Articles taggés avec ‘cambriolage’

Via Angers et Segré …


dimanche 25 mars 2018 par JMD

Aussi bien huilée que soit la mécanique d’une tournée, les cambriolages se suivent mais ne se ressemblent pas forcément. Certains rapportent gros ; d’autres avortent parfois piteusement ; d’autres encore parviennent à passer inaperçus. Ainsi en est-il de l’expédition menée à la fin de l’année 1901 et au début du mois de janvier suivant par Baudy, Henry et Ferrand. Gabrielle Damiens, l’amante de ce dernier, signale à la police les détails de l’excursion lors du démantèlement de la bande en 1903. Des articles de presse retrouvés récemment nous permettent d’apporter quelques précisions sur une expédition qui mène nos illégalistes de Paris à Laroche sur Yon en passant surtout par Angers et peut-être Segré. Lire le reste de cet article »

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Lueurs économiques : la souscription


lundi 13 novembre 2017 par JMD

« Les révolutions de nos pères furent politiques, superficielles ; la Révolution sociale reste à faire. Les formes du Pouvoir se sont démocratisées : la couronne d’un roi pourpré, maître absolu du peuple et de son trésor, a fait place au pouvoir de quelques centaines de roitelets en redingote, valets des rois tout-puissants du capital, qui dominent tout avec l’argent. Le pouvoir existe toujours. Sa destruction sera l’œuvre de la socialisation des richesses communes que nous accomplirons ». Lire le reste de cet article »

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Le Travailleur de la Nuit


mercredi 26 avril 2017 par JMD

L’honnête cambrioleur serait-il en passe de devenir un phénomène culturel ? En décembre dernier, le magazine à vocation éponyme, Télérama, dressait des louanges méritées au docu-fiction d’Olivier Durie, diffusée sur la chaîne Histoire dirigée par le si peu progressiste Patrick Buisson. Le film tenait à vrai dire son rang même si, pour accrocher le spectateur, les références au héros littéraire de Maurice Leblanc ne manquaient pas et pouvaient finir par apparaître quelque peu lourdingues et déformatrices. Malgré tout, l’ambition du réalisateur parvenait à ses fins et on pouvait être honnêtement édifié sur la geste jacobienne. Nous savions prochaine et attendions avec impatience la sortie chez Rue de Sèvres du Travailleur de la Nuit, la nouvelle bande-dessinée de Matz et Chemineau. Tout vient à point à qui sait pourtant attendre. Tout vient à point même les ouvrages … à prétention biographique encensés par la critique. On n’a pas été déçu. Lire le reste de cet article »

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Vol à Corbeil


samedi 4 février 2017 par JMD

Lieu de tourisme et de promenade pour les Parisiens, Corbeil est relié à la capitale depuis 1840 par le chemin de fer. C’est aussi un très gros centre industriel à 29 km au sud-est de la Ville Lumière. Au confluent de l’Essonne et de la Seine, ses cinq ports de commerce expédient partout les produits de ses filatures, de ses imprimeries, de ses sucreries ou encore de sa féculerie. Avec 9692 habitants en 1901, soit deux mille de plus en dix ans, la ville connait une véritable explosion urbaine. Rien d’étonnant alors à ce qu’elle soit un point de passage pour les Travailleurs de la Nuit. Mais, lorsque Joseph Ferrand vient y faire un tour en octobre de cette année, il n’est rien évidemment pas question de villégiature. Lire le reste de cet article »

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Vol à Chalon sur Saône


samedi 7 janvier 2017 par JMD

Décembre 1902, l’entreprise de démolition publique et de déplacement de capitaux fondée deux ans plus tôt par Alexandre Jacob tourne à plein régime. Après avoir visité la Picardie en compagnie d’Alcide Ader le mois précédent, la brigade formée par Léon Ferré, Félix Bour et ‘honnête cambrioleur fait un tour par la Bourgogne avant d’aller œuvrer en Normandie. Il y a tout lieu de penser que le périple ferroviaire des trois voleurs ne s’est pas arrêté qu’à Chalon sur Saône, à 341 km au sud-est de Paris et où le 2 juin 1900 la troupe, sur ordre du président du Conseil Waldeck Rousseau, a tiré sur les ouvriers manifestants ce jour-là. Trois sont resté, sans vie, sur le carreau. Le vol commis dans l’église Saint Cosme s’inscrit-il dans le cadre d’une vengeance sociale ? Cela n’est pas sûr non plus. Lire le reste de cet article »

