Articles taggés avec ‘déportation’
mercredi 4 mars 2015 par JMD
ll est des signatures qui comptent, il est des noms qui reviennent fréquemment lorsque l’on cherche approfondir ses connaissances sur un sujet précis. Le bagne, la Guyane, le Caillou aussi, les hommes et les femmes punis par exemple ? C’est peu dire que Franck Sénateur maitrise une parfaite connaissance de l’histoire carcérale française. Cet enseignant a d’ailleurs créé en 1999 Fatalitas, Association pour l’Histoire et l’Etude des Etablissements Pénitentiaires de Métropole et d’Outre-Mer. On ne compte plus ses participations à de nombreuses expositions pour le musée national des prisons à Fontainebleau, pour le musée de la Préfecture de Police à Paris, à Saint Martin de Ré, à La Seyne sur Mer ou encore à Saint Laurent du Maroni. Conseiller historique sur plusieurs films dont Les amants du bagne de Thierry Binisti en 2004 où Antoine de Caunes campe le personnage d’Albert Londres, il est l’auteur entre autres de Martinière, le transport des forçats en 2008 et de Planète évadés en 2012. Franck Sénateur avait donc toute sa place dans les colonnes du Jacoblog et c’est un historien pointu qui a bien voulu répondre ici à nos dix questions sur les camps français de déportation, de relégation et de transportation. Lire le reste de cet article »
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Tags: Alexandre Jacob, AP, bagnard anarchiste, bagne, Belle, camp de concentration, chaouch, déportation, évasion, Franck Sénateur, Franklin Schaffner, goulag, Guyane, la Loire, La Martinière, Le bagne en relief, Nouvelle Calédonie, Papillon, Raymond Vaudé, relégation, Roussenq, Saint Laurent du Maroni, surveillant, transportation, travaux forcés, Vérignon
Publié dans Dix questions à ..., Le bagne et ses joyeusetés |
samedi 16 mars 2013 par JMD
MALATO de CORNET Charles, Armand, Antoine.
Né à Foug (Meurthe-et-Moselle), le 7 septembre 1857 ; mort à Paris le 7 novembre 1938 ; correcteur à la Chambre des Députés ; écrivain ; publiciste ; militant libertaire ; franc-maçon.
Le père de Charles Malato – Antoine Malato de Cornet – était Sicilien ; combattant de la révolution italienne de 1848, il se réfugia à Toul et y épousa une Lorraine (Marie Louise Hennequin). Condamné après la Commune pour sa participation comme capitaine, il fut arrêté en 1874 puis déporté. Sa femme — qui devait y mourir — et son fils Charles, qui abandonna ses études de médecine, l’accompagnèrent en Nouvelle-Calédonie. Charles Malato, qui travaille sur le Caillou comme télégraphiste, fut un des rares, aux côtés de Louise Michel, à soutenir la révolte des Kanaks de 1878. Il revint en juin 1881. Lire le reste de cet article »
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Tags: affaire Dreyfus, Alexandre Jacob, Alphonse XIII, anarchie, Antoine Malato, Brésil, Charles Malato, Commune de Paris, De la Commune à l'anarchie, déportation, Emile Henry, Espagne, Gégout, Gustave Hervé, Jean Grave, Kanak, Kazenelson, Kropotkine, La Guerre Sociale, La Révolution Cosmopolite, Laisant, Les Joyeusetés de l'exil, Londres, Louise Michel, M. Pierrot, Malatesta, Malato, Manifeste des seize, Marie Louise Hennequin, Mémoires d'un libertaire, Nouvelle Calédonie, oncle Charles, Ortiz, Philosophie de l'anarchie, première guerre mondiale, prison, procès, rue de Rohan, Sainte Pélagie, Sébastien Faure, Temps Nouveaux
Publié dans Les amis de Jacob |
dimanche 3 juillet 2011 par JMD
Où il est écrit que du détenu politique l’on passe rapidement au bagnard de droit commun. Condamner plus, pour éliminer plus. 1er épisode
L’INSTITUTION DU BAGNE
CHAPITRE 1
LA DEPORTATION POLITIQUE MERE D’UNE TRANSPORTATION DE MASSE
Le bagne[1] colonial apparaît comme l’une des résultantes d’un long processus de réaménagement de l’espace carcéral français qui tend progressivement à mettre en rapport répression et révolution sociale. En effet, les grandes vagues de réformes qui secouent l’institution pénitentiaire au cours du XIXème siècle, reflètent les valeurs et les exigences en matière judiciaire et pénale des politiques qui justifient l’enfermement puis le bannissement des condamnés de droit commun. Lire le reste de cet article »
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Tags: Algérie, code pénal, Commune de Paris, criminalité, déportation, Guyane, insécurité, Lescalier, Monarchie de juillet, Napoléon III, Nouvelle Calédonie, peur, prison, relégation, répression, République, Second Empire, transportation, travaux forcés
Publié dans Le bagne et ses joyeusetés |
samedi 11 décembre 2010 par JMD
Archéopages est une revue devenue trimestrielle bien après sa création en 2000. Elle informe les acteurs de l’archéologie préventive, pour la si peu modique somme de 20€00, des résultats de leurs recherches et de leurs activités. Publié par la Documentation Française, le magazine est associé à l’INRAP et, dans son numéro 25 du mois d’avril 2009, il permet à Marie Pascale Mallé, auteure de plusieurs ouvrages sur la Guyane, de se pencher sur l’histoire de la colonie pénitentiaire entrevue par le prisme de son architecture. Dans ce long et fort instructif papier, elle révèle une volonté délibérée d’exclusion qui se concrétise dans l’organisation même des bâtiments et locaux de l’AP. Car, très vite, l’idée positiviste de l’amendement des criminels par le travail et la colonisation cède la place à tout un système éliminatoire. Ce n’est plus alors un lieu de vie qui est ici décrit. Lire le reste de cet article »
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Tags: amendement, AP, Archéopages, architecture, bagne, boucle, cachot, Cellule, Charvein, condamné politique, décret du 04 septembre 1891, déportation, doublage, élimination, exil, Fontaneilles, guillotine verte, Guyane, île de Nou, île du Diable, île Royale, île Saint Joseph, îles du Salut, Mana, Marie Pascale Mallé, Maroni, mort, Nouvelle Calédonie, réclusion, Régénération, relégation, Saint Georges, Saint Jean du Maroni, Saint Laurent du Maroni, transportation
Publié dans Le bagne et ses joyeusetés |
samedi 9 mai 2009 par JMD
Le bagne est né de la fin des galères royales. La chiourme se sédentarise avec l’ordonnance du 27 septembre 1748 et subit le travail alors servile dans les entrepôts maritimes et les arsenaux métropolitains. Le XIXe siècle reprend à son compte les idées positivistes et sociales des l’amendement et de la régénération issues des Lumières. Mais en métropole, la question pénale évolue en fonctions des préoccupations sécuritaires de la société de son temps. Les critiques se font de plus en plus aiguës vis à vis des bagnes portuaires.. Elle est l’aboutissement de toute une série de lois et décrets fixant la déportation (loi du 8 juin 1850 sur la déportation en Algérie) et la transportation (décret du 8 décembre 1851 sur la transportation politique des individus soupçonnés d’affiliation à des sociétés secrètes, décret du 27 mars 1852 fixant la Guyane comme lieu de transportation). L’article 2 de la loi du 30 mai 1854 spécifie que « les condamnés seront employés aux travaux les plus pénibles ». Le condamné doit donc souffrir pour expier. Et l’article 6 institue le doublage. Cette pratique impose un temps de résidence dans la colonie égal à celui de la condamnation si celle-ci est inférieure à huit ans. Au-delà, la résidence obligatoire devient perpétuelle.
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Tags: 27 mars 1852, 27 septembre 1748, 30 mai 1854, 52000 transportés, 8 décembre 1851, 8 juin 1850, amendement, bagne, chiourme, décret, déportation, doublage, Guyane, loi, mortalité, Napoléon III, Nouvelle Calédonie, positivisme, Régénération, Second Empire, transportation, travaux forcés, Valérie Portet
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