Articles taggés avec ‘Amiens’

La rente selon Jacob


samedi 7 juin 2008 par JMD

Les bons bourgeois par DaumierLa 1e déclaration de Jacob, le 9 mars 1905, a été très vite interrompue par le président Wehekind qui aimerait bien,  devant la charge de travail qui incombe au tribunal chargé d’examiner les vols des Travailleurs de la Nuit, faire en sorte que l’insolent anarchiste ne revendique et ne déclame pas trop souvent devant les jurés d’Amiens. Il sait au regard du grand nombre de reporters présent l’importance que peut prendre le discours du principal accusé et l’image qu’il peut en tirer. Ici, comme dans toutes les autres déclarations qu’il pourra faire, Jacob revendique hautement ses actes comme autant d’attaques lancées aux portefeuilles de ces parasites sociaux que sont les rentiers, les nobles, les militaires, etc. Lire le reste de cet article »

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L’Illustration à Amiens 18 mars 1905


jeudi 29 mai 2008 par admin

L\'Illustration 18 mars 1905L’ILLUSTRATION

N° 3238

18 MARS 1905

La bande d’Abbeville

Depuis le 8 mars, les débats d’un procès sensationnel se déroulent devant la cour d’as­sises de la Somme, procès important par la qualité des accusés et le nombre des crimes qui leur sont reprochés.

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Dieu est mort à Amiens


jeudi 29 mai 2008 par JMD

l\'Eglise sur la terre, caricatureLa déclaration Pourquoi j’ai cambriolé ? n’est pas la seule que Jacob tente de placer au palais d’injustice d’Amiens. Il n’y parvient pas pour celle-là. Son expulsion de la salle d’audience, le 14 mars 1905, l’en empêche. Il réussit en revanche à déclamer huit fois avant cette date, soit autant d’attaque contre les piliers de l’ordre libéral, un ordre qui n’était pas encore une prétendue valeur politique de gauche. Jacob est bien passé de la propagande par le vol à celle par la parole. Force est de reconnaître que l’illégaliste maîtrise parfaitement sa dialectique anarchiste. Lire le reste de cet article »

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L’idéal sublime de Léon Pélissard


samedi 24 mai 2008 par JMD

Léon Pélissard dans Le Monde Illustré 25 mars 1905Comme pour Alexandre Jacob, Jacques Sautarel et Marius Baudy, le procès d’Amiens (8-22 mars 1905) donne à Léon Pélissard l’occasion de pouvoir exprimer hautement ses convictions libertaires, de dire son « idéal sublime ». Lire le reste de cet article »

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Les recels et les mensonges de Jacques Sautarel


samedi 24 mai 2008 par JMD

bijouetrie SautarelLors du procès d’Amiens (8-22 mars 1905) Jacques Sautarel n’a de cesse de s’ériger en victime. Victime d’abord des affirmations accusatrices de Gabrielle Damiens, l’amante de Joseph Ferrand. Victime ensuite de la vindicte policière qui s’ingénierait à charger un écrivain anarchiste connu. Le bijoutier nie en bloc les accusations de recel qui sont portées contre lui. Il ne connaît les Travailleur de la Nuit que parce que, comme eux, il est interné à la prison d’Abbeville depuis 1904. Lire le reste de cet article »

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Vols à Rouen


samedi 17 mai 2008 par JMD

Rouen vers 1900Les cinq vols commis à Rouen par les Travailleurs de la Nuit en 1901 et 1902 mettent en relief l’efficacité de plusieurs brigades. Jacob est accompagné de Royère puis, un an et demi plus tard, de Bour et de Ferré. Ferrand cambriole d’abord avec Vambelle et Baudy en mars et en avril 1902. Pélissard l’accompagne en décembre de cette année. Lire le reste de cet article »

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Germinal : le journal du peuple et d’Alexandre ?


dimanche 11 mai 2008 par JMD

Manchette du journal libertaire amiénois GerminalGerminal parait pour la première fois le 19 novembre 1904, soit plus de trois mois avant le procès des « bandits d’Abbeville ». Le journal du peuple amiénois est justement une des rares feuilles anarchistes à soutenir activement les Travailleurs de la Nuit, tant dans ses colonnes qu’autour du tribunal où on lui refuse l’accès. Lire le reste de cet article »

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Pourquoi je suis anarchiste ?


dimanche 11 mai 2008 par JMD

Marius Baudy, Le Monde illustré 25 mars 1905A l’image du Pourquoi j’ai cambriolé ? d’Alexandre Jacob, la profession de foi de Marius Baudy n’est mentionnée que dans le journal libertaire amiénois Germinal. Elle parait dans le n°12, en date du 26 mars au 9 avril 1905. Le procès des Travailleurs de la Nuit est clos depuis quatre jours. Lire le reste de cet article »

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L’HUMANITE 1905


mardi 29 avril 2008 par JMD

L\'Humanité Une du 18 avril 1904Lorsque paraît le premier numéro de L’Humanité, le 18 avril 1904, grâce notamment aux subsides de la bourgeoisie dreyfusarde, Jean Jaurès entend bien faire de ce « journal quotidien socialiste » un instrument d’unification des gauches françaises une feuille d’information défendant ouvertement la laïcité et la classe ouvrière. Malgré des débuts prometteurs, l’année 1905 s’annonce sombre pour le journal. Son tirage ne cesse de chuter. Si nous pouvons y retrouver la plume d’Octave Mirbeau, les sympathies libertaires s’y font pourtant rares. Lire le reste de cet article »