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Jacoboquizz / Demandez le programme


samedi 24 décembre 2016 par JMD

Petit à petit, nous avons dressé un portrait. Nous avons tenté de dresser plutôt. Alexandre Jacob n’est pas un simple voleur. Il n’est pas non plus un aventurier hors norme. Sortie de son contexte politique, l’image de l’homme se brouille et nous pouvons entrer facilement dans le champ du mythe. La lupinose n’est pas seulement un gag ; elle est un des paramètres historiographiques de la recomposition de l’image de l’honnête personne qu’il fut. Dès lors, le Jacoblog s’est proposé depuis presque neuf ans, neuf ans au mois d’avril prochain, d’ouvrir ces fenêtres de compréhension en fournissant sources et commentaires pour éclairer l’histoire de l’anarchiste, celle du bagnard, et enfin celle du forain berrichon. L’histoire de l’image de Jacob aussi. Cette histoire est multiforme et n’est pas prête de se fermer. Alors, se reposer un peu, laisser vagabonder ses anarchiques neurones, regarder l’image et simplement jouer en attendant que ne se termine 2016 dans le lit d’orties d’une actualité que nous ne voudrions pas soumise car le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend. Il suffit de dire où le jacoblogueur en herbe se trouvait et on offre … que dalle comme d’hab mais on vous dit un grand, une énorme, un incommensurable merci pour nous avoir suivi dans cette honnête et longue piste. Joyeux Noël en rouge et noir et vive les enfants de Cayenne ! Lire le reste de cet article »

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Vol à Gassicourt


samedi 3 décembre 2016 par JMD

Le cambriolage est qualifié de « peu important ». Il n’y a pourtant de petit cambriolage qu’une fois le forfait commis et le butin ramassé. Celui perpétré à Gassicourt, petit bourg semi-rural à l’ouest du centre historique de Mantes la Jolie, mérite pourtant l’attention. M. Schraeder, employé de commerce à Paris y possède une villa pour se reposer sur les bords de Seine, face à l’île l’Aumône, à une cinquantaine de kilomètres des bruits d’une capitale en pleine expansion démographique. La périurbanisation ne date pas d’hier. Le village est, qui plus est, situé sur la ligne de chemin de fer Paris-Normandie. Il est probable que Mantes la jolie et ses alentours soient ainsi un point de passage dans les tournées de la bande Jacob vers Evreux, Vernon ou encore Rouen. C’est là que viennent travailler Joseph Ferrand et son amante, Gabrielle Damiens, en 1901. Si le vol ne rapporte pas grand-chose, il est en revanche intéressant de remarquer que chez les illégalistes il n’est pas uniquement réservé à la seule gente masculine. Gabriele Damiens a de fait pu s’initier aux pratiques délictueuses de son amoureux … avant de le dénoncer deux ans plus tard en donnant bien évidemment de nombreux détails sur ses agissements. Lire le reste de cet article »

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Vol à Laval


samedi 5 novembre 2016 par JMD

Il n’y a pas de petits vols. Celui commis par Jacob et Ferrand à Laval en septembre 1901 mérite notre attention pour au moins deux raisons. Certes, il ne rapporte qu’environ trois cents francs en bijoux. Mais il confirme l’existence d’une ou plusieurs tournées vers l’ouest de la France alors que l’on pourrait croire la décentralisation des opérations de déplacements de capitaux orchestrée par les Travailleurs de la Nuit focalisée sur le Nord et la Picardie. Laval se trouve, à une dizaine de kilomètres près, à égale distance d’Angers, du Mans et de Rennes. C’est une porte vers la Bretagne, les pays de la Loire et la Normandie. La préfecture de la Mayenne constitue donc une cible potentielle. Mais ce cambriolage permet encore d’envisager l’attitude provocatrice et dédaigneuse d’Alexandre Jacob lors de son examen aux assises d’Amiens lors de la deuxième audience du procès dit des « bandits d’Abbeville » le 9 mars 1905. Un geste de la main et Jacob de montrer ainsi que c’est lui qui mène les débats au palais d’injustice. Lire le reste de cet article »

