Articles taggés avec ‘faim’

Roussenq, reprends ton luth !


samedi 21 octobre 2023 par JMD

Monsieur le Ministre 1914

Nostalgie 1923

Monsieur le Ministre 1926

Bonne année 1928

Apostolat 1946

Introspection 1946

Défi à la souffrance 1948

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Le Visage du Bagne : chapitre 21 La Vie des Libérés


samedi 7 octobre 2023 par JMD

Pour beaucoup de bagnards, la libération était une mauvaise farce. Au Bagne, ils avaient la ration d’assurée, tandis que l’après-Bagne était lourd d’incertitude et d’inconnu.

La Tentiaire fournissait à chaque libéré un complet de toile bleu, une chemise, des souliers-godasses et un chapeau. Si l’intéressé avait quelque argent à son pécule, on lui en remettait la moitié – le restant étant réservé pour le cas d’une hypothétique rentrée en France. Après cela, débrouille-toi !

Il fut un temps où il y avait du travail pour tous les libérés, lorsque l’exploitation du balata était florissante en Guyane.

Mais la découverte du caoutchouc synthétique, l’accumulation pléthorique des stocks sur les marchés mondiaux, portèrent un coup mortel à la production locale – dont la qualité était d’ailleurs médiocre.

À partir de cette époque, sur un millier de libérés répartis en Guyane, deux cent environ étaient employés à des travaux salariés, une centaine travaillaient ou s’étaient établis à leur compte et la grande majorité en était réduit à vivre d’expédients. Un certain nombre de libérés recevaient des subsides de leurs familles, plus ou moins régulièrement.

Saint-Laurent était le grand centre de résidence des libérés.

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Mes tombeaux 31


mercredi 7 septembre 2022 par JMD

Les Allobroges

7ème année, n° 1304,

jeudi 4 mars 1948, p. 2.

Mes tombeaux

souvenirs du bagne

par Paul Roussenq, L’Inco d’Albert Londres

XXX

A la prison de Grenoble des femmes charitables apportent un peu de réconfort aux détenus

Antérieurement à la Libération, il en était encore ainsi, sauf pour le pain, dont la ration avait été amputée de 200 grammes. Depuis la Libération, les légumes secs ont à peu près disparu, le riz, il ne faut pas en parler. Restent les pommes de terre. Mais au lieu des 550 grammes de pain d’avant la Libération on n’a délivré aux prisonniers que le même taux de ration délivré aux personnes libres, sait 200 grammes actuellement. Lire le reste de cet article »

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Un médecin au Bagne chapitre 2


samedi 20 février 2016 par JMD

Mourir au bagne ? D’accord mais de mort lente, le ventre vide, mal logé et mal habillé, semble nous dire le docteur Louis Rousseau. Le propos de l’Oncle dans un Médecin au bagne vise en effet à démontrer que l’espérance de vie en Guyane ne dépasse guère les cinq années à l’arrivée du forçat. Ici, on meurt et la mort violente, le meurtre, l’exécution capitale, le suicide ou l’accident, pour fréquents qu’ils soient, n’entrent finalement que de manière dérisoire dans un décompte macabre qui, durant la transportation d’Alexandre Jacob, fait passer de vie à trépas, tous les ans, environ 10% de la population carcérale guyanaise. Au fil des pages de son réquisitoire, Rousseau démonte alors les mécanismes d’une machine à broyer le vaincu de guerre sociale. Lire le reste de cet article »

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L’Oncle et la gamelle du forçat


samedi 27 avril 2013 par JMD

Mourir au bagne ? D’accord mais de mort lente et le ventre vide, semble nous dire le docteur Louis Rousseau. Le propos de l’Oncle dans un Médecin au bagne vise en effet à démontrer que l’espérance de vie e Guyane ne dépasse guère les cinq années à l’arrivée du forçat. Ici, on meurt et la mort violente, le meurtre, l’exécution capitale, le suicide ou l’accident, pour fréquents qu’ils soient, n’entrent finalement que de manière dérisoire dans un décompte macabre qui, durant la transportation d’Alexandre Jacob, fait passer de vie à trépas, tous les ans, environ 10% de la population carcérale guyanaise. Au fil des pages de son réquisitoire, Rousseau démonte alors les mécanismes d’une machine à broyer le vaincu de guerre sociale. La mort trouve dans le condamné aux travaux forcés et dans le relégué des clients appropriés. Elle est lente, liée à la conjonction du manque d’hygiène, de la dureté du travail, des effets de la claustration et des déficiences médicales. Elle est surtout associée aux carences alimentaires. Manger à sa faim est une chimère et les 2475 calories prévues par les règlements et lois régissant l’institution pénitentiaire un hypocrite mensonge que le médecin prouve en détaillant l’infect et ordinaire menu du bagnard. Ici on meurt par la faim. La fraude généralisée des agents de l’A.P. et les trafics des forçats nommés en cuisine réduisent considérablement les rations de pain, de café, de légumes et de viande. Les travaux forcés sont une peine, la faim en est une autre, écrit Louis Rousseau en débutant son chapitre sur Le régime des condamnés. Il nous convie à la table des hommes punis et nous montre par l’exemple que l’AP a opté pour les deux solutions. Bon appétit. Lire le reste de cet article »

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La faim de l’Agitateur


samedi 16 janvier 2010 par JMD

Nous ne savons pas qui se cache derrière le pseudonyme de Joanny Bricaud. Pratique courante chez les libertaires. Il n’est pas le seul dans les colonnes de l’Agitateur à tremper sa plume dans l’anonymat pour édifier son lectorat sur l’anarchisme de la Jeunesse Internationale de Marseille. Force est ensuite de constater que son article La Faim ne pêche pas par excès d’originalité. Lire le reste de cet article »

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