Articles taggés avec ‘Capeletti’

Premier semestre 1910 aux îles du Salut


samedi 26 septembre 2015 par JMD

Le 25 décembre 1908, avertis par le forçat Ferranti, Alexandre Jacob et Joseph Ferrand surprennent le bagnard Capeletti en train d’essayer de les empoisonner avec du datura mis dans leur plat de lentilles. Ils le tuent. Le 5 octobre 1909, le Tribunal Maritime Spécial de Saint Laurent du Maroni condamne les deux hommes à cinq années de réclusion. Sur le vapeur qui les ramène aux îles du Salut, le surveillant Bonal assassine le forçat Vinci d’un coup de revolver tiré à bout portant. Ferrand tente alors de s’évader en se jetant à l’eau mais il est vite rattrapé. A leur retour, les deux hommes déposent une plainte pour relater le crime dont ils ont été témoin. Le 13 mai 1910, le TMS confirme en appel la condamnation de Jacob et Ferrand qui avait été cassé le 3 décembre 1909. La peine de réclusion est ramenée à deux ans. Jacob ne doit donc sortir des cachots de Saint Joseph qu’en 1912. Si les lettres qu’il adresse à sa mère sont manquantes pour les années 1906 à 1909, celles du premier semestre 1910, largement codées, nous permettent de retrouver les conséquences de l’affaire Capeletti et de l’affaire Vinci. Jacob croupit au fond de sa cellule. Il est malade mais il tient bon. Il lit, s’inquiète de la crue de la Seine, se moque de l’idée de sa mère de venir le rejoindre en Guyane et, surtout, il prépare activement sa défense devant le TMS. Il demande l’activation les réseaux de soutien car Barrabas, alias Julien, alias Jacob, tient toujours à fausser compagnie à ses geôliers. L’affaire Madelon avorte en mai 1910. L’Administration Pénitentiaire a mis la main sur deux boites de sardines étrangement lourdes. Elles contenaient deux revolvers. Les boites étaient adressées au forçat libéré Fau, nom de code Madelon. Jacob ne sera jamais inquiété pour cet envoi délictueux. Ce n’est que partie remise pour le matricule 34777, un des plus mauvais sujets du bagne parait-il. Lire le reste de cet article »

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Une évasion


dimanche 22 mai 2011 par JMD

Le livret de présentation du deuxième cd des Écrits de Jacob signale les souvenirs du forçat Mesclon et l’ouvrage du Dr Rousseau comme source pour le morceau L’Évasion. Olivier Cueto, un des Insomniaques, s’est aussi déplacé aux Archives de l’Outre Mer pour y compulser les rapports du bagne. Les minutes du Tribunal Maritime Spécial de Saint Laurent du Maroni viennent en effet confirmer le propos développé dans les ouvrages utilisés. Mais le titre de la saynète ne dévoile, en mettant en avant l’échec de la tentative désespérée de Belle de Joseph Ferrand le 11 octobre 1911,  qu’une partie d’un drame à rebondissements multiples. Le meurtre du forçat Capeletti par Alexandre Jacob et son complice de cambriolages le 25 décembre 1909 aurait pu envoyer les deux hommes à l’échafaud. Lire le reste de cet article »

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Antoine Mesclon, l’affaire Capeletti et le forçat Jacob


lundi 21 avril 2008 par JMD

Comment j\'ai subi quinze ans de bagne, Antoine MesclonEn 1904, Antoine Mesclon, condamné à 6 ans de travaux forcés par la Cour d’Assises de la Drôme, est interné à la citadelle de Saint Martin de Ré dans l’attente de son transport vers la Guyane. Il fait parti du convoi de juin 1905, soit six mois avant celui du matricule 34777. Mesclon retrouve Jacob aux îles du Salut. Là il assiste en 1908 à la mort violente du forçat Capeletti et ne manque pas de la retranscrire en 1926 dans son livre de souvenirs, Comment j’ai subi quinze ans de bagne, paru aux Editions Sociales. « La tragédie qui fit date à ce moment dans les annales des îles » met en scène la victime et ses deux assassins : Joseph Ferrand et Alexandre Jacob Lire le reste de cet article »

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Joseph FERRAND


mercredi 9 avril 2008 par JMD

FERRAND Joseph (dit Dunin)

Né le 9 janvier 1880 à Varambon (Ain), mort à un date inconnue en Guyane. Fils de Joseph et d’Anne Perrin. Anarchiste illégaliste.

L\'Illustration 18 mars 1905

Souvent qualifié par la presse de principal lieutenant d’Alexandre Jacob, Joseph Ferrand n’est pas un inconnu des annales judiciaires. Il subit 11 condamnations avant d’être arrêté à Nevers le 22 janvier 1903 et, à Amiens, dans le cadre du procès des Travailleurs de la Nuit, il est poursuivi pour 39 vols. C’est à Marseille que la police remarque une première fois ce colporteur de journaux « au caractère emporté, parlant beaucoup et d’allure décidé ». Il quitte cette ville (où il a rencontré Jacob) le 31 août 1898. Inscrit à l’Etat Vert des anarchistes portés disparus (n°188 puis n°475), la carrière de Joseph Ferrand passe par Paris et se termine au bagne où il doit subir sa peine de 20 ans de travaux forcés. Les aveux de son amante, Gabrielle Damiens, ont permis en 1903 le démantèlement de la bande Jacob. Lire le reste de cet article »

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