Nous avons mis en lien le blog d’Alexandre Clément dans la rubrique « Copinage mais pas que çà » d’abord, parce qu’il entretient une vision de l’honnête cambrioleur que nous partageons amplement ; ensuite, parce que ses chroniques et notes de lecture sur tout ce qui est « noir » peuvent éclairer notre propos. Le lundi 24 décembre dernier, il mettait en ligne son point de vue sur le livre de Jack Black, Yegg, paru aux Fondeurs de briques en 2008. L’analyse, fouillée et largement documentée, permet alors un rapprochement critique avec Jacob. Rapprochement ? Rien n’est moins sûr. Le voleur étasunien rapine en effet pour son seul profit tandis que l’illégaliste français justifie ses rapines au nom de l’anarchie et redistribue aux « œuvres ». Les deux s’inscrivent pourtant dans une période chronologique proche.
Alexandre Clément, lundi 24 décembre 2012
Yegg, Jack Black, Les fondeurs de briques, 2008
Publié aux Etats-Unis en 1926, puis en France en 1932 chez Gallimar, You Can’t win est un livre culte comme on dit. Il a été republié constamment. Les fondeurs de briques ont republié l’ouvrage dans une nouvelle traduction de Jeanne Toulouse augmentée d’un texte Qu’est-ce qui cloche chez les honnêtes gens ? issu de Harper’s magazine.
J’en ai entendu parler assez souvent, puis c’est une chronique intéressante de Jean-Marc Delpech sur son blog http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/ qui m’a poussé a enfin lire cet ouvrage. Il avait fait le rapprochement entre Alexandre Jacob et Jack Black. Et comme j’aime beaucoup Jacob… Lire le reste de cet article »