« Le visage du bagne », La Bourgogne Républicaine, du 28 juin au 12 juillet 1937
Le Visage du Bagne, manuscrit, C.S.S. de Sisteron, juin 1941
L’Enfer du Bagne, manuscrit, C.S.S. de Sisteron, juin 1942
« Mes tombeaux », Les Allobroges, du 29 janvier au 11 mars 1948
L’enfer du bagne, Pucheu Éditeur, 1957
L’Enfer du bagne, souvenirs vécus est déposé en 2018 aux Archives des Alpes de Hautes Provence par M. Michel Henry. Un autre carnet, manuscrit lui-aussi, l’accompagne. Il s’agit d’un poème de 72 alexandrins intitulé Les internés de Sisteron[1]. Roussenq évoque les dures conditions de vie dans la citadelle où il est enfermé. Le parallèle avec son existence passée aux îles du Salut parait évidente tant les thèmes de la fatalité, de la violence, de la faim, de la promiscuité et de l’homosexualité aboutissent comme au bagne au rêve de liberté qui ici ne peut s’imposer dans le cadre du conflit mondial que par une paix retrouvée :
Il y a un peu plus de quinze ans, le magazine L’Histoire se demandait ce qui pouvait bien faire « courir » Michel Pierre pour dresser le portrait de cet historien « aux vastes curiosités » (n°287, mai 2004). Amateur de bandes dessinées, cet ancien directeur des salines royales d’Arc-et-Senans est aussi, et surtout, un des éminents spécialistes de l’histoire carcérale de la Guyane. Nous nous sommes abondamment servis de ses travaux pour les besoins de nos recherches sur l’honnête cambrioleur devenu Barrabas, matricule 34777. Nous avions envisagé d’interviewer Michel Pierre dès la création du Jacoblog en 2008. Le contact fut repris à l’occasion de la sortie du livre Des hommes et des bagnes du docteur Léon Collin chez Libertalia en avril 2015. Un an plus tôt, l’historien relevait d’ailleurs l’importance de ce témoignage dans le numéro 64 des Collections de l’Histoire (juillet-septembre 2014) … et nous envoya par la suite – soit sept ans – ses éclairantes réponses à nos dix questions. Lire le reste de cet article »