Articles taggés avec ‘église’
samedi 22 mars 2014 par JMD
Sans appui, sans soutien, sans un lien aussi minime soit-il avec l’extérieur, le prisonnier, l’enfermé, le bagnard ne peut espérer adoucir son sort à l’intérieur de son espace carcéral. Sa survie dans un milieu particulièrement mortifère en dépend. Mais les conditions de détention réduisent largement les marges de manœuvre. Il faut alors des trésors d’imagination pour parvenir à faire passer entre les mailles du filet de la censure pénitentiaire un colis ou un courrier. Car la correspondance du bagne est minutieusement épluchée par une bureaucratie qui ne manque pas de confisquer les missives dès que celles-ci lui semblent suspectes. Pour contourner cette censure, le forçat doit faire confiance à un intermédiaire qui, au passage, n’hésite souvent pas à se faire rétribuer ou à garder pour lui la nouvelle, la monnaie ou la marchandise tant attendues. Ce peut être un forçat libéré, un surveillant peu regardant … ou bien encore, le cachet de la poste faisant foi, un curé. Lire le reste de cet article »
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Tags: A perpétuité, Administration Pénitentiaire, aumônier, camelote, courrier clandestin, curé, Delavalle, église, Jean-Lucien Sanchez, lettre, Louis Rousseau, Naegel, poste, Saint Laurent du Maroni, soupe populaire, spiritain, surveillant, Un médecin au bagne
Publié dans Le bagne et ses joyeusetés |
lundi 6 septembre 2010 par JMD
Vor Frelsers Kirke. Notre Sauveur en finno ougrien dans le texte. [rectificatif dû à une amie polyglotte : le mot FRELSER vient du frison, dialecte parlé aux Pays-bas et en Allemagne] L’église Notre Sauveur se trouve dans le quartier de Christianhavn à Copenhague. Mondialement connu pour son clocher et sa rampe en colimaçon qui vous emmène, au bout des 400 putains de marches à la con, à 86 mètres dans le ciel éternel. Asthmatiques s’abstenir. Tubars itou. Jules Verne parle de l’édifice dans son Voyage au centre de la terre. Nous, nous avons voulu savoir l’origine du nom du bâtiment baroque construit en 1699. Et quelle ne fut pas notre surprise de trouver une très très honnête réponse. Un truc avec quatre consonnes et trois voyelles. Un truc à terrasser le dragon par Sainte Carla !!! Lire le reste de cet article »
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Tags: Carla Bruni, Christianhavn, Copenhague, Dieu, église, honnête cambrioleur, Jules Verne, Notre Sauveur, Raphaël, Vor Frelsers Kirke, Voyage au centre de la terre
Publié dans Voyage |
jeudi 29 mai 2008 par JMD
La déclaration Pourquoi j’ai cambriolé ? n’est pas la seule que Jacob tente de placer au palais d’injustice d’Amiens. Il n’y parvient pas pour celle-là. Son expulsion de la salle d’audience, le 14 mars 1905, l’en empêche. Il réussit en revanche à déclamer huit fois avant cette date, soit autant d’attaque contre les piliers de l’ordre libéral, un ordre qui n’était pas encore une prétendue valeur politique de gauche. Jacob est bien passé de la propagande par le vol à celle par la parole. Force est de reconnaître que l’illégaliste maîtrise parfaitement sa dialectique anarchiste. Lire le reste de cet article »
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Tags: Amiens, anarchiste, anticléricalisme, athéisme, curé, Dieu, église, Jacob, procès, religion
Publié dans Amiens, Orléans et Laon, Les déclarations anarchistes au palais d'injustice |
samedi 17 mai 2008 par JMD
Les cinq vols commis à Rouen par les Travailleurs de la Nuit en 1901 et 1902 mettent en relief l’efficacité de plusieurs brigades. Jacob est accompagné de Royère puis, un an et demi plus tard, de Bour et de Ferré. Ferrand cambriole d’abord avec Vambelle et Baudy en mars et en avril 1902. Pélissard l’accompagne en décembre de cette année. Lire le reste de cet article »
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Tags: Amiens, anarchiste, billet, Bour, brigade, Deuve, Duret, église, Ferrand, Ferré, Jacob, Limonier, Noché, Pélissard, Rouen, Royères, Saint Godard, Saint Sever, Travailleurs de la Nuit, Vambelle, vol
Publié dans Les vols et les volés |
dimanche 20 avril 2008 par JMD
La jeunesse d’Alexandre Jacob ne fut certainement pas celle retranscrites par M.M. Thomas et Caruchet. Il convient d’écarter les images d’Epinal faisant du petit marseillais un stéréotype du lumpenprolétariat phocéen marqué notamment par l’alcoolisme du père (Joseph). C’est d’ailleurs ce qu’écrit le vieux marchand forain à Jean Maitron en 1948 dans les Souvenirs rassis d’un demi siècle : « Ma prime enfance fut heureuse ». C’est encore ce qui transparaît dans la correspondance que Jacob entretient en 1953 et 1954 avec Josette Passas. Lire le reste de cet article »
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Tags: église, enfant, Jacob, Joseph Jacob, Josete, Marie Jacob, Marseille, mousse, Thibet, vol
Publié dans Le Marseille de Jacob |