Articles taggés avec ‘Jacob’

Faut-il sauver le musée Jacob ?


dimanche 7 octobre 2012 par JMD

Reuilly ? Le gout d’un terroir à quinze kilomètres au sud de Vierzon … et pas vraiment l‘affluence à l’office du tourisme local. Pourtant la charmante et sympathique hôtesse, qui attend le chaland à la manière de nos braves soldats scrutant  désespérément en 1940 à l’intérieur des fortifications de la Ligne Maginot le retour de Pologne de l’armée ennemie, a vite fait de vous alpaguer, trop heureuse de pouvoir justifier son salaire de saisonnière, si par aventure, ou par inadvertance, alors que vous cherchiez une station essence, un supermarché, un Maquedo ou un lieu de civilisation en pleine cagnard estival, vous franchissez l’antre touristique renommée. Bien sûr, votre éducation vous interdit de fuir en courant les jambes à votre cou. La jolie demoiselle élevée à la tarte à la patate, au boudin et au blanc du coin (classé AOC depuis 1937 tout de même !) vous indiquera alors les salles attenantes transformées en musée des arts et traditions populaires et en musée du vin. Mais, comme la bougresse a senti que vous ne goutez guère les sabots, les outils et les lits d’antan et que vous préférez, de loin, voir le pinard dans votre verre plutôt que dans un musée, elle vous vantera le nouveau consacré à la gloire locale qui, toutefois, n’est pas du cru. Lire le reste de cet article »

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PVB


samedi 6 octobre 2012 par JMD

Godelure tenait en grande estime son copain Pierre Valentin Berthier ; en lisant les quelques lignes qu’il nous a envoyées le 02 juillet dernier, nous nous apercevons qu’il s’agit certainement plus que de l’estime. Une communauté d’esprit devait rapprocher ces deux pacifistes invétérés soudés par une amitié de plus de trente ans comme aurait pu dire l’autre. Mais, il y a peu, PVB est passé centenaire de l’autre côté du décor. La presse « amie » n’a hélas que très peu évoqué le poète, l’homme de lettres, le militant anarcho-pacifiste, l’ami de tant de compagnons libertaires dont Alexandre Jacob. L’autre presse non plus d’ailleurs. Godelure lui rend un ultime et magnifique hommage. Ce n’est pas une oraison funèbre car les morts sont tous de braves types. C’est la reconnaissance de la rectitude faite homme. C’est l’histoire d’un mec loyal, honnête et droit. Lire le reste de cet article »

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Un malfaiteur dangereux


samedi 2 juin 2012 par JMD

A procès exceptionnel et fortement médiatisé répond des mesures de sécurité en conséquence. La presse locale et nationale se complaît à cet égard à donner l’impression d’une ville, Amiens, en état de siège à l’approche de la comparution des Travailleurs de la Nuit. La préfecture de la Somme n’a, en effet, pas lésiné sur les moyens pour assurer la sécurité et le bon déroulement des débats judiciaires qui se tiendront à partir du 08 mars 1905 (voir Article Haute Sécurité du 19 avril 2009). La tension est palpable dans une petite ville de province devenant le centre d’une affaire dont l’ampleur dépasse le cadre hexagonal. La peur des anarchistes, agissants et malfaisants, ressurgit. C’est bien de cela dont se gausse le petit article que Germinal a inséré en chronique locale dans son numéro 08 en date du 17 au 25 février. Le papier relate la drolatique mésaventure survenue à un apprenti couvreur non loin de la prison de Bicêtre où sont détenus Jacob et ses amis. Lire le reste de cet article »

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États d’âmes


samedi 12 mai 2012 par JMD

Germinal, n°11, 19-25 mars 1905L’atavisme frapperait un Jacob, un Ferrand, un Bour, un Pélissard, un Sautarel et tous les autres. Il donnerait même aux accusés comparaissant aux assises d’Amiens en mars 1905 un faciès de criminel. En dressant le sale portrait lombrosien des Travailleurs de la Nuit, la presse nationale et régionale ne manque bien sûr pas de nourrir le mercantile sentiment d’insécurité qui induit, pour elle, de plus forts tirages. Maurice Lucas, dans le numéro 11 de Germinal, numéro entièrement consacré au procès de ceux que d’autres plumes nomment « la bande sinistre », « les bandits d’Abbeville » ou encore « les 40 voleurs », se plait de toute évidence à casser cette vision de la scélératesse hérédité utilisée jusque dans la salle d’audience pour faire taire le discours et les idées anarchistes que professent les prévenus. Pour parvenir à ses dialectiques fins, l’auteur met en avant les pensées, les aphorismes et les propos de l’honnête cambrioleur et du bijoutier anarchistes, extraits de leurs déclarations et de leurs écrits (Le Pacte pour Sautarel). Lucas transfigure, en fin de compte et dans un bel élan christique, ces hommes, ces rédempteurs de l’humanité, qui ont osé passer de la théorie à l’action en s’attaquant au principe bourgeois de la propriété et que la justice de classe est appelée à condamner fermement. Lire le reste de cet article »

