Aphorisme du frelon 27
samedi 28 juillet 2012 par JMD
Malhonnêteté décevante. Imposteur. Délire. Psycho-fiction. Voyeur. Robert Passas ne mâche pas ses mots pour qualifier les affabulations d’un romancier, biographe en 1970 de son ami parfait. Car Bernard Thomas fait certainement plus que mettre en scène l’histoire d’un amour hors-norme. Il imagine un vaudeville où Alexandre Jacob tient le beau rôle et Robert Passas celui du cocu magnifique. Josette, sa femme, prend alors les traits de la jeune ingénue séduite par l’extraordinaire aventurier. La réalité, dite par Passas, est évidemment toute autre. Lire le reste de cet article »
A 74 ans, Alexandre Jacob se découvre une passion amoureuse pour Josette, jeune femme de 26 ans. Mais ce n’est que lors d’une troisième visite du couple Passas, en septembre 1953, qu’il avoue le sentiment qui l’anime depuis un an. Robert Passas, parfaitement au courant de cette relation, ne connaît pas la jalousie pour autant et laisse sa femme correspondre pendant un an avec son ami. Il sait aussi que cet amour maintient le vieil anarchiste en vie. Car, de plus en plus ce dernier évoque le suicide dans ses nombreuses lettres. De septembre 1953 à juillet 1954, ce sont plus de 150 missives que Josette reçoit de Bois Saint Denis. Certaines font plus de six pages. Si nous pouvons entrevoir le quotidien du vieil homme, ses souvenirs et ses pensées, cette intense relation épistolaire met aussi et surtout en avant un amour presqu’adolescent. Beau et touchant. Extraits. Lire le reste de cet article »
Ma rencontre avec Alexandre Marius Jacob
En 1950, je me suis mariée avec Robert Passas. Nous habitions Romans dans la Drôme. Il a lu le livre d’Alain Sergent : « Un anarchiste de la Belle Epoque ». Il a été passionné par ce personnage et par sa vie. En 1951, il est allé le voir à Reuilly, à bicyclette, plus de 400 km ! Il a été bien accueilli par Marius Jacob qui lui a dit : « tu peux revenir avec ta compagne ». Ce que nous avons fait l’année suivante par le train. Lire le reste de cet article »