blues hivernal vous étreint amis Jacoblogueurs et les grèves à la SNCF n’y sont pour rien. Normal. On est dans l’hémisphère Nord et, dans l’hémisphère Nord, vos jours sont plus courts que vos nuits à cette période de fins d’agapes. Un besoin d’évasion vers des cieux nettement plus ensoleillés alors que vos dents du fond baignent encore dans le foie gras, les huîtres chaudes et autres ripailles festives d’inspiration judéo-crétines, alors que l’impérieux devoir salarié vous invite à reprendre ce collier qui gratte le cou et sape le moral ? Une bonne dose d’honnête crème anti-UV, de malicieux mais néanmoins honnêtes gamins, un livre tout aussi honnête sur qui vous savez qui n’est pas qui vous savez, et voilà nos honnêtes reporters en honnête culotte courte et en chasse d’honnêtes clichés pour le Jacoboquizz de décembre dernier. Honnête quoi ! Lire le reste de cet article »
Un gros, très gros paquet d’anarchie à péter sous le sapin, à côté du pieu, sur le canapé, sur la table basse ou partout ailleurs. C’est ce que propose notre maison mère et l’offre N°2 de l’Atelier de Création Libertaire vous permet même d’acquérir Alexandre Jacob l’honnête cambrioleur pour 14€ (soit 12€ + 2€ de frais de port). Alors, ami(-e) jacoblogueur (-euse), qu’attends-tu ? Pour commander, c’est pignement bête, tu vas sur le site de l’ACL (en cliquant sur les liens de ce joli texte) et tu suis les consignes. Le cadeau est valable jusqu’au 31 décembre. Jusqu’à cette date itou, Les éditions de La Pigne poursuivent leur souscription pour Si tu veux te changer en gomme, le superbe livre de chansons et de Pomme d’Eric Mie (soit 9€ l’unité, 25€ les 3 ou encore 40€ les 5). Tu as donc aussi le temps de mettre un A qui clignote au sommet de ton épineux enguirlandé. Bonnes et heureuses fêtes libertaires. Et vive les enfants d’Cayenne ! Lire le reste de cet article »
Cela faisait longtemps au Jacoblog que l’on n’avait pas proposé un petit jeu de derrière les fagots. Certes non, vous ne gagnerez pas un voyage dans les cellules de la réclusion sur l’île Saint Joseph. On ne vous offrira pas non plus un vol charter sur Nevers, sur Chartres, sur Meaux, sur Saint Quentin, sur Coulommiers ou encore sur Alençon. Vous ne toucherez pas le jackpot en fouillant une très hypothétique aiguille creuse à la recherche d’un quelconque trésor des rois de France. Ni même la dernière et superbe BD de Vincent Henry retraçant la geste non lupinienne de l’honnête homme pratiquant l’illégalisme. Vous pouvez, à l’instar de Charles Bernard, délatter qui vous voudrez, on ne vous refilera aucun indice propre à deviner où nos honnêtes reporters (Clem Tespoches, le Bab et Basiloose Golden) ont trimballé l’honnête cambrioleur. De toute façon, et comme à l’accoutumée, il n’y a rien à remporter. Vous donnez vos réponses en commentaires et c’est tout. Quatre innocents petits clichés issus de nos honnêtes pérégrinations. Alors, faîtes chauffer vos méninges. Où peut-on lire l’honnête ouvrage ? Cela aide à digérer … surtout par ces durs temps à venir d’agapes où le droit de vivre ne devrait pas se mendier. Demandez le programme et jouez. Les réponses viendront avec la nouvelle année que l’on vous souhaite socialement chaude, heureuse et tout et tout. Vive les enfants de Cayenne ! Lire le reste de cet article »
C’était le mois de mai quand on les a parachutés sur un village français … Il pleut ? D’accord. Il y a des vaches rousses, blanches et noires sur lesquelles tombe la flotte. D’accord. Les filles ont les joues rouges. D’accord mais ce n’est assurément pas un endroit qui ressemble à la Louisiane. Cela n’a d’ailleurs pas empêché ceux de Pennsylvanie et d’ailleurs de venir y débarquer, puis y bouffer de la teutonne mitraille. Un jour ou l’autre, il avait fallu qu’il y ait la guerre. Tu l’auras compris, honnête jacoblogueur, nos honnêtes reporters en culotte courte s’en sont allés vers des contrées septentrionales, loin des chaleurs estivales, au pays des hommes du Nord, fiers descendants de vikings et mangeurs non moins fiers de clacos au lait cru. Ils voulaient voir si le caramel au beurre salé d’Isigny valait la réputation que le commun lui donnait ; voir si le Mont Saint Michel était du bon côté de la barrière, Couesnon d’une omelette de la vieille rombière qui mériterait bien une visite des Travailleurs de la Nuit. Trois œufs battus et un peu de crème fraîche pour 30 boules, c’est quand même une grosse insulte à la misère ! La guerre sociale, Jeannette, je te l’ai racontée et dans mon cœur j’ai toujours gardé … la mémoire d’un honnête cambrioleur nom d’une pince monseigneur. Vive les enfants de Cayenne … qui n’est pas en Normandie. Lire le reste de cet article »
Fermez les yeux. Fermez les yeux et imaginez qu’elle est là. Imaginez que le vieux monde a agonisé, que ses digues ont rompu sous les coups de boutoirs d’une horde de gueux conscientisés et résolus. Notre histoire fausse, ou plutôt pas encore réalisée, se passe en Anarchie, dans un temps futur et beau comme une utopie créatrice, un temps harmonieux et lumineux où les frontières ont été abolis, les gouvernements détruits, les inégalités et l’argent supprimés, les prisons ouvertes, puis brûlées, les crabes et autres chiens de garde de l’ordre libéral jetés à la mer. Ouvrez les yeux maintenant. Bien sûr, vous avez la tête pleine de vos souvenirs festifs et estivaux. Vous avez remisé les serviettes et les lunettes de soleil au placard. Vos souvenirs de plage, de montagne et de campagne engorgent votre PC. Vous avez oublié la misère sociale un temps, un court temps, un temps trop court. Ouvrez les yeux et vous comprendrez aisément que le droit de vivre ne se mendie pas, qu’il ne doit plus se mendier. Certains, comme l’honnête cambrioleur, l’ont pris et le principe du Vae Victis dans le contexte de guerre sociale a prévalu. Ils ont payé cher, très cher, leurs atteintes à la propriété. Jacob, voleur et anarchiste, en a réchappé. Le genre biographique nous intéresse ici parce qu’il nous permet plus d’entrevoir une époque, un contexte, un groupe humain, des pratiques politiques et sociales que de nous pencher de manière voyeuriste sur une vie qu’on l’on pourrait croire sortie toute droite d’un polar bien noir. Le Jacoblog reprend le collier et il n’est pas de servitude. Demandez le programme ! Lire le reste de cet article »