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Semaine Mondiale de la Lupinose : 4e année


jeudi 3 mai 2012 par JMD

Est-il besoin, au risque de nous voir attribuer un point Godwin par quelques-uns de nos gentils détracteurs,  de citer cet infâme baron qui, en juin 1936 à Berlin, pensait avoir vu les plus beaux jeux olympiques de sa vie, pour s’apercevoir que la lupinose frappe plus loin, plus haut, plus fort ? Nous préfèrerions, et de loin, évoquer  cette catégorie d’individus qui osent tout. Selon le dialoguiste Audiard, ce serait même à cela con les reconnait. La lupinose s’est révélée particulièrement active cette année. Lire le reste de cet article »

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Tintin au pays du voleur


samedi 24 mars 2012 par JMD

Nous savons nuisible la lupinose parce qu’elle déforme l’image de l’illégaliste Jacob, devenant un aventurier hors norme, le faisant inspirateur du gentleman cambrioleur créé par Maurice Leblanc. Qu’en est-il de la Tintinite que nous avons récemment découvert, grâce aux bons soins de Marianne et Laurent, dans le journal d’expression libertaire de la région Nord-Picardie, L’Aminoir ? La feuille, sortie à environ un millier d’exemplaires des imprimeries Vere à Lille, boulevard Victor Hugo, ne connait que 4 numéros de mars 1980 à janvier 1981. Elle renait au printemps 1982 (1 numéro) et à l’hiver 1983 (1 numéro). Dès le n°2, de mai – juin 1980, les 22 abonnés peuvent découvrir les 3 premières planches d’une bande-dessinée narrant la vie édifiante de l’honnête cambrioleur. Alexandre Jacob,  prénommé ici Marius, revêt les traits du célèbre héros de BD imaginé par Hergé. Mais nous ne saurons pas la fin des aventures de Tintin au pays du voleur. La 4e planche paraît dans le 4e et dernier numéro, celui de janvier 1981, de L’Aminoir. Lire le reste de cet article »

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Germinal : le procès Jacob


dimanche 4 mars 2012 par JMD

Détail de la carte postale présentant le transfert de la \L’ouverture, le 08 mars 1905, des assises d’Amiens constitue un évènement médiatique qui pourrait fort bien rappeler la frénésie suscitée par les procès anarchistes du début des années 1890. L’affaire est peu banale tant par le nombre de faits reprochés, que par celui des « bandits d’Abbeville », ainsi que par la personnalité de certains d’entre eux. La presse nationale ne s’y est pas trompée et est venue en masse rendre compte des débats à l’intérieur du palais de justice qui peut, à tout moment, devenir une tribune pour les accusés. L’honnête cambrioleur Jacob et ses « quarante voleurs » se préparent d’ailleurs à se donner en spectacle. A l’extérieur, Germinal entend faire œuvre de propagande et essaie de susciter une agitation militante. L’œil de la police, picarde et parisienne, reste grand ouvert. Sans parler, à l’instar de la biographie commise par Bernard Thomas, de situation insurrectionnelle justifiant des mesures de sécurité d’exception, force est de constater qu’environ 6000 personnes sont venus voir les accusés ce jour-là. Cette foule est-elle sympathisante ? Est-elle hostile à « la Bande sinistre » ? Aucun, journaliste, police ou militant libertaire, ne développe une même vision des faits. Lire le reste de cet article »

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Perquisition à Germinal !


