Alors que la presse nationale a quelque peu ignoré en 2008 la sortie de Alexandre Jacob l’honnête cambrioleur préférant, quatre ans plus tard dresser des lauriers au très critiquable Alexandre Marius Jacob le forçat intraitable de Jacques Colombat, force est de constater que les feuilles transalpines ont largement couvert la parution de Rubare per l’anarchia des éditions Eleuthera au mois de septembre 2012. Le mardi 06 novembre de cette année, le quotidien Vosges Matin reprenait à son tour mais sans tomber dans un quelconque syndrome lupinien, l’information que l’on pouvait trouver, entre autres, dans Le Corriere della Sera (16 septembre 2012) ou encore dans la Stampa (13 octobre 2012). Il ne reste plus alors à « espérer » que l’ouvrage paraisse en version française. En attendant, ami jacoblogueur, tu peux éventuellement te procurer le livre en visitant le site d’Eleuthera ou bien en nous envoyant un petit message (voir rubrique Nous contacter ?). Lire le reste de cet article »
Nous pourrions nous réjouir de la publicité faite à l’honnête cambrioleur à l’occasion de la sortie aux éditions Riveneuve de l’ouvrage du cinéaste Jacques Colombat. Invité ici, convié là (et notamment par la Bibliothèque sociale de Merlieux dans l’Aisne le 19 avril dernier), l’auteur parle d’Alexandre Marius Jacob, le forçat intraitable. Seulement, on peut légitimement se demander s’il a vraiment quelque chose à dire tant l’ouvrage commis enfonce maladroitement des portes de connaissance, hélas pour lui, déjà ouvertes. Lire le reste de cet article »
Des canaux, des sabots, des vélos et des serres à gogo. On cultive aussi bien le stéréotype que les tulipes dans l’autre pays du fromage. Plongée par les bons soins de l’honnête webmestre des Éditions de La Pigne jusqu’au cœur même de Delft et après avoir miré le caustique trou du 1er meurtre par balle de l’histoire du crime (Guillaume d’Orange est assassiné en 1584), notre honnête reporter a pu constater que l’on ne met pas que l’édam en vitrine et en hublot. Elle n’a pas croisé à Amsterdam de marins qui s’cament ni de cuillères percées. Elle a, au détour des rues, croisé d’étranges pigeons devant les coffee shops et d’autres pas pigeons et plus littéraires s’instruisant sur la reprise individuelle et sur le cambriolage considéré comme un des beaux arts, un de ceux que l’on enferme pas dans un musée. Peut-être roucoulaient-ils sur un vieil air de Parabellum, toujours survitaminé, où il est question d’atomiser la ville chantée par Brel, Béart et consort. Lire le reste de cet article »
Depuis notre plus tendre enfance, on nous surine que le moulin du meunier va trop vite. Parce que la grosse feignasse a décidé de se taper un honnête roupillon, il risque fort depuis des temps immémoriaux de foutre en l’air la précieuse production de farine. Mais, ce que ne nous dit pas la si manichéenne comptine c’est bien le pourquoi du comment. Pourquoi un brave travailleur en arrive-t-il à plonger du côté de chez Morphée ? Le travail tue et c’est une évidence qu’il n’a jamais rendu libre qui que ce soit. Il éreinte, il épuise, il assèche les forces créatrices. Comment Monsieur van X – c’est ainsi que nous l’appelleront pour préserver son anonymat – a-t-il réussi à s’endormir ? Le bougre s’adonnait à de bien étranges lectures pour adoucir et oublier son triste sort ! Il faut, nous dit-on en histoire, aller à la source pour dénicher la réponse, aussi surprenante puisse-t-elle être. Le moulin de Valk à Leiden, la ville natale de Rembrandt, a été construit en 1743. C’est là, sous un improbable ciel bleu et parmi les pièces exposées, que notre honnête reporter est venu chercher l’incroyable et anachronique explication. Lire le reste de cet article »
Quand les fils de novembre nous reviennent en mai, il arrive parfois qu’ils aient tendance à squatter jusqu’ en juillet. Et même plus loin encore si affinités. Pluie, vent. Pluie, vent. Et pluie aussi. Frida la blonde, sur son dernier terrain vague, entre les vagues de dunes, de béton rempli de tags, et la mer du Nord qui ne dépasse guère les 17°C, s’est chopée un des ces rhumes à faire tourner les pales des moulins de Hollande, perdue qu’elle était dans ses lectures où une bande d’honnêtes travailleurs ont descendu l’Escaut sous un ciel si bas qu’il fait l’humidité sur ce plat pays qui est le leur aussi. Car la propriété qui ne reconnait pas les frontières, c’est le vol et le droit de vivre ne se mendie pas. Il se prend ici et ailleurs. Frida, ou s’appelait-elle Margaux, a laissé traîner son honnête livre et a pris son rhume en grippe à l’aide de rasades de korenwinj. Lire le reste de cet article »
Il est plaisant, parfois mais pas trop quand même, de plonger dans l’histoire, ou plutôt la préhistoire, en carton pâte … et c’est même mieux avec de la fibre de verre. il n’y a alors plus qu’à se laisser bercer par ce grand spectacle pour touristes en culotte courte en remontant le temps avec ses nu-pieds sur plus de cinq milliards d’années. Au Dino-Zoo de Charbonnières les sapins, on ne fait justement pas les choses en petit. Non Madame ! Spielberg peut même aller se rhabiller. Oui Môssieur ! Nous savons désormais que, bien avant que l’homme ou l’un de ses lointains ancêtres ne posasse ses patounes par terre après être descendu de l’arbre pour évoluer façon Darwin, T-Rex et autres monstrueux sauriens se nourrissaient d’une façon bien singulière. Nous n’avons point cependant rencontré de Jacobosaures. Des années, des éternités plus tard selon Marty Mac Fly et Emmett doc’ Brown, reprendra à son compte ses saines et honnêtes lectures. Coppens peut retourner Lucy dans sa tombe ! par notre honnête reporter. Lire le reste de cet article »
Nous ne sommes soumis, c’est certain, à aucun diktat publicitaire, qu’il soit ou non mondialisé. Force est de constater toutefois que certaines marques ont imprimé la vie de générations de consommateurs avant même que l’on ne parle de réclame. Il en est même qui, nées à la pas très Belle Epoque ou dans l’Entre-deux-guerres, ont depuis intégré le champ du culturel, légitimant de manière tout à fait malhonnête des fortunes acquises sur l’exploitation de la masse prolétarisée. Qui, par exemple, ne s’est pas gavé, enfant, de portions de ce fromage fondu triangulaire, uniquement pour avoir l’image autocollante fournie avec la boite ronde en carton qui, aux origines était métallique ? La fameuse boite, reconnaissable entre toutes, doit aussi son succès à la joviale ruminante apparaissant toute rouge sur son couvercle. De passage à Lons le Saunier, notre honnête reporter a ainsi pu répondre à l’existentielle et fondamentale question : pourquoi la vache qui rit rit ? Nous comprenons de fait son hilarité à la suite de la prise de connaissance du coup du Mont de Piété, de celui de la rue Quincampoix, ou encore à la lecture des magistrales et caustiques réparties d’un honnête cambrioleur jugé à Amiens pour ses formidables atteintes à la propriété. Étonnant non ? Lire le reste de cet article »
Est-il besoin, au risque de nous voir attribuer un point Godwin par quelques-uns de nos gentils détracteurs, de citer cet infâme baron qui, en juin 1936 à Berlin, pensait avoir vu les plus beaux jeux olympiques de sa vie, pour s’apercevoir que la lupinose frappe plus loin, plus haut, plus fort ? Nous préfèrerions, et de loin, évoquer cette catégorie d’individus qui osent tout. Selon le dialoguiste Audiard, ce serait même à cela con les reconnait. La lupinose s’est révélée particulièrement active cette année. Lire le reste de cet article »
07 avril 2008 – 07 avril 2012. Quatre ans déjà. D’article en article, nous n’avons pas vu le temps passer, contrairement à l’enfermé dans son cachot de l’île Saint Joseph qui égraine les jours qui coulent comme lui à coup de barres sur les murs de sa cage. Et le pire, ou plutôt le mieux, c’est selon, les articles se sont suivis à la manière des tournées des Travailleurs de la Nuit. Quatre ans. Nous pourrions nous lasser du rythme, du sujet, de la formidable empathie qui peut se dégager de l’étude d’un honnête cambrioleur. L’idée même de suspendre nos doigts au-dessus des touches du clavier et d’aller baguenauder sur les réseaux sociaux ou d’émarger un peu plus à l’esclavage citoyen et salarié ne nous a pourtant pas effleuré l’esprit. Quatre ans. Il reste tant à dire et tant à faire pour mettre en lumière l’illégalisme d’un Jacob et afficher les réalités de l’horreur carcérale subie. Il reste tant à dire et tant à faire pour démonter les faciles mécanismes et pourtant si tenaces et consuméristes qui font prévaloir l’aventurier et son corollaire lupinien sur l’homme politique. Quatre ans. 662 articles visités environ 120000 fois et des commentaires réjouis ou assassins. De quoi refiler une sacrée patate et ce d’autant plus qu’il y a du grain à moudre. L’année prochaine ? On dira certainement : Cinq ans ! Non déjà ?
Premier semestre 2012. Camarade citoyen, dans cinq mois environ, tu vas aller faire ton devoir et choisir ton monarque – président en glissant le divin papier dans l’urne démocrate. C’est bien mais tu pourrais faire nettement mieux que de te mettre un collier et de patauger dans la boue électorale. Le droit de vivre ne se mendie pas. Propre, sans dieu ni maître. Et le droit au savoir va dans le même sens. Le Jacoblog continue son bonhomme de chemin et file tout droit sur sa quatrième année. Pas de promesse de grand soir, ni de lendemain, rose pédalo ou bleu, bleu très foncé plutôt, qui chante, ou plutôt qui déchante, mais des articles, des interviews, des documents presque inédits et plein d’autres choses encore (on attend ta contribution si tu le veux bien) sur l’honnête cambrioleur et ses amis. Voilà ce que nous te livrerons céans, dans les colonnes de ce modeste blog. Lire le reste de cet article »
Un concert de Louanges ? C’est peu dire. La chaîne de télévision France 3 diffusait, mardi 25 octobre 2011, les Robins des pauvres, une fiction censée rompre avec la monotonie des historiettes hexagonales et rangeant, de facto, au placard tous les Louis la brocante, toutes les Joséphine ange gardien de la terre. Même Télérama, pourtant si peu prompt à saluer les productions nationales, dessert quelques lauriers au téléfilm de Frédéric Tellier, qui a réuni deux millions de téléspectateurs, soit 7,7% du public présent devant son petit écran entre 20h35 et 22h15. Une histoire euphorisante, des acteurs épatants, une réalisation bluffante, exulte le site web de l’Express qui n’hésite pas à en rajouter une vache de couche : mise en scène nerveuse, photo soignée, ambiance crépusculaire : Frédéric Tellier connaît les classiques du genre, à mille lieues des faiseurs qui traînent habituellement la charentaise sur France 3. Un miracle ? Non, du talent. Pécho encore dans le Nouvel Obs télé : la crise a du bon … quand elle suscite des fictions énervées qui n’hésitent pas à voler dans les plumes du réel (…) ce téléfilm riposte sur le mode du « feel good movie » qui consiste à faire d’une mouise bien contemporaine le terrain d’une histoire enrichie en espoir. La preuve que l’imaginaire ne fait pas faillite. Et pourtant … A y regarder de plus près, cela tient plus du repiquage fadasse que de l’imagination au pouvoir. Lire le reste de cet article »
FIG ? Festival International de Géographie. Cela se passe à saint Dié du jeudi 06 au dimanche 09 octobre. cette année, l’Afrique est à l’honneur et comme d’habitude le salon du livre du FIG permettra de découvrir pléthore de bouquins sur ce thème mais pas uniquement. Nous y serons également pour rencontrer le lecteur et tailler la bavette sur l’honnête cambrioleur Jacob, sur le non moins honnête bagnard Roussenq ou encore sur la très détestable bébête brune des Vosges. Avec un peu de chance dans le timing et si les voies de la poste ne demeurent pas impénétrables, les Editions de La Pigne pourront présenter leur premier rejeton … sans bonnet péruvien bien sûr. car Les Mégoustastoux devraient sortir plus que très bientôt des presses du MAB de Lyon. Qu’on se le dise !
Une Bande Annonce. Une BA … ou un teaser. Franglais ou culture mondialiste, on s’en fout carrément. La BA sert de toute façon et de toute évidence à capter l’attention et à donner envie de voir le produit fini. Celle-là réussit parfaitement son coup même si on s’est gaussé un peu, un petit peu de l’inversion patronymique qu’on l’on trouvera sur le site mère. You Tube est la matrice and you are watching Big Sister.
Olivier Durie réalise un docu-fiction, un truc très à la mode, sur l’honnête cambrioleur. Les films Grain de sableont produit la chose qui, si la BA est conforme, pourrait s’avérer fort intéressante. Pourtant, nous avons commencé par un bon éclat de rire : un vieux à moustache et en marinière. Une fin de vie et des flash back en perspective. Le papy s’affaire à son bureau. Pour la dernière fois peut-être, histoire de faire défiler le film (sic) de sa vie ?
Gros plan sur une pile de journaux. Il y a Germinal. La feuille anarchiste a été trafiquée pour que l’on puisse y voir un beau Jacob caricaturé. Et l’honnête homme se met à déclamer devant des jurés ébahis, atterrés et scandalisés que Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend ! Là, la paupière s’ouvre en plus grand ; l’intérêt est d’autant plus capté que nous notons l’originalité de l’idée. Jacob en dessin animé : fallait y penser.
Puis on assiste à quelques minutes de démonstration théorique et pratique de l’illégalisme anarchiste. Là est l’originalité réelle. Les vrais fausses images d’époque montrant des manifs et des bourgeoises se promenant sur les boulevards, les scènes où Jacob et ses complices cambriolent, fracturent une porte, un volet, celles où les voleurs courent devant un danger supposé, la contrebasse à la main ne font finalement que rythmer le récit. Mais elles suggèrent que la Belle Époque ne l’était pas vraiment. Le récit semble surtout éviter l’insupportable cliché de l’aventurier où l’idée politique ne sert que de prétexte a postériori, de paravent ou de mauvais décor d’arrière scène. Prometteur. Alléchant. On attend d’avoir la suite. On aimerait bien la voir très vite. Bon film ? Bonne BA en tout cas. Prochainement sur les écrans. Enfin les bons.