samedi 9 mai 2015 par JMD
Non, Jean-Yves tu n’es pas le seul à éprouver une certaine empathie envers cet illégaliste qui défraya la chronique judiciaire en 1905 et qui repose au cimetière de Reuilly dans l’Indre. Lorsqu’il cambriolait, il se prénommait Alexandre. Ce n’est qu’à partir des années 1930 que, revenu de l’enfer carcéral guyanais et devenu marchand forain, il se fit appeler Marius. Le détail a son importance. Tu fais bien d’ailleurs de remarquer dans ton blog – le Lignel – que la renommée a été oublieuse à son endroit. La mémoire des vaincus – pour paraphraser Ragon – cède hélas souvent la place à une bienveillante et facile légende. Ou plutôt, la légende s’arrange le plus souvent avec la réalité historique. Dans cet isolat géographique berrichon, tu trouveras même un musée consacré à Alexandre Jacob. Un musée ? C’est un peu exagéré … une salle avec des photocopies et des chapeaux, melons et hauts de forme, évoquant bien évidemment la Belle Epoque … et le mythe lupinien ! Le chroniqueur judiciaire que tu es aurait pu toutefois trouver d’autres références que celle produite par un chroniqueur mondain, journaliste au Canard Enchaîné, dont on sait ici les dérives historiographiques et le jeu pas très clair organisé entre le réel et l’imaginaire. Mais tu as raison de souligner que Jacob fut beaucoup plus fort encore que le bel Arsène. Beaucoup plus politisé aussi. Un anarchiste dont un de tes confrères de La Provence a mentionné il y a peu l’anniversaire de la mort … un bien joli papier estival, pas si bien documenté que cela, marqué du sceau de la lupinose et dont nous allons nous faire très très prochainement une recension. A Reuilly la tombe d’Alexandre Marius Jacob était fleurie … comme tous les ans d’ailleurs à cette date. Espérons que ce ne fût pas un bouquet de lupins. Lire le reste de cet article »
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Tags: Alexandre Jacob, Arsène Lupin, Bernard Thomas, Canard Enchaîné, Courrier de l'Ouest, Jean-Yves Lignel, La Provence, lupinose, Marius Jacob, Maurice Leblanc, Reuilly, tombe
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samedi 13 octobre 2012 par JMD
Jean Contrucci est journaliste. Il écrit aussi des romans policiers pour tous, même ceux vivant au-dessus du 45e parallèle, qui, comme chacun sait, passe par Valence. Mais nous ne vous révèlerons ni Le secret du docteur Danglars, ni même la solution de L’Enigme de la Blancarde, et encore moins le nom du coupable du Double crime de la rue Bleue. Les intrigues sorties de son imagination vous plongeront avec délectation dans les Nouveaux mystères de Marseille. L’auteur insuffle un air frais, venu du Sud, au roman populaire. Cette série, faite de dix histoires qui dépassent largement le cadre du polar régional, se clôt en 2011 avec Le Somnambule de la villa aux loups. Elle vous permettra de faire connaissance avec une galerie de personnages, tous aussi singuliers les uns que les autres et évoluant dans la cité phocéenne à la fin du XIXe siècle. C’est la ville de l’honnête cambrioleur qui prend forme. C’est aussi celle de Raoul Signoret, chroniqueur judiciaire au Petit Provençal, et de son oncle Eugène Baruteau, chef des flics du cru. Je suis de Marseille et je m’en vante, dit l’honnête cambrioleur par bravade en 1905. On comprend mieux pourquoi avec Jean Contrucci qui a bien voulu se soumettre aux dix questions du Jacoblog. Dix petites questions sur le roman policier, sur le Marseille du XIXe siècle et, bien sûr, sur cet illégaliste anarchiste qu’il affectionne et qui serait une espèce de voleur volé par un autre écrivain, celui-là nettement plus septentrional. Lire le reste de cet article »
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Tags: Alexandre Jacob, anarchiste, Apaches, Arsène Lupin, Berano, Contrucci, crime, Eugène Baruteau, fait divers, Jean Contrucci, journaliste, L'Enigme de la Blancarde, La Provence, Le guet-apens de Piscatoris, Le Monde, Le Petit Provençal, Le secret du docteur Danglars, le Somnambule de la villa aux Loups, Le vampire de la rue des Pistoles, Les diaboliques de Maldormé, Les nouveaux mystères de Marseille, Marseille, Maurice Leblanc, Nervis, Panier, polar régional, prison Chave, Raoul Signoret, roman policier, scénario, vol
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