mercredi 1 août 2018 par JMD
Marie Jacob n’a jamais baissé les bras. Elle « a la foi en gomme (…) ; à terre d’un bond, elle rebondit d’un autre, toujours vivace » comme le lui écrit son bagnard de fils le 4 juin 1923 alors qu’elle tentait une démarche auprès du Grand Orient de France, établi au 16 de la rue Cadet dans le 9e arrondissement de Paris. Le « prisonnier de guerre sociale » doute pourtant au début des années 1920 de l’efficace dynamisme de sa mère aimante. Il se leurre. Secondée par André Aron, avocat et ami du sénateur-maire de Cahors Anatole de Monzie issu de la Gauche Démocrate, la vieille couturière parvient à toucher et à convaincre autour d’elle. Si l’époque est à la critique généralisée du bagne depuis les articles d’Albert Londres, la victoire électorale du cartel des gauches en 1924 ouvre une heureuse et nouvelle perspective en autorisant le relais d’une campagne de presse dans les milieux gouvernementaux. En 1925, la ténacité de Marie Jacob finit par émouvoir deux journalistes : Francis Million du Peuple et Louis Roubaud du Quotidien. L’horizon chimérique de la libération du matricule 34777 commence à s’éclaircir. Lire le reste de cet article »
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Tags: 34777, Albert Londres, Alexandre Jacob, Alric, Anatole de Monzie, Antoine Mesclon, Aron, bagne, Barrabas, CGT, correspondance, Francis Million, Gaston Doumergue, Georgette Bouillot, grâce, Guyane, île Royale, île Saint Joseph, îles du Salut, Jacob, Jacques Sautarel, Jannot, Jean Normand, Jean-François Amary, Le Bonnet Catalan, Le Peuple, lettre, Louis Rousseau, Marie Jacob, Raoul Lematte, Rousseau
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dimanche 27 avril 2008 par JMD
Dans Un anarchiste de la Belle Epoque, Alain Sergent mentionne deux fois (p.148 et 170-171) l’ouvrage de Jean Normand, alias René Lemalle, « ancien surveillant, capacitaire en droit, qui vint surtout au bagne par curiosité et laissa des souvenirs dans lequel il présente (…) Jacob ». C’est effectivement à son retour de Guyane que Jean Normand publie Les Mystères du bagne ou quatre ans chez les forçats. L’ouvrage, en deux parties (Scènes vécues de haine, d’amour et de mort et Garde-chiourme) sort sous la forme de brochures paraissant « tous les 10 et 25 de chaque mois » pour le compte des Reportages Populaires en 1924-1925. Lire le reste de cet article »
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