samedi 21 mai 2016 par JMD
La sortie du Journal d’un anarchiste cambrioleur chez Sarbacane en janvier dernier n’est de toute évidence pas passée inaperçue et c’est tant mieux. L’ouvrage le mérite amplement. La couverture médiatique, émanant surtout de la presse spécialisée, révèle la qualité de la bande dessinée retraçant une partie de la vie de cet honnête homme que fut Alexandre Jacob. Elle a de quoi attirer, bien évidemment, l’œil averti des amateurs de bulles, elle retient aussi l’attention des sectateurs de la muse Clio ou encore celle des lecteurs de feuilles régionales. Ainsi, pourra-t-on apprendre que Gaël Henry, le dessinateur, dédicace son livre dans une librairie de Lille ou que Vincent Henry, le scénariste, n’a pas imaginé la fin de la vie de « l’Arsène Lupin de Reuilly » ! Mais rares sont les papiers ne versant pas dans l’amalgame entre le réel et l’imaginaire. Lire le reste de cet article »
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samedi 30 avril 2016 par JMD
Une apparence ordinaire, un butin de cinq millions de francs, une formidable bande de cambrioleurs, un homme revenu de tout, de la guillotine, du bagne et même de cette anarchie dont il aurait été viscéralement attachée. Restent quelques copains, dont un travaillant au Canard Enchaîné, et un dernier et passionné amour avant de se suicider. N’oublions pas non plus un prénom suffisamment méridional pour susciter l’exotisme en plein centre de la France. Là, on pourrait nous objecter qu’à Reuilly, on ne connaissait guère le vieux marchand forain que sous cette enseigne. Marius Jacob reste d’autant plus facilement une légende qu’il permet de nourrir son lot de journalistes berrichons – ou autres. Faute de pouvoir sauter sur Kolwezi dans un pays « où il ne se passe rien », l’honnête localier nourri aux bons gros stéréotypes peut alors profiter de n’importe quel évènement pour rappeler aux indigènes vivant dans cette zone de non droit historique qui était vraiment le vieil et paisible ermite de Bois Saint Denis souvent assis sur un banc devant sa maisonnée. Emmanuel Bédu de la Nouvelle République connait son métier et, lorsque l’acteur Georges Descrières – celui qui, dans les années 1970, contribua à populariser à la télévicon le gentleman de Maurice Leblanc – meurt le 19 octobre 2013, il ne lui en fallait pas tant pour pondre un papier de légende. De légende ? Un véritable morceau d’anthologie de la lupinose d’expression française plutôt. Car si la célébrité trépassée « a laissé une trace cinématographique », le héros du cru demeure quant à lui un mythe que l’auteur affirme vrai. Le problème avec les mythes, c’est qu’ils font des trous dans la réalité. Génération Lupin ? Le temps ne fait rien à l’affaire. Lire le reste de cet article »
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