Hécatombe
dimanche 2 octobre 2011 par JMD
En ce début d’année 1954, l’honnête cambrioleur en retraite Jacob se trouve en résidence libre et amicale chez M. Guy Denizeau, Indre-et-Loire. Pour égayer quelque peu la vie de ce vieil et honnête homme et certainement pour des raisons d’ordre professionnel, l’ami forain l’emmène à Paris. Là, dans la capitale qu’il n’a pas revue depuis son exil berrichon en 1934-1935, il constate, non sans amertume, les effets culturels et sociaux des Trente Glorieuses. Le Veau d’or est plus puissant que jamais à Paname, écrit-il à son ami Robert Passas. Il ne boude pas en revanche son plaisir à rendre visite à son ami Berthier et semble même réjoui, malgré un prix excessif, d’assister aux Trois Baudets à un concert de Georges Brassens. Nous pouvons en effet imaginer aisément Alexandre Jacob applaudir à l’écoute du Gorille ou d’Hécatombe. Lire le reste de cet article »