Aphorismes du bagnard
mercredi 1 juillet 2020 par JMD
Bonne graine sait résister.
Lettre à Marie Jacob, 19 décembre 1913
Bonne graine sait résister.
Lettre à Marie Jacob, 19 décembre 1913
Peut-on reprocher à un moineau de ne pas être une autruche ?
Lettre à Marie Jacob, 17 novembre 1913
Quand l’arbre tombe, tout le monde monte sur les branches.
Lettre à Marie Jacob, 27 août 1913
Tout ce qui est construit, édifié par la ruse et la force, la ruse et la force peuvent le démolir.
Déclaration Pourquoi j’ai cambriolé ?, mars 1905
La suprême loi de la guerre c’est de vaincre. Le bon, le mauvais, le juste, l’injuste, le permis, le défendu, c’est toujours Brennus qui en décide, en légifère, en jetant sa lourde épée dans la balance.
Lettre ouverte à Georges Arnaud, 1954
n. f.
C’est la qualité de ce qui est impétueux, emporté, irascible, quand il s’agit du caractère d’une personne ; c’est l’état de ce qui est d’une intensité anormale, lorsqu’il s’agit d’une chose. On dit également : « la violence de la tempête » ; « la violence des passions ».
Faire violence à quelqu’un, c’est le contraindre par la menace, ou par des mauvais traitements, soit à se soumettre à nos exigences, soit à se livrer à des actes en désaccord avec sa conscience, ou ses désirs personnels. Dans le langage sociologique, la violence c’est, par opposition à l’action légale et au prosélytisme pacifique, le recours à la force contre le droit commun, quel qu’en soit le motif. Lire le reste de cet article »
1° Selon le « Larousse ». – Recours à la force, préconisé par les syndicalistes révolutionnaires préférablement à l’action constitutionnelle aidée par l’Etat.
2° Selon nous. – Action individuelle ou collective exercée contre l’adversaire social par les seuls moyens de l’individu ou du groupement. Lire le reste de cet article »