Articles taggés avec ‘affaire Dreyfus’
samedi 25 février 2017 par JMD
Antoine Cyvoct. Premier martyr de l’anarchie. Condamné à mort en 1883 puis, gracié, aux travaux forcés à perpétuité. Il a toujours crié son innocence dans l’attentat du restaurant L’Assommoir du théâtre Bellecourt à Lyon le 22 octobre de l’année précédente. 14 ans en Nouvelle Calédonie. Il revient de l’enfer du bagne en 1898 et est accueilli à Marseille par Sébastien Faure, quelques membre de l’équipe du Libertaire … et Alexandre Jacob. Laurent Gallet, a narré cette rencontre il y a quelque temps dans les colonnes du Jacoblog et livré en 2015 dans Machinations et artifices, paru à l’Atelier de Création Libertaire, une incroyable narration de l’histoire de Cyvoct à la suite d’un impressionnant travail de recherche. Et cette quête heuristique se poursuit encore … pour notre plus grand plaisir. Qu’est devenu Cyvoct après son retour ? C’est à Paris, dans l’effervescence de l’affaire Dreyfus, que nous le retrouvons à battre le pavé aux côtés de Charles Malato et d’Urbain Gohier et en train de crier Vive la Ré… Lire le reste de cet article »
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Tags: ACL, affaire Dreyfus, antidreyfusard, Antoine Cyvoct, Clovis Hugues, Cyvoct, dreyfusard, Emile Loubet, Félix Faure, L'Aurore, L'Intransigeant, La Presse, Laurent Gallet, Le Journal du Peuple, Longchamp, Machinations et artifices, Malato, Manifestation, Paris, Pouget, Rochefort, Sébastien Faure, Urbain Gohier
Publié dans Antoine Cyvoct |
samedi 10 octobre 2015 par JMD
Avril 1901. Cinq gamins assassinés, un père accusé qui n’a de cesse de clamer son innocence, Alain Denizet ne nous raconte pas simplement et seulement un fait divers rarissime dans les annales judiciaires ; il fait bien plus que cela. Ce n’est pas un polar. L’affaire Brierre, livre paru aux Editions de la Bisquine en mars dernier, est un de ces ouvrages d’histoire que l’on a du mal à refermer tant le plaisir de la lecture vous prend dès les premières lignes. Vous allez plonger dans cette France de la Belle Epoque qui s’industrialise et s’urbanise et qui surtout, à peu de frais, va chercher l’exotisme et le frisson dans les feuilles à cinq sous.
Corancez est un petit village d’Eure et Loir ; l’horreur du crime qui y est commis, parait pourtant si lointaine et si proche à la fois. Il soulève l’opinion publique et emballe la machine médiatique. Alors, sources à l’appui, patiemment, Alain Denizet démêle les fils d’une histoire complexe aux multiples rebondissements, met en relief les enjeux et l’écho d’un évènement qui dépasse largement la cadre bucolique troublé d’un coin de campagne. Comme Dreyfus – certains ont pu faire le rapprochement – Brierre est envoyé au bagne mais, contrairement au capitaine, il y finira sa triste vie, espérant en vain la révision de son procès. Lire le reste de cet article »
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Tags: affaire Brierre, affaire Dreyfus, Alain Denizet, assassinat, bagne, Belat, Belle Epoque, Brierre, Corancez, coupable, crime, Denizet, Des hommes et des bagnes, Editions de la Bisquine, Eure et Loir, fait divers, innocent, insécurité, Le Gaulois, Le Matin, le Petit Parisien, Léon Collin, opinion publique, presse, procès
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samedi 21 février 2015 par JMD
Eric Fournier est historien. Après avoir longtemps enseigné dans le secondaire, il dispense sa connaissance de l’histoire sociale et culturelle du XIXe siècle à l’université de Paris I la Sorbonne et porte un regard singulier et novateur sur cette période « des possibles » qui a vu aussi un honnête jeune homme de Marseille se muer en honnête cambrioleur. Avec l’ébouriffante Cité du Sang, ouvrage illustré par Gil et paru chez Libertalia en 2008, il nous emmène dans l’incroyable monde des bouchers de La Villette au moment de l’affaire Dreyfus. Cinq ans plus tard, Libertalia encore lui permet de livrer une étude lumineuse du souvenir des évènements parisiens de 1871. La Commune n’est pas morte. C’est alors une plume claire, non dénuée d’humour et d’engagement, dont nous vous conseillons fortement la lecture et qui a bien voulu ici répondre à nos dix questions autour bien sûr de l’affaire Dreyfus et du souvenir des Communards, mais aussi du métier d’historien. Lire le reste de cet article »