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Histoire de SES yeux


vendredi 25 avril 2008 par JMD

Les yeux de Jacob 1950Une grande majorité des témoignages, articles, souvenirs, etc…, que nous avons pu récolter sur Alexandre Jacob, mettent en avant l’attrait physique du personnage. L’image de Jacob, amplement déformée, remodelée, recomposée depuis sa mort en 1954, découle de cette vive émotion qu’a suscitée le procès d’Amiens du 8 au 22 mars 1905.  La vulgarisation des thèses lombrosiennes sur le criminel-né trouve alors dans la presse un exemple des plus probants et la description physique du « chef » des Travailleurs de la Nuit doit ainsi renforcer le portrait du criminel atavique. Mais le charisme d’Alexandre Jacob ne fait guère de doute non plus. Son regard intrigue, dérange, pénètre, séduit, bien après sa condamnation et son envoi au bagne. L’homme, lui-même, était conscient de cette particularité parfois gênante, parfois très heureuse. Florilège Lire le reste de cet article »

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Rose est morte


mercredi 23 avril 2008 par JMD

Rose Roux Jeune ?Lazarine Rose Roux, dite Henriette Beziat, est née à Marseille le 17 septembre 1868.  Rose aurait été la compagne de Jules Clarenson avant d’unir sa destinée à celle d’Alexandre Jacob. Dès le début de l’instruction menée par le juge Hatté d’Amiens, Rose Roux retient l’attention. Nettement plus âgée que son amant de voleur, elle manifeste les mêmes opinions que lui. Circonstances aggravantes, cette ancienne prostituée marseillaise a négocié une partie du butin du vol Bourdin (rue Quincampoix, Paris, 6 octobre 1901) et s’est fait prendre à chaparder dans le grand magasin parisien Le Bon Marché. Lire le reste de cet article »

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Le procès d’Amiens vu par La Gazette des Tribunaux


mardi 22 avril 2008 par JMD

palais de justice d\'AmiensMalgré un tirage limité et ciblé ,la Gazette des Tribunaux, journal né en 1825 et spécialisé dans le compte-rendu de procès, n’échappe pas à la mode du fait divers qui fait la fortune des grandes feuilles nationales. Ce fait divers, qu’elle nomme AFFAIRE pour bien se différencier des journaux populaires, n’en constitue pas moins un fonds de commerce, initialement destiné à un public de juristes qu’elle perd à la fin du XIXe siècle pour s’approprier un lectorat de curieux, avides de sensationnel. Le journal peut alors se targuer de son ancienneté. Stendhal n’aurait-il pas imaginé Le Rouge et le Noir de la lecture de  la Gazette des Tribunaux en 1827 ? Et, de ces chroniques bourgeoises et « morales » du palais d’injustice, à l’image de celles d’Albert Bataille dans ses Causes criminelles et mondaines, se dégage l’éternel sentiment d’insécurité et son corollaire politique : la nécessité de réforme allant dans le sens de plus de répression bien sûr. Le procès d’Amiens, dit « de la bande d’Abbeville », du 8 au 22 mars 1905, n’échappe pas à la règle. Lire le reste de cet article »

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Léon PELISSARD à la prison de Saint Martin de Ré, 1905


lundi 21 avril 2008 par JMD

 la citadelle de Saint Martin de Ré

Le travailleur Léon Pélissard est condamné par la cour d’assises de la Somme à huit ans de travaux forcés. En vertu de la loi sur la transportation qui institue le doublage, l’ancien Travailleur de la Nuit doit donc finir sa vie en Guyane puisque tout retour en métropole lui est désormais interdit. Comme tous les forçats en partance, le condamné Pélissard attend son départ pour la colonie pénitentiaire à la prison de Saint Martin de Ré. Les deux lettres (adressées à son frères er sa sœur) contenues dans son dossier nominatif sont relativement instructives quant au déroulement du procès d’Amiens. Lire le reste de cet article »

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Les bons mots de Jacob : Amiens, 8-13 mars 1905


lundi 21 avril 2008 par JMD

 palais de justice d\'Amiens

Si le procès des Travailleurs de la Nuit retient dans un premier temps l’attention par l’incroyable dispositif de sécurité censé assurer la sérénité des débats de la Cour d’Assises d’Amiens, très vite le principal accusé attire sur lui la majorité des commentaires. Jacob étonne, Jacob fait rire, Jacob séduit. Dès lors, les rieurs viennent au palais d’injustice assister au spectacle d’une tragédie devenue comique. Le but du voleur est simple. En raillant aussi bien juges, que jurés, témoins et victimes, il espère charger son cas pour alléger celui de ses co-accusés. Le but de l’anarchiste est double. Il espère également pouvoir placer des professions de foi que l’on peut considérer comme autant de théories libertaires de l’illégalisme. La salle peut alors rire de bon cœur et le reporter du Petit Journal écrire le 14 mars 1905 : « Décidément, on pourrait se croire au Palais Royal et non au Palais de Justice. Le public et messieurs les jurés eux-mêmes, malgré la gravité de leur fonction, semblent s’amuser énormément ». Florilège. Lire le reste de cet article »

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Barricata et Alexandre Jacob, juin 2004


dimanche 20 avril 2008 par JMD

Jacob Barricata n°12 Fanzine de contre culture du RASH Paris-Banlieue

N°12 : juin 2004

Alexandre Jacob, portrait d’un bagnard anar

« Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend »: Portrait d’Alexandre Jacob

Le 30 août 1954, Robert et Josette Passas reçoivent un télégramme de Guy Denizeau, marchand forain, annonçant la mort de leur ami commun. L’enterrement est fixé au mardi 31 à 14h30 au cimetière de Reuilly, dans l’Indre. Une dizaine de personnes tout au plus, amis et voisins, suivent le cortège funèbre. Anecdote humainement ordinaire.

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