samedi 3 mars 2012 par JMD

En 1970, comme en 1998, le journaliste Bernard Thomas débute son roman à caractère biographique sur l’honnête cambrioleur Jacob par le climat de tension régnant à Amiens avant et pendant le procès des Travailleurs de la Nuit. Pour ce faire l’auteur puise ses sources dans les articles de Germinal qu’il accommode à sa sauce. Et, pour retenir l’attention du béotien lecteur qui risque fort de gober une vérité arrangée, il n’hésite pas à pratiquer l’exagération. Se met alors en place toute une dramaturgie dont est révélatrice la narration des évènements consécutifs à la conférence que donne Sébastien Faure dans la capitale picarde le 11 (et non pas le 12) février 1905. Le nombre de manifestants grandit ainsi de manière exponentielle. La charge de l’armée, venue en renfort pour assurer le calme et la sécurité dans la ville, permet d’éviter le quasi – lynchage du gardien de prison Straboni qui avait agressé la foule manifestant devant la prison de Bicêtre après la causerie de l’orateur anarchiste. La situation ne revêt bien sûr pas le caractère insurrectionnel décrit par cette relation apocryphe des évènements. Elle est néanmoins révélatrice de l’agitation et de la propagande menée par les anarchistes de Germinal qui doivent, de la sorte, subir le panel presque complet des tracasseries policières. Le commissaire Jénot d’Amiens convoque à son bureau les deux animateurs de la feuille militante, Pacaud et Ouin, qui refusent de s’y rendre en invitant le policier à se déplacer lui-même s’il veut les entendre. Le mardi 13 février, le commissaire Jénot investit, avec ses agents, les locaux du journal libertaire à la suite de l’affaire Straboni … pour ne rien y trouver de compromettant finalement. C’est de cela que se gausse l’article paru dans le numéro 08 en date du 17 au 25 de ce mois. Lire le reste de cet article »

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Dix questions à … Jean-Pierre Levaray


samedi 18 février 2012 par JMD

Jean-Pierre Levaray fait partie de ces plumes que l’on aime bien au Jacoblog. Non pas parce qu’il a les mains calleuses de l’ouvrier. Non pas parce qu’il est un actif et inlassable militant syndical, associatif et politique. Non pas parce qu’il décrit une réalité vue de la France d’en bas. Mais bien parce qu’enfin, lorsqu’il nous écrit de l’usine ou d’ailleurs, ses mots font mouche systématiquement. C’est peu dire que son Putain d’usine, sorti en 2002 chez L’Insomniaque, a constitué un coup de tonnerre. C’est peu dire que ses autres livres sont de la même facture, de celle qui remue insensiblement vos neurones et votre colère et qui, fatalement, ne suscite pas uniquement de l’indignation. En février 2010, Tue Ton Patron, roman noir aux accents marvéliens, met en scène un ouvrier licencié qui, pour approcher et flinguer le PDG de son entreprise, revêt entre autres les traits d’un personnage connu pour son illégalisme et sa morale anarchiste. L’ouvrage de Jean-Pierre Levaray ne pouvait que susciter l’intérêt du blog de l’honnête cambrioleur et ce d’autant plus que la saison 2 ne va pas tarder à paraître chez Libertalia et qu’il est depuis le 16 février dernier l’objet d’une version bd brillamment mise en images par Efix aux éditions Fetjaine. Jean-Pierre Levaray a bien voulu répondre à nos dix questions sur la condition ouvrière, sur l’illégalisme et sur la lupinose. Et son propos claque comme coup de grisou dans la mine, comme coffre fort que l’on éventre, comme la balle sociale sorti du canon de del Sindicalista. Lire le reste de cet article »

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Manif à Bicêtre


dimanche 5 février 2012 par JMD

La bagarre qui éclate le 11 février 1905 au soir devant le bar Lephay pourrait constituer un fait divers d’une affligeante banalité. Il n’en est pourtant rien. La rixe est même révélatrice de la tension grandissante, à Amiens, à l’approche du procès des travailleurs de la Nuit. Ce soir-là, Sébastien Faure donne une conférence aux accents antimilitariste et pacifiste à l’Alcazar de la ville. La foule est venue nombreuse écouter « le commis-voyageur de l’anarchie » et la police locale éprouve de grandes difficultés à la disperser une fois la causerie terminée. La soirée ne fait alors que commencer. Une manifestation se met en place, joyeuse, bruyante, et se dirige aux cris de Vive l’Internationale !, de Vive l’Anarchie ! … et de Vive Jacob ! vers la prison de Bicêtre. Nous ne savons pas exactement l’ampleur du défilé de soutien mais nous pouvons supposer un nombre conséquent de manifestants au regard du volume sonore engendré par les slogans criés. 500 à 600 selon Germinal qui, dans son numéro 08 en date du 17 au 25 février 1905, relate avec précision comment l’intervention du gardien de prison Straboni, sortant complètement saoul du bar Lephay, provoque l’incident dont la presse locale a vite fait d’attribuer la responsabilité aux seuls anarchistes. L’affaire, de toute évidence ne doit  pas en rester là. Lire le reste de cet article »

