Articles taggés avec ‘L’Echo de Paris’

Procès Pini : revue de presse


samedi 12 octobre 2013 par JMD

La presse s’est massée pendant deux jours dans la salle d’audiences de la cour d’assisses de la Seine pour voir le phénomène. Mais, dans le cadre de l’insécurité et de la xénophobie galopantes, l’anarchisme de Vittorio Pini ne pouvait constituer qu’une des toiles de fond d’une scénographie orchestrées d’avance. Certes un peu plus relevé que la moyenne, il s’agit tout de même d’un fait divers que relatent Le Petit Journal, Le Temps, Gil Blas, Le Figaro ou encore l’Echo de Paris. Et que le voleur soit un Italien, affublé de seconds couteaux belges, constitue forcément une circonstance aggravante même si les chroniqueurs judiciaires se plaisent à relever l’accent transalpin de l’accusé. Le voleur se voit ainsi affublé  de nombreux stéréotypes permettant à son procès de virer parfois à la drôlerie de ces tordantes pièces de la commedia dell’arte, « ce qui a doucement égayé l’auditoire ». La morale libérale et républicaine étant sauve, il est écrit que le principal acteur s’enveloppant derrière une facile excuse politique doit être condamné à la fin et que le lecteur doit, en 1889, en avoir pour les quelques sous déboursés. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (8 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Germinal : le procès Jacob


dimanche 4 mars 2012 par JMD

Détail de la carte postale présentant le transfert de la \L’ouverture, le 08 mars 1905, des assises d’Amiens constitue un évènement médiatique qui pourrait fort bien rappeler la frénésie suscitée par les procès anarchistes du début des années 1890. L’affaire est peu banale tant par le nombre de faits reprochés, que par celui des « bandits d’Abbeville », ainsi que par la personnalité de certains d’entre eux. La presse nationale ne s’y est pas trompée et est venue en masse rendre compte des débats à l’intérieur du palais de justice qui peut, à tout moment, devenir une tribune pour les accusés. L’honnête cambrioleur Jacob et ses « quarante voleurs » se préparent d’ailleurs à se donner en spectacle. A l’extérieur, Germinal entend faire œuvre de propagande et essaie de susciter une agitation militante. L’œil de la police, picarde et parisienne, reste grand ouvert. Sans parler, à l’instar de la biographie commise par Bernard Thomas, de situation insurrectionnelle justifiant des mesures de sécurité d’exception, force est de constater qu’environ 6000 personnes sont venus voir les accusés ce jour-là. Cette foule est-elle sympathisante ? Est-elle hostile à « la Bande sinistre » ? Aucun, journaliste, police ou militant libertaire, ne développe une même vision des faits. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...
  • Pour rester connecté

    Entrez votre adresse email

  • Étiquettes

  • Archives

  • Menus


  • Alexandre Jacob, l'honnête cambrioleur