Articles taggés avec ‘Eugène Pottier’

La Vierge des opprimés


mardi 13 janvier 2015 par JMD

La Vierge des opprimés (Louise Michel)

Saint-Étienne, le 4 juin 1890. Poésie de Jean-François Gonon, air : Ne reprochez pas un bienfait ou les Vendanges de la République, Saint-Étienne, imp. Ménard, [1890].

In Gaetano Manfredonia, Libres ! Toujours …, Atelier de Création Libertaire, 2011, p.80-81

Un jour, le ciel s’est éclairé,

Le soleil a lui dans mon bouge ;

J’ai pris l’arme d’un fédéré,

Et j’ai suivi le drapeau rouge.

Eug. POTTIER

Dans tous les temps des gens sans âmes

Ont raillé gaiement à foison,

De vrais martyrs, hommes et femmes,

Dans l’exil ou dans la prison.

Jadis, la horde détraquée

Des sots qui fourmillent partout,

Traitait Jeanne d’Arc de toquée

Et Christophe Colomb de fou ! Lire le reste de cet article »

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La chanson anarchiste de la période héroïque


samedi 4 octobre 2014 par JMD

Dans Libres ! Toujours … paru en 2011 à l’Atelier de Création Libertaire, Gaetano Manfredonia présente une anthologie de la chanson et de la poésie anarchistes du XIXe siècle. Il nous a paru intéressant d’en diffuser quelques extraits dans les colonnes du Jacoblog pour au moins deux raisons. L’historien, qui nous a autorisé cette mise en ligne – un grand merci à lui ! -, ne manque tout d’abord pas de signaler que la chanson fait partie intégrante de la propagande. A ce titre, les complaintes, airs, sérénades, et autres ritournelles, dont nous reproduirons les textes très prochainement, ont forcément nourri l’idéal et la pensée d’un militant illégaliste tel qu’Alexandre Jacob. On regrettera d’ailleurs de ne pas trouver dans cet excellent ouvrage les textes de Clarenson ou de Pélissard qui, en 1905, avaient été publiés dans Germinal. Mais Gaetano Manfredonia n’oublie pas de s’attarder dans son chapitre 7 sur les productions des Terroristes, illégalistes et trimardeurs. Ainsi, de 1880 à 1894, la chanson anarchiste de la période héroïque tend à se singulariser du répertoire socialiste, pris dans son acception la plus large. L’auteur nous montre de fait que, si l’on chante encore la Carmagnole dans les rangs libertaires, de plus en plus les refrains de la muse antiautoritaire mettent en avant le drapeau noir et dame dynamite. Lire le reste de cet article »

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Ne dérangeons pas le monde


dimanche 27 mars 2011 par JMD

La chanson d’Eugène Pottier sonne comme un coup de colère. Celui d’un actif révolutionnaire face à  la masse inerte, exploitée et résignée de la population, comparée ici soit à ces insectes volants et coprophages que sont les mouches, soit au cheptel bovin que la bourgeoisie peut traire sans limite. Car le prolétariat n’est, selon le terme marxiste, qu’armée de réserve industrielle et cette masse moutonnière constitue une force que l’utopiste aimerait bien soulever. L’histoire de Pottier, celle de la répression des émeutes de juin 1848, celle de la semaine sanglante en 1871, tendrait à prouver, justement, que l’utopie du poète chansonnier rime avec chimère sociale même si elle est aussi et surtout immensément créatrice. Frustration d’un homme au soir de sa vie ? Lire le reste de cet article »

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Le grand Krach


samedi 19 mars 2011 par JMD

Nombre de textes d’Eugène Pottier sont dédiés à des personnalités issues soit de la Commune de Paris, soit du monde des chansonniers, soit encore du socialisme dit révolutionnaire. Ce sont justement les Chants révolutionnaires de l’auteur qui sont publiés l’année de sa mort en 1887.  L’Internationale a ainsi été écrite pour Gustave Le Français, décédé le 16 mai 1901, seul communard qu’a fréquenté Alexandre Jacob alors que l’honnête cambrioleur résidait à Paris sous les traits de Georges Escande cette année-là. Avec le Grand Krach, Pottier écrit pour Gustave Rouanet, fils d’un proscrit du coup d’état du 2 décembre, journaliste virulent dans la presse socialiste de Paris, ardent défenseur des mineurs gréviste du bassin houiller des Cévennes en 1881. Lire le reste de cet article »

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