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Vol à Chauny


samedi 1 octobre 2016 par JMD

Chauny est une ville charmante, riante et prospère. Environ 10500 Chaunois vivent autour de la verrerie et de la chimie. Mais la cité de l’Aisne se trouve sur la ligne de chemin de fer Paris-Maubeuge, à quelques 130 km de la capitale et à une trentaine de km de Laon, Soissons ou Saint Quentin. Les voyageurs qui s’y arrêtent peuvent admirer juste à leur descente de train les belles et riches demeurent du boulevard Gambetta. Chauny a bien évidemment été visitée par les Travailleurs de la Nuit. Un seul cambriolage, celui orchestré sur la maison de Mme Grand le 16 janvier 1903, est examiné lors du procès d’Amiens deux ans plus tard. Lire le reste de cet article »

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Ténia pris qui croyait pendre


samedi 10 septembre 2016 par JMD

Que pouvons-nous retenir de cet article de la Revue de médecine légale, paru en 1903 et glané au hasard de nos pérégrinations sur le tentaculaire site internet de la Bibliothèque Nationale de France ? Le mensuel d’une trentaine de page est édité par la Société de Médecine Légale et Criminologie, fondée en 1867 par Henri Legrand du Saulle et présidée cette année-là par le célèbre médecin pasteurien Paul Brouardel. La revue comporte toujours à la fin de chaque numéro un partie Notes ou Miscellanies, pour clôturer de manière plus légère la lecture d’articles de fond plus fouillés. Les billets viennent présenter un fait divers remarquable et présentant un intérêt certain pour la médecine légale. Le numéro de juillet 1903 s’attarde ainsi sur le ver solitaire de Felix Bour. Ténia pris qui croyait pendre ? Lire le reste de cet article »

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Vol à Saint Quentin


samedi 11 juin 2016 par JMD

Le vol commis par Joseph Ferrand à Saint Quentin au début de l’année 1901 peut paraître intéressant à plusieurs titres. Nous ne savons pas qui accompagnait le cambrioleur anarchiste. Quatre ans plus tard, lors de la 4e audience du procès d’Amiens, l’examen de cette effraction met en avant un mode opératoire particulièrement efficace. Il y a ainsi une volonté affirmée de masquer le forfait commis en bloquant de l’intérieur la porte d’entrée de la maison de Madame Noë. Le pactole n’est pas au rendez-vous dans cette arche provinciale malgré la présence d’un appétissant coffre-fort et la brigade des Travailleurs de la Nuit a dû alors se diriger sur une autre ville à visiter. Amiens n’est qu’à 85 km à l’ouest de la sous-préfecture de l’Aisne ; Laon à peine à 45. La bande Jacob n’a-t-elle enfin œuvré qu’une seule fois dans cette ville prospère connaissant une véritable explosion urbaine ? Cela nous semble d’autant moins probable que la Picardie fut un terrain privilégié pour les opérations de déplacement de capitaux commis par les illégalistes et ce à moins de 200 km de la capitale. Lire le reste de cet article »

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Vols à Coulommiers


samedi 14 mai 2016 par JMD

Le 22 janvier 1903, la police parisienne appréhende Joseph Ferrand et François Vaillant dans un garni de la rue Geoffroy L’Asnier (4e arrondissement). La perquisition amène la saisie d’objets provenant de la maison du capitaine Marty, cambriolé dans la nuit du 7 au 8 de ce mois à Nevers. Ferrand tente de dissimuler son identité. Il affirme se nommer Dunin puis déclare être Félix Bour et finit par révéler son véritable patronyme. Les deux hommes sont condamnés par les assises de la Nièvre le 8 août. Transféré à Laon pour y subir un nouveau procès, Ferrand se confie à un de ses co-détenus Collevaert. Il sait la libération proche de ce dernier et lui aurait confié des billets à l’intention de compagnons parisiens afin de préparer une hasardeuse évasion. Une fois libéré, Collevaert s’empresse de tout répéter … à la police. Et parmi les révélations, on n’apprend que la veille de leur arrestation Ferrand et Vaillant, accompagnés de Blondel, travaillaient honnêtement en Brie. Les deux larcins, entrepris à Coulommiers, sont examinés lors de la 4e audience du procès d’Amiens en 1905. Ils n’ont permis de faire main basse que sur des bijoux. Pas de quoi se payer un fromage ! Lire le reste de cet article »

