Articles taggés avec ‘Louis Napoléon Bonaparte’
samedi 28 janvier 2017 par JMD
Rénovation pénitentiaire ? Parce qu’il est le dernier maillon d’une longue chaîne répressive qui a pour but l’éloignement, l’éviction ou plutôt l’élimination du criminel, le bagne ne pouvait aboutir qu’à un échec patent. Et si, dès sa création en 1854, il a su résister aux nombreuses critiques, c’est bien qu’il correspond parfaitement aux principes de préservation sociale et d’exemplarité qui fondent le système pénal français. Louis Rousseau s’attache alors à montrer dans le dernier chapitre de son ouvrage une organisation d’ensemble régie par la loi du talion. Le délinquant doit alors souffrir et faire repentance. Lire le reste de cet article »
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Tags: Administration Pénitentiaire, Alexandre Jacob, amendement, bagne, Belgique, Brésil, cachot, code pénal, crime, criminologie, cruauté, décrets du 18 septembre 1925, double chaîne, du Miral, éducation, élimination, Emile Garçon, enfermement, Enrico Ferri, garde des Sceaux, goulag, gouverneur, Guyane, Guyot-Dessaignes, île Saint Joseph, îles du Salut, Italie, Léveillé, libéré, loi, loi du talion, Louis Napoléon Bonaparte, Louis Rousseau, Milliès-Lacroix, ministre des Colonies, mort, mortalité, prison, psychologie, réforme, régénérer, Rousseau, Russie, Saint Martin de Ré, salaire, santé, souffrir, suppression, travail, Un médecin au bagne, URSS
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samedi 16 janvier 2016 par JMD
Le chapitre I du livre du docteur Louis Rousseau aborde l’histoire de la transportation et l’étude des différents textes de lois qui régissent le bagne. L’apport d’Alexandre Jacob apparait primordial, du fait d’une connaissance encyclopédique en matière de criminologie, acquise tout au long de sa détention. Dix-sept pages sont ainsi consacrées aux décrets du 18 septembre 1925 qui clôturent ce chapitre. Ces décrets n’induisent que quelques adoucissements alors que l’on aurait pu croire à la suite d’une forte campagne médiatique à une réforme totale de l’institution bagne. Louis Rousseau note pourtant quelques suppressions comme celle de la règle du silence absolu pendant les heures de repos, celle de la mise aux fers (ou boucle) ou celle de la punition du cachot. Le médecin relève aussi la mise à disposition d’un hamac pour toutes les classes de forçats ainsi que la réintroduction du travail salarié. Mais l’emploi de ce pécule est déterminé par décret du gouverneur de la Guyane. Les forçats libérés et astreints à résidence ne doivent plus désormais répondre qu’à un seul appel annuel. Ils ne sont plus en outre cantonnés à Saint Jean du Maroni. En prenant par exemple l’aggravation effective de la peine de réclusion prononcée par le TMS (Tribunal Maritime Spécial), le médecin s’interroge en fin de compte sur l’efficacité réelle de ces décrets : « Mais s’agit-il de conquêtes bien définitives ? Nous verrons combien il est difficile d’extirper de la pratique pénitentiaire les vieilles habitudes de répression ». Il est alors écrit que le législateur a enfanté et conforté un broyