Articles taggés avec ‘Armée du Salut’
mercredi 7 septembre 2022 par JMD
Les Allobroges
7ème année, n° 1304,
jeudi 4 mars 1948, p. 2.
Mes tombeaux
souvenirs du bagne
par Paul Roussenq, L’Inco d’Albert Londres
XXX
A la prison de Grenoble des femmes charitables apportent un peu de réconfort aux détenus
Antérieurement à la Libération, il en était encore ainsi, sauf pour le pain, dont la ration avait été amputée de 200 grammes. Depuis la Libération, les légumes secs ont à peu près disparu, le riz, il ne faut pas en parler. Restent les pommes de terre. Mais au lieu des 550 grammes de pain d’avant la Libération on n’a délivré aux prisonniers que le même taux de ration délivré aux personnes libres, sait 200 grammes actuellement. Lire le reste de cet article »
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Tags: Armée du Salut, faim, Grenoble, libération, Noël, pain, prison, surveillant
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dimanche 20 mai 2018 par JMD
Les revues spécialisées manquent parfois – souvent le coche quand, pour distraire leur lectorat elles abordent le champ historique. L’article vulgarise à l’excès, enfonce des portes ouvertes et finit généralement par charrier les stéréotypes les plus éculés même quand la signature de l’auteur crédite la véracité et le sérieux des faits décrits et analysés. S’il ne bouscule pas la connaissance que nous pouvons avoir du bagne, le papier qu’écrit Bénédicte Vergez-Chaignon, maître de conférence à l’IEP de Paris, sur les médecins du bagne pour Impact Quotidien en 1998 a de quoi relever l’attention des thérapeutes mais aussi la nôtre. L’utilisation du cliché du docteur Léon Collin, représentant une visite médicale au camp de Charvein, avec la mention erronée de la source a réveillé notre œil amusé. Mais, en prenant le court séjour de Louis Rousseau en Guyane comme référence, l’auteur met surtout en lumière la double attitude des hommes chargés de soigner les hommes punis. Ainsi y eut-il ceux qui soignèrent, ceux qui ont vu une réalité qui les révulsa et ceux qui comme Louis Ernest Rousseau constatant l’horreur carcérale et coloniale s’opposèrent à l’Administration Pénitentiaire et dénoncèrent l’œuvre de mort d’un système éliminatoire. Lire le reste de cet article »
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Tags: Armée du Salut, bagne, Bénédicte Vergez-Chaignon, Dreyfus, Fontan, Grosperrin, Guyane, Impact Quotidien, Jacques Léonard, maladie, médecin, Monnerville, mort, Nouvelle Calédonie, Rousseau, Sainz
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dimanche 3 décembre 2017 par JMD
Le 28 novembre dernier, dans le cadre de l’amicale de l’aumônerie protestante aux Armées, le sergent-major Marc MULLER anime une soirée-débat au tour du thème « Terre de bagne : Guyane (1854-1953) ». Cet exposé permet de (re)découvrir comment l’Armée du Salut et le major Charles PÉAN vont mener l’action de la fermeture du bagne colonial et du rapatriement des bagnards libérés. L’annonce faite par le poste de Paris de l’Armée du Salut a de quoi allécher ; l’affiche annonce une causerie se tenant à l’église protestante du 58 rue Madame sise dans le VIe arrondissement de la capitale. Le propos a été enregistré ; il est écoutable en cliquant sur le lien ci-dessous. Nous devons toutefois souligner que si le conférencier maîtrise son propos sur l’œuvre salutiste en Guyane, il est en revanche plus approximatif sur l’histoire de l’univers carcéral, faisant par exemple après 1h30 environ de palabre du bagnard Huguet qui a peint l’église d’Iracoubo entre 1892 et 1898, un émule de Francis Lagrange, condamné aux travaux forcés en 1931 ! C’est d’ailleurs sur FLAG que se termine l’intéressant débat qui suit la conférence.
Durée : 1h46mn
conférence de Marc Muller, 28 novembre 2017, église protestante, 58 rue Madame, Paris 6e
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Tags: Armée du Salut, bagne, Charles Péan, Guyane, Marc Muller
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samedi 27 décembre 2014 par JMD
Le décret-loi d’Edouard Daladier du 17 juin 1938 est clair. Seule la transportation est abolie. Le 22 novembre de cette année, 610 relégués, parqués à Saint Martin de Ré, quittent la France. L’ambiance est électrique, l’Administration Pénitentiaire est sur les nerfs. L’évènement attire les familles des hommes punis mais aussi de nombreux journalistes venus de Paris ou encore des Etats Unis. Ils posent des questions, s’entretiennent avec des pères, des mères, des femmes de condamnés ; interrogent des surveillants. Ils cherchent à en savoir plus sur l’émeute qui a éclaté depuis le 19. Charles Péan, dans Conquêtes en terre de bagne, se souvient du départ de ce dernier convoi. Du fait de la guerre qui éclate peu de temps après, il n’y en aura plus d’autres. L’officier de l’Armée du Salut évoque une véritable « folie furieuse »[1] s’emparant des relégués détenus dans la citadelle de Vauban. On la retrouve encore dans le livre de Pierre Desclaux. Le journaliste, auteur en 1946 de Dix ans avec les bandits, travaille à l’époque pour Police Magazine et c’est peu dire que sa vision de l’évènement tranche particulièrement non seulement avec celle de Péan mais surtout avec celle de ses confrères dont il « déplore les exagérations » et qui, depuis les écrits de Londres, n’hésitent pas à critiquer vertement la vieille barbarie pénitentiaire. Loin de s’apitoyer, il considère finalement que ce ne sont alors que des criminels que l’on envoie expier loin de la métropole. Lire le reste de cet article »
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Tags: AP, Armée du Salut, Charles Péan, condamné, Conquêtes en terre de bagne, Daladier, Desclaux, Dix ans avec les bandits, émeute, journaliste, La Martinière, La Rochelle, Péan, Pierre Desclaux, relégué, Saint Martin de Ré, Vauban
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samedi 12 janvier 2013 par JMD
L’exclusion sociale et géographique du condamné aux travaux forcés commence au dépôt pénitentiaire de Saint Martin de Ré. Se clôt aussi de fait son existence métropolitaine. L’attente du départ vers la Guyane devient alors l’activité principale du forçat à venir même si, avec le temps, les perspectives d’un avenir heureux s’amenuisent. Le détenu doit envisager son nouveau statut avec pragmatisme. Escande est devenu Jacob et, à son tour, Jacob est devenu forçat, écrit Alexandre Jacob à sa mère le 3 décembre 1905. Ce n’est pourtant pas l’abattement qui caractérise la vie rétaise de l’honnête cambrioleur, mis immédiatement à l’isolement. Bien au contraire, les treize lettres écrites, depuis l’établissement zoologique et que vous allez pouvoir lire tout au long de ce premier semestre de 2013, révèlent la formidable volonté d’un enfermé. Mais la lutte dans cet univers si particulier ne se conduit pas de la même manière que dans la vie libre. Elle suppose organisation et réseaux. C’est ce à quoi s’attache Alexandre Jacob dans des lettres désormais de plus en plus codées (voir article la famille imaginaire de Barrabas). Le 20 août 1905, il franchit la porte du dépôt pénitentiaire de Saint Martin de Ré. Il porte le numéro d’écrou 4043. Lire le reste de cet article »
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Tags: Alain Sergent, Alexandre Jacob, Armée du Salut, bagne, Barrabas, Belbenoit, caitaine Puyguillem, Carco, Charente Maritime, citadelle, convoi, Danan, descente en fanfare, Develay, Dieudonné, discipline, Guyane, île de Ré, infirmerie, Jacob, La Rochelle, Louis Roubaud, Lucien, Lulu, Marie Jacob, matricule 34777, Mesclon, militaire, Mirabeau, n° d'écrou 4043, Orléans, Péans, Pertuis Breton, prévôt, punition, relégué, Richelieu, Rochefort, Saint Martin de Ré, transporté, visite médicale, Yvonne
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samedi 16 avril 2011 par JMD
Nécro du bagne
Chronique d’une mort lente annoncée. 17 juin 1938, le président de la République Albert Lebrun signe le décret-loi qui sonne le glas du bagne. Le texte fait suite au rapport du président du conseil Edouard Daladier qui, le même jour, souligne l’échec latent de l’institution pénitentiaire et surtout l’image négative de la Guyane qui en découle. Lire le reste de cet article »
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Tags: albert Lebrun, Albert Londres, Alexandre Jacob, Armée du Salut, bagne, décret, Edouard Daladier, Ernest Laffont, Guyane, Jacob Law, loi, Michel Pierre, relégation, Sibille, Struthoff, transportation
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