Articles taggés avec ‘Albert Londres’
samedi 13 septembre 2014 par JMD
La presse écrite a largement contribué à véhiculer une image déformée d’Alexandre Jacob. Elle n’est pas le seul support médiatique à s’être emparé d’un personnage qui a peu à peu investi le champ culturel. En 1983, le scénariste Etienne Serval écrit à Robert Passas, ami de l’honnête cambrioleur, pour lui faire part d’un projet de téléfilm. Il a obtenu ses coordonnées par le biais de May Picqueray. Mais la chaîne de télévision TF1 rejette un sujet estimé « merveilleux … mais trop cher »[1]. Du héros d’un roman vrai, nous passons facilement au personnage de fiction, au héros d’un vrai roman. Car la vie d’Alexandre Jacob autorise la multiplication des scénarios, des histoires à rebondissements ; permet de tourner dans de multiples décors ; accroît de manière conséquente le nombre de personnages secondaires. Lire le reste de cet article »
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Tags: Albert Londres, Alexandre Jacob, anarchie, Antoine de Caunes, Arsène Lupin, Arte, bagne, Bernard Thomas, Ca se discute, Camille Desfeuilles, Canard Enchaîné, Charles Diaz, Christine Bouteiller, Clarenson, Claude Nerrand, Dieudonné, Domniqiue Kalifa, Ecrits, Etienne Serval, France 3, Frédéric Tellier, Germinal, Guyane, Hors les lois et la servitude, Jean-Luc Delarue, Jean-Marc Berlière, Josette Duc, Karen Bruère, Ken Loach, L'Insomniaque, Laurent Malet, Laurent Termignon, les robins des pauvres, Lucienne Boyer, Maurice Leblanc, May Picqueray, Mazarine, Michel Mathurin, Olivier Durie, Peter Watkins, Pierre, Robert Passas, téléfilm, TF1, Thierry Binisti, Thomas Turner, Toute l'Histoire, Vassili Paléokostas, Zig Zag Café
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samedi 17 mai 2014 par JMD
Le témoin Jacob n’utilise pas son expérience pour sa gloire et son seul profit. C’est un homme, que l’Administration Pénitentiaire n’a pas réussi à briser et qui, depuis sa libération, le 31 décembre 1927, entend dire sa douloureuse expérience et écrire contre une institution totale qui annihile une liberté considérée ici comme un des principes fondamentaux de la pensée anarchiste et individualiste. Les quelques lettres échangées avec le député des Hautes Alpes Ernest Lafont, au début de l’année 1932, exposent le discours pénal et les théories judiciaires de l’anarchiste à l’occasion de la proposition de loi Sibille sur la peine des travaux forcés, proposition envisagée comme un cautère sur une jambe de bois par l’ancien fagot qui n’a ici rien perdu de son mordant. Lire le reste de cet article »
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Tags: Ader, Albert Londres, Alexandre Jacob, Amiens, bagne, condamnation, criminologie, député, docteur Rousseau, doublage, Ernest Lafont, Guyane, homosexualité, le Petit Parisien, Maurice Garçon, Maurice Sibille, prison, proposition de loi, relégation, résidence, Sibille, transportation, travaux forcés
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samedi 12 avril 2014 par JMD
La campagne de presse qui débute le 27 février 1925 dans les colonnes du Peuple, organe de la CGT, se poursuit dans celles du Quotidien. Elle aboutit cinq mois plus tard à la commutation de peine du forçat 34777. Mais cette grâce intervient aussi dans le contexte bien précis d’un critique généralisée du bagne. Marie Jacob a d’ailleurs rencontré Albert Londres à Paris. Ses appels à l’aide et au soutien trouvent alors de plus en plus d’écho. Toutes les tentatives de la mère courage, jusqu’à présent, s’étaient soldées par des échecs. Lire le reste de cet article »
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Tags: 34777, Albert Londres, Alexandre Jacob, Alric, Anatole de Monziee, André Aron, bagne, Boulard, Chanel, Charles Debierre, commandant Cruccioni, Francis Million, Guyane, îles du Salut, Le Bonnet Catalan, Le Peuple, Le Quotidien, libération, Louis Roubaud, Louis Rousseau, Marie Jacob, Painlevé, Paris, Pasqualini, Pierre Laval, Prével, Romanitza, Saint Laurent du Maroni, Saint Nazaire
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samedi 29 mars 2014 par JMD
Jean-Lucien Sanchez travaille sur l’histoire pénale et coloniale de la Troisième République. Avec A perpétuité, sorti en 2013 chez Vendémiaire, il vous invite à un voyage de 384 pages dont on ne revient pas forcément indemne. Vous rencontrerez les quelques 17000 incorrigibles de la petite délinquance que la loi du 27 mai 1885 promettait à une disparition rapide et certaine sous le sunlight des tropiques de la France ultramarine. Vous côtoierez le bas-fond des bas-fonds, le monde des pieds-de-biche. Vous sentirez sur vous l’odeur des corps anémiés et meurtris par la faim, la chaleur, les maladies, les coups, le travail forcé. Vous sentirez, vous approcherez, vous toucherez, vous verrez cette œuvre d’exclusion et de mort légale que fut la relégation. « C’était l’oubliette de la République, le réceptacle de toutes les misères sociales, le résidu des ‘hommes tarés’ » écrit Dominique Kalifa dans son compte-rendu pour le journal Libération en date du 06 février 2013. On peut y rajouter aussi les femmes, même si elles ne furent que 509 entre 1887 et 1905 à échouer dans la colonie pénitentiaire. Point de voyeurisme pourtant dans cette étude au style simple, limpide, clair, mais une histoire sombre et oubliée qui, à n’en pas douter, fera date dans la connaissance des bagnes de Guyane. Car la relégue n’avait jamais été à ce point aussi bien révélée. L’auteur raconte des vies perdues comme celles d’Henry Marty et de Philippe Martinez dont les souvenirs qu’il a préfacés ont paru aux éditions Albache en 2011. C’est peu dire que nous vous conseillons fortement la lecture de ces deux livres de Jean-Lucien Sanchez qui a bien voulu répondre ici à quelques-unes de nos questions. Lire le reste de cet article »
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Tags: A perpétuité, Albache, Albert Londres, bagne, camp, chantier forestier, Colombe de Dieuleveult, délinquance, Dominique Kalifa, Frank Sénateur, Gaston Monerville, Guyane, Henry Marty, incorrigible, Jean-Lucien Sanchez, Les derniers forçats, libération, loi du 27 mai 1885, multirécidiviste, Péans, Philippe Martinez, relégation, Saint Jean du Maroni, Saint Laurent du Maroni, transportation, Vendémiaire
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samedi 8 mars 2014 par JMD
Les combats du quinquagénaire Jacob ont évolué. Qu’elle soit métropolitaine ou coloniale, il s’agit désormais pour lui de dénoncer l’horreur carcérale. A l’appui de sa douloureuse expérience et nanti d’un savoir presque universitaire dans le domaine de la justice criminelle, l’ancien fagot n’a de cesse depuis sa libération le 30 décembre 1927 de révéler le monstre bagne et d’apporter son soutien à ses anciens camarades d’infortunes. Il n’est en rien cet homme brisé, usé, fatigué que ses deux biographes romanciers ont imaginé. Bien au contraire, les quelques sources dont nous disposons nous montrent un homme actif utilisant ses réseaux et ses contacts pour faire avancer son combat contre les prisons, contre toutes les prisons. C’est lui qui s’occupe de faire publier le Médecin au bagne de son ami Louis Rousseau en 1930. C’est encore lui qui participe à des conférences en 1929 à Paris sur ce qu’il a pu subir en Guyane. C’est enfin lui qui donne cette année-là dans le numéro 4 du Réfractaire, organe de la Ligue internationales des Réfractaires à toutes guerres dans lequel nous pouvons trouver les signatures de Sébastien Faure, de Victor Méric, de Georges Pioch ou encore de Julien Le Pen , un article jamais réédité depuis et réclamant le retour en métropole d’un « homme-cloporte », « injustement, iniquement condamné » le 5 mai 1908 par le conseil de guerre de Tunis à vingt ans de travaux forcés. Lire le reste de cet article »
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Tags: Administration Pénitentiaire, Albert Londres, Alexandre Jacob, bagne, Cellule, Chanel, Guyanee, Le Pen, Le Réfractaire, libération, Ligue internationale des réfractaires à toutes guerres, Paul Roussenq, Pioch, réclusion, Saint Gilles du Gard, Sébastien Faure, travaux forcés
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samedi 15 février 2014 par JMD
Marianne Enckell
Gavroche n°50, mars-avril 1990
UNE RÉVOLTE AU BAGNE
Le récent ouvrage de Michel Pierre, Le Dernier Exil, histoire des bagnes et des forçats (Découvertes Gallimard, 1989) est une compilation large, et largement illustrée, de la mince littérature existant sur les bagnes français. On peut s’étonner de la désorganisation et de l’approximation de la bibliographie (ordre, dates et lieux d’édition fantaisistes, absence de quelques «classiques») et de la chronologie. C’est notamment à partir d’avril 1887, et non de 1888, que les transportés reprennent le chemin de Cayenne, partant de Toulon avant de s’embarquer à Saint-Martin-de-Ré.
Hommage soit rendu à Albert Londres pour avoir dénoncé l’infamie de la Guyane. Mais on oublie trop souvent, même en une année de commémorations, Joseph Reinach et la Ligue des droits de l’homme. Dans le cadre de la campagne en faveur de Dreyfus, ils prirent la défense de cinq anarchistes condamnés injustement à leurs yeux: des « condamnés de droits commun, qui sont, en réalité, des condamnés politiques; qui ont été frappés par la justice, non pour des faits précis, mais en raison de leurs opinions : qui sont au bagne et n’y devraient pas être » (Rapport sur les cas de cinq détenus des Iles du Salut (île Royale) : présenté au Comité de la Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen par M. Joseph Reinach et adopté à l’unanimité par le Comité ; Paris : P- V. Stock, éditeur, 1899). On attirait ainsi pour une des premières fois l’attention sur la « guillotine sèche ». Lire le reste de cet article »
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samedi 20 avril 2013 par JMD
Marie Jacob
Née à La Crau (Var) le 08 juillet 1860,
Morte à Reuilly (Indre) le 18 juin 1941
Marie Elisabeth Berthou, une fille de la Provence pour Alain Sergent[1]. La mère d’Alexandre Jacob est finalement assez peu connue, confinée généralement dans une espèce de second rôle alors que son existence est si inséparable de celle de l’illégaliste que l’une ne peut réellement pas se comprendre sans l’autre. Mère courage aussi ; sans elle, le matricule 34777 aurait fini sa vie au bagne. Elle est un pivot, elle est un soutien indéfectible ; elle est une mère et, au-delà du lien oedipien qui unit les deux êtres, c’est une vie extraordinaire et une personnalité originale qui s’offrent à nous. Lire le reste de cet article »
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samedi 29 décembre 2012 par JMD
Claude et Marius 5
Jacob est un voleur et la morale réprouve l’atteinte à la propriété. Il doit payer ses crimes. Raconter les péripéties du matricule 34477 + 300 peut devenir un exercice difficile car l’homme puni peut revêtir les habits du héros dans une institution pénitentiaire dont le seul but serait l’élimination de sa « clientèle ». L’espérance de vie du fagot à son arrivée en Guyane n’est que de cinq ans. Le bagne et ses joyeusetés sont ainsi au programme du cinquième et avant-dernier article de la série qui, dans les colonnes de La Nouvelle République du Centre Ouest, tente de faire connaître aux Reuillois leur gloire locale, même si celle-ci n’est pas du cru. Inspiré du Jacob de Bernard Thomas paru chez Tchou en 1970, le propos de Claude Nerrand n’en oublie pas moins de véhiculer la même imagerie carcérale, les mêmes édifiantes aventures, les mêmes souffrances … et les mêmes erreurs. Ici, l’honnête cambrioleur, devenu la bête noire de l’AP, n’est plus Arsène Lupin mais ressemble beaucoup à Latude ou, mieux encore, à Chéri-Bibi. L’histoire doit forcément avoir une fin heureuse sans quoi il n’y aurait pas de gloire locale. L’enfermé est libéré ici en 1928 … soit un an après sa sortie de la prison centrale de Fresnes !!! Lire le reste de cet article »
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samedi 18 juin 2011 par JMD
Au début de l’année 1925, Francis Million du Peuple et Louis Roubaud du Quotidien orchestrent pendant un peu plus d’un mois une intense campagne de presse en faveur de la libération du forçat matricule 34777. S’appuyant sur de nombreux témoignages, dont en particulier ceux du Docteur Rousseau, de l’ancien gestionnaire des îles du Salut Alric et surtout du fameux Albert Londres, les deux journalistes insistent dans leurs papiers sur l’expiation du criminel Jacob dont ils ne nient pas les malfaisantes atteintes à la propriété. Ils mettent d’abord et surtout en avant la douleur, l’œdipienne et fiévreuse attente, l’incroyable ténacité de la génitrice. Louis Roubaud peut ainsi rapporter le propos aimant du fils : Une mère, vois-tu, c’est l’humanité. Marie Jacob n’a en effet jamais cessé d’envisager le possible retour de son bagnard de fils et s’est toujours battu pour arriver à ses fins. Lire le reste de cet article »
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samedi 16 avril 2011 par JMD
Nécro du bagne
Chronique d’une mort lente annoncée. 17 juin 1938, le président de la République Albert Lebrun signe le décret-loi qui sonne le glas du bagne. Le texte fait suite au rapport du président du conseil Edouard Daladier qui, le même jour, souligne l’échec latent de l’institution pénitentiaire et surtout l’image négative de la Guyane qui en découle. Lire le reste de cet article »
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Tags: albert Lebrun, Albert Londres, Alexandre Jacob, Armée du Salut, bagne, décret, Edouard Daladier, Ernest Laffont, Guyane, Jacob Law, loi, Michel Pierre, relégation, Sibille, Struthoff, transportation
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samedi 20 novembre 2010 par JMD
Michel Pierre
Bagnards
La terre de la grande punition
Collec. Autrement, 2000
Tatouages et tatoués
p.120-122 : Le nombre de tatoués est important dans la clientèle des prisons et des bagnes. II est rare (surtout à la fin du XIXe siècle) de rencontrer un forçat qui ne porte point sur Ie corps quelque dessin ou devise. Un article du régiment des pénitenciers précise pourtant: « II est formellement interdit aux transportes de transformer leur signalement au moyen de tatouages, de cicatrices provoquées, etc. » Lire le reste de cet article »
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mercredi 6 janvier 2010 par JMD
Une fois encore le nouveau numéro de la revue A Contretemps brille par les analyses développées. Parmi elles, on pourra se délecter des fumeux rapports d’indicateurs policiers, répondant aux doux et très anonymes noms de Caraman, Guillaume et Omnibus, chargés par la préfecture de police de Paris de la surveillance du très remuant Enrico Malatesta. Ce dernier donne alors à la revue qu’anime Freddy Gomez un non moins intéressant point de vue sur un des ses « vieux amis » : Pierre Kropotkine. Passent alors à la moulinette d’une critique aigüe et affinée, comme il est de tradition dans cette feuille ne vivant que des abonnements parce qu’ « A Contretemps n’a pas de prix, juste des frais », nombre de livres ayant pour la plupart l’anarchie en toile de fonds. Et dans ce cadre, A Contretemps fait la recension de l’Enfer du bagne de Paul Roussenq réédité chez Libertalia. Lire le reste de cet article »
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dimanche 13 décembre 2009 par JMD
C’est en 1927 qu’Albert Londres retrouve le matricule 41143 à Rio. Brésil. Eugène Camille Marie Dieudonné aurait pu y vivre en toute tranquillité si les autorités françaises n’avaient multiplié les démarches pour qu’on leur rende leur fugitif. L’impossible quatrième braqueur de la rue Ordener à Paris (21 décembre 1911), est devenu un paisible menuisier. Presque sans histoire. Lire le reste de cet article »
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mercredi 18 novembre 2009 par JMD
Ce n’était certes pas l’affluence du Grand Soir même si « dans l’amphithéâtre du lycée Jules Ferry, le public se plait toujours à découvrir les conférences Budé ». Malgré tout, nous pouvons constater la qualité des questions posées par un auditoire composé d’une trentaine de personnes. Des questions sur Biribi, sur les femmes au bagne, sur les cachots de Saint Joseph, sur les souvenirs du bagne de Roussenq, réédités par Libertalia … L’article du journal local, rendant compte de la conférence Budé à Saint Dié vendredi dernier, ne dit néanmoins pas notre volonté de démontrer un univers concentrationnaire précurseur des goulags et autres camps de concentration, un des aspects certainement pas positif de la colonisation à la française. L’Inco a vécu cela. Où il est écrit aussi que les malheurs de Paul précèdent ceux de Sophie. Lire le reste de cet article »
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dimanche 1 novembre 2009 par JMD
Mot d’argot servant à désigner l’ensemble des formations disciplinaires et pénitentiaires de l’armée française. Ces formations sont : 1° Les Compagnies de Discipline ou Sections Spéciales de Correction ; 2° Les Ateliers de Travaux Publics ; 3° Les Pénitenciers Militaires.
Les Compagnies de Discipline ont été créées par ordonnance royale de 1818, pour recevoir les soldats qui, sans avoir commis de délits justiciables des Conseils de Guerre, persévèrent néanmoins, par leur insubordination ou leur « déplorable » conduite, à porter le trouble et le mauvais exemple dans les corps dont ils font partie. Lire le reste de cet article »
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Tags: Aernoult, Albert Londres, atelier de travaux publics, Bat d'Af, Biribi, compagnie de discipline, Darien, Encyclopédie anarchiste, Jacques Dhur, Jean Marestan, pénitencier militaire
Publié dans Encyclopédie anarchiste |