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Le temps de fait rien à l’affaire …


samedi 30 avril 2016 par JMD

Une apparence ordinaire, un butin de cinq millions de francs, une formidable bande de cambrioleurs, un homme revenu de tout, de la guillotine, du bagne et même de cette anarchie dont il aurait été viscéralement attachée. Restent quelques copains, dont un travaillant au Canard Enchaîné, et un dernier et passionné amour avant de se suicider. N’oublions pas non plus un prénom suffisamment méridional pour susciter l’exotisme en plein centre de la France. Là, on pourrait nous objecter qu’à Reuilly, on ne connaissait guère le vieux marchand forain que sous cette enseigne. Marius Jacob reste d’autant plus facilement une légende qu’il permet de nourrir son lot de journalistes berrichons – ou autres. Faute de pouvoir sauter sur Kolwezi dans un pays « où il ne se passe rien », l’honnête localier nourri aux bons gros stéréotypes peut alors profiter de n’importe quel évènement pour rappeler aux indigènes vivant dans cette zone de non droit historique qui était vraiment le vieil et paisible ermite de Bois Saint Denis souvent assis sur un banc devant sa maisonnée. Emmanuel Bédu de la Nouvelle République connait son métier et, lorsque l’acteur Georges Descrières – celui qui, dans les années 1970, contribua à populariser à la télévicon le gentleman de Maurice Leblanc – meurt le 19 octobre 2013, il ne lui en fallait pas tant pour pondre un papier de légende. De légende ? Un véritable morceau d’anthologie de la lupinose d’expression française plutôt. Car si la célébrité trépassée « a laissé une trace cinématographique », le héros du cru demeure quant à lui un mythe que l’auteur affirme vrai. Le problème avec les mythes, c’est qu’ils font des trous dans la réalité. Génération Lupin ? Le temps ne fait rien à l’affaire. Lire le reste de cet article »

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Ça cheule à Cholet !


samedi 2 avril 2016 par JMD

Un cambriolage local, une bande de voleurs anarchistes, des victimes du cru et des coupables innocentés. Le 21 octobre 1903, le juge Hatté, qui instruit l’affaire des bandits d’Abbeville, rend compte au garde des sceaux des conclusions qu’il peut tirer de l’interrogatoire de l’anarchiste Alexandre Jacob, effectué dix-huit jours plus tôt. Les minots Marcel Coutaud et Gustave Picard ne sont ainsi pas les auteurs de l’indélicatesse commise chez le lieutenant Xardel à Cholet. Cent treize ans plus tard, un journaliste du Courrier de l’Ouest rouvre un dossier d’autant plus facile à mettre en valeur qu’aux ingrédients classiques du fait divers vient s’ajouter un extraordinaire parallèle littéraire. Incroyable mais assurément vrai. Jeannot a dû abuser de la trousseminette, du muscadet et du rosé d’Anjou en cet hiver 2016. Normal, il faut bien se réchauffer un peu surtout lorsque l’on s’appuie sur un aussi imbuvable ouvrage à prétention historique pour édifier son lectorat presque vendéen sur une erreur judiciaire passée. La pisse-copie a ingurgité Le forçat intraitable de Jacques Colombat, source lupinienne inépuisable et épuisante. Il a aussi consulté la presse d’époque. Mais ce qui devait arriver arriva. Arsène Lupin a sévi au pays des tire-jus rouges en 1903 et, à sa place, deux gamins ont été condamnés malgré tout par une toute aussi intraitable Dame Thémis.  Ca cheule à Cholet, ça mouche et c’est à pleurer … de rire aussi. Lire le reste de cet article »

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Vols à Copé-City


samedi 12 mars 2016 par JMD

Meaux n’a pas toujours été un haut lieu de la consommation (donc du racket) de pains au chocolat – ou chocolatine, c’est selon. Administrée depuis 1995 (avec un intermède de 2001 à 2005) par une des plus belles têtes à claques de la sphère médiatico-politique française, la petite commune de Seine et Marne se trouve à une quarantaine de kilomètre de Paris dont elle est reliée par train depuis 1849. La ligne de chemin de fer mène tout droit vers le Nord et la Picardie. La sous-préfecture est ainsi une cible privilégiée pour les Travailleurs de la Nuit qui y officient par trois fois en 1901 et 1902. Le butin semble conséquent pour Jacob, accompagné de Ferrand et de Ferré : un revolver, de l’argent, des actions, du linge et divers objets que l’on retrouvera dans les monts de piété de la capitale. Mais l’histoire ne dit pas si l’honnête cambrioleur, qui revendique hautement « la responsabilité de [ses] actes qui ne sont pas des crimes » lors du procès d’Amiens en 1905, est revenu de terre de Brie avec un paquet de chocolatines – ou de pains au chocolat, c’est selon – pour une non moins honnête et réparatrice collation. Lire le reste de cet article »

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