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La conf à Sébast


samedi 4 février 2012 par JMD

Le procès d’Amiens permet aux libertaires locaux d’intensifier leur propagande. Le thème de la conférence que donne Sébastien Faure le 11 février 1905 dans la cité picarde, à moins d’un mois de l’ouverture des assises, n’a pourtant aucun rapport avec les Travailleurs de la Nuit. La guerre russo-japonaise est en effet l’occasion de développer tout un discours pacifiste et antimilitariste. Rien n’interdit pourtant à l’infatigable orateur de digresser. La foule, venue en nombre dans la salle de l’Alcazar, peut aussi se procurer Germinal et diverses brochures. Les conversations animées s’engagent, nous dit l’article rendant compte de la soirée qui se poursuit dans les locaux du journal anarchiste, se trouvant à proximité de la prison de Bicêtre où croupissent Jacob et ses amis. Un peu plus loin, dans ce numéro 08 de Germinal, Emilien Ségard se plait visiblement et ironiquement à faire la critique des papiers de la presse locale sur cet épisode picard de propagande anarchiste. La manifestation qui s’ensuit dégénère bien vite. Lire le reste de cet article »

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Où sont les criminels ?


samedi 7 janvier 2012 par JMD

L’ardeur prosélyte des compagnons de Germinal s’intensifie à l’approche de l’ouverture des assises d’Amiens. Le journal libertaire apporte dès le départ un soutien sans faille à Jacob et ses camarades (n°4, du 03 au 16 janvier 1905), accusés injustement de meurtre et d’atteintes à la propriété. Le procès à venir est alors l’occasion de développer, hors du palais de justice, tout un arsenal rhétorique pour cautionner l’illégalisme des honnêtes cambrioleurs et surtout pour attaquer l’ordre bourgeois et ses garants. Dans une logique d’opposition manichéenne, les Travailleurs de la Nuit deviennent ainsi des victimes d’une société qui criminalise le refus de la pauvreté. A l’aide d’une actualité, censée révéler la finesse de son analyse, A. Dumont – un pseudonyme ? – inverse les rôles et demande en toute logique où sont les criminels ? Lire le reste de cet article »

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La mort volontaire de Marius 2


samedi 31 décembre 2011 par JMD

La voix de Robert Passas, lente, grave, émue, est doublement impressionnante. L’ancien instituteur lit des extraits du texte qu’il a écrit pour Défense de l’Homme en septembre 1954. Le timbre trahit une profonde souffrance, une douleur causée par l’absence d’un ami perdu. Mais le tourment qui ne l’a jamais quitté révèle aussi la profondeur des sentiments : admiration, amitié, amour. La mort volontaire de Marius, dernier morceau du cd inclus dans la réédition des Écrits en 2004, sonne finalement comme la conclusion d’un road-movie anarchiste commencée en 1879 dans les quartiers populaires de Marseille et s’achevant dans le hameau d’un village berrichon. Mais, en se suicidant, Marius Jacob laisse derrière lui un ami désemparé  : le hideux voyage s’achève et j’ai froid. Cinquante ans plus tard encore. Vivre libre et Mourir libre toujours. L’hommage est à la mesure de l’ami parfait. Lire le reste de cet article »

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La mort volontaire de Marius 1


samedi 24 décembre 2011 par JMD

Nous terminons la diffusion des cd accompagnant les Écrits d’Alexandre Jacob. Dans le troisième, issu de la réédition de 2004, L’Insomniaque a caché deux morceaux, chacun de deux donne la parole à un ami de l’honnête cambrioleur lisant des extraits du texte qu’il a pu écrire dans Défense de l’Homme au mois de septembre 1954, soit quelques jours après le suicide l’homme aimé. Ces deux morceaux apparaissaient déjà en 1995. Ils étaient réunis dans le titre Le Marché, saynète de 12 mn environ, narrant entre autre la rencontre entre Robert Passas et le vieux Marius sur un des marchés du Berry. Ici, Pierre Valentin Berthier dit implicitement son admiration pour le justicier et prodigieux Jacob et donne son point de vue sur la reprise individuelle. Jacob devient de la sorte un docteur Schweitzer de l’anarchie dont l’œuvre a valeur de morale de la révolte. Se révolter plutôt que s’indigner et avoir honte d’avoir honte. Lire le reste de cet article »

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Jacob in The dico


dimanche 4 décembre 2011 par JMD

Voilà un livre dont on pourra, sous le sapin, se passer aisément. On a vu, on a lu … on n’a rien retenu et Tomalu nous l’avait bien dit.  Que ne l’avons-nous point suivi dans la voie de la sagesse et du bon goût ? Que n’avons-nous pas entendu le propos même de l’éditeur qui, dans les colonnes du Monde Libertaire, en date du 02 au 08 juin 2011, déclare vomir « ce livre qui est une ode au JE, un mépris du NOUS, et surtout une bible de l’innéité pour ce qui concerne la liberté et l’égalité chez les humains » ? L’idée d’un dictionnaire de l’individualisme libertaire, à la première de couverture effectivement plaisante et attractive, était pourtant plus que séduisante. Lire le reste de cet article »

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