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Tags: affaire Dreyfus, Allemane, anarchisme, antisémitisme, boucher, Cluseret, Commune de Paris, crise politique, Eric Fournier, Faure, Fournier, Gil, Jacob, La Cité du Sang, La Commune n'est pas morte, La Villette, Lazarre, Libertalia, Lupin, marquis de Morès, mur des Fédérés, Péguy, Rochefort, Sorbonne
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samedi 8 février 2014 par JMD
L’affaire Rousset-Aernoult causa en 1912 un émoi certain dans la classe ouvrière et l’opinion publique. La campagne de presse en faveur du « héros de Djenan ad Dar » fut telle que certains ont pu l’assimiler à une nouvelle affaire Dreyfus en dénonçant à l’occasion l’horreur des bagnes militaires. « A Biribi c’est là qu’on crève » dit la chanson de Bruant. Darien avait en son temps révélé lui aussi le drame qui pouvait se jouer de l’autre côté de la Méditerranée chez les joyeux et autres punis de la Grande Muette. Emile Rousset (né à Lyon le 20 janvier 1883) en est revenu. Cet ouvrier terrassier fut envoyé en 1908 aux bat’ d’Af’ après avoir été condamné pour un seul vol. Il est mort en un jour de « juillet [1960] d’une tristesse automnale » et dans une indifférence presque totale. Il n’est pas mort oublié de tous. Louis Dorlet, dans le n°143 de Défense de l’Homme lui consacre une poignante nécrologie qui nous permet de rappeler que la France a aussi cherché à résoudre la question sociale en muselant ses réfractaires par l’éloignement ou l’élimination en Afrique du Nord. Lire le reste de cet article »
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Tags: Aernoult, affaire Dreyfus, Afrique du Nord, Alger, bagne militaire, Biribi, Bruant, chaouch, Comité de Défense Sociale, conseil de guerre, crapaudine, Darien, Défense de l'Homme, Djenan ad dar, Dominique Kalifa, Emile Rousset, général Rabier, la Vie Ouvrière, Le Matin, Marie Berthon, Médéa, mort, Oran
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samedi 16 mars 2013 par JMD
MALATO de CORNET Charles, Armand, Antoine.
Né à Foug (Meurthe-et-Moselle), le 7 septembre 1857 ; mort à Paris le 7 novembre 1938 ; correcteur à la Chambre des Députés ; écrivain ; publiciste ; militant libertaire ; franc-maçon.
Le père de Charles Malato – Antoine Malato de Cornet – était Sicilien ; combattant de la révolution italienne de 1848, il se réfugia à Toul et y épousa une Lorraine (Marie Louise Hennequin). Condamné après la Commune pour sa participation comme capitaine, il fut arrêté en 1874 puis déporté. Sa femme — qui devait y mourir — et son fils Charles, qui abandonna ses études de médecine, l’accompagnèrent en Nouvelle-Calédonie. Charles Malato, qui travaille sur le Caillou comme télégraphiste, fut un des rares, aux côtés de Louise Michel, à soutenir la révolte des Kanaks de 1878. Il revint en juin 1881. Lire le reste de cet article »
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Tags: affaire Dreyfus, Alexandre Jacob, Alphonse XIII, anarchie, Antoine Malato, Brésil, Charles Malato, Commune de Paris, De la Commune à l'anarchie, déportation, Emile Henry, Espagne, Gégout, Gustave Hervé, Jean Grave, Kanak, Kazenelson, Kropotkine, La Guerre Sociale, La Révolution Cosmopolite, Laisant, Les Joyeusetés de l'exil, Londres, Louise Michel, M. Pierrot, Malatesta, Malato, Manifeste des seize, Marie Louise Hennequin, Mémoires d'un libertaire, Nouvelle Calédonie, oncle Charles, Ortiz, Philosophie de l'anarchie, première guerre mondiale, prison, procès, rue de Rohan, Sainte Pélagie, Sébastien Faure, Temps Nouveaux
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