Articles taggés avec ‘droit à l’existence’

Aidez-vous vous-mêmes


samedi 5 janvier 2013 par JMD

Le dernier article du numéro de Germinal entièrement consacré au procès d’Amiens n’évoque pourtant pas directement Alexandre Jacob et les Travailleurs de la Nuit. Dans cette saynète, incomplète et certainement tirée du journal anarchiste hollandais De Vrije Socialist, deux hommes, Le Travailleur et L’Ami, discutent de la légitimité du vol. Le premier, candide et apparemment soumis à l’ordre social, finit bien sûr par être convaincu par l’argumentaire du second. De facto, le droit naturel à l’existence face à l’exploitation capitaliste doit engendrer la reprise de possession. En affirmant que le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend ; l’honnête cambrioleur ne dit pas autre chose que le propos de l’auteur. Ferdinand Domela Nieuwenhuis, figure reconnue de l’anarchisme batave, ancien pasteur et ancien parlementaire, acquis aux principes de Bakounine, antimilitariste et très critique vis-à-vis du syndicalisme admet dans son texte les conséquences directes de l’action illégaliste. Bien souvent le cambrioleur finit en prison, quand il ne meurt pas sous les balles de la répression policière. Mais, comme Jacob dans sa déclaration Pourquoi j’ai cambriolé ?, Nieuwenhuis affirme aussi que le vol pratiqué collectivement peut aboutir à la destruction du vieux monde bourgeois, c’est-à-dire à la révolution. Lire le reste de cet article »

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Ravachol 1892 : des gens comme tout le monde !


samedi 21 avril 2012 par JMD

Les faits sont connus. Loin de confirmer l’idée reçue d’une violence aveugle spécifique au mouvement anarchiste, ils révèlent combien il peut être malaisé d’interpréter des actes considérés par la vulgate seulement comme relevant du droit commun. Le couperet qui tombe à Montbrison, le 11 juillet 1892, ne serait ainsi que l’aboutissement normal d’un processus judiciaire logique. Assassin et profanateur, François Claudius Koenigstein a été raccourci. Il a expié ses crimes. Au-delà, l’incompréhension. Car on n’a pas laissé à Ravachol le temps de proclamer ses convictions. Sa déclaration qui parut dans La Révolte n°40 (1-7 juillet 1892) et Le Père Peinard n°172 du 3-10 juillet 1892, a été publiée par Zanzara anthée en 1997, puis reprise sur les sites Infokiosques.net et Rebellyon.info. Et désormais sur le blog de l’honnête cambrioleur. Lire le reste de cet article »

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Les traîne-misère


dimanche 25 septembre 2011 par JMD

Le retour des Communards en France ne pouvait que coïncider avec une reprise du mouvement social. Les Traîne-misère avait pourtant été écrits en exil à Londres par l’auteur du fameux Temps des Cerises. Quelques années plus tard, en 1883, Jean-Baptiste Clément demande à son ami Marcel Legay (1851-1915) de mettre en musique ce texte devenu alors d’une brûlante actualité. Lire le reste de cet article »

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Le plus voleur des deux


samedi 13 novembre 2010 par JMD

Dès le départ, Germinal entend apporter un soutien sans faille « à Jacob et ses camarades« . Le titre  de cet article paru dans le numéro 1 de la deuxième année du journal (soit chronologiquement le numéro 4, du 3 au 16 janvier 1905) sonne comme un début de campagne engagée par les libertaires d’Amiens. Au fur et à mesure que s’approche l’ouverture des assises, les articles en faveur des Travailleurs de la Nuit  se multiplient.  Des plumes reconnues viennent même prêter main forte à l’entreprise des compagnons picards. Si Souvarine verse dans le numéro 11 de Germinal dans le messianique et le prophétique, Albert Libertad donne lui une vision duale où la justice sociale n’a pas vraiment le droit de cité. Lire le reste de cet article »

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Illégalistes 3 : Destruam et aedificabo


mercredi 7 octobre 2009 par JMD

Destruam et aedificabo [1]

 En règle générale, les inculpés reconnaissent et assument les actes qu’on leur impute : possession d’armes et de matériel de chimie, faux-monnayage, contrebande, vol, assassinat ou attentat. Les réponses sont franches. Lire le reste de cet article »

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A-phorismes d’août (24)


lundi 24 août 2009 par JMD

Je préfère être un cynique conscient de mes droits, qu’un automate, qu’une cariatide.

Alexandre Jacob, Pourquoi j’ai cambriolé ?, mars 1905

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Pourquoi je suis anarchiste ?


dimanche 11 mai 2008 par JMD

Marius Baudy, Le Monde illustré 25 mars 1905A l’image du Pourquoi j’ai cambriolé ? d’Alexandre Jacob, la profession de foi de Marius Baudy n’est mentionnée que dans le journal libertaire amiénois Germinal. Elle parait dans le n°12, en date du 26 mars au 9 avril 1905. Le procès des Travailleurs de la Nuit est clos depuis quatre jours. Lire le reste de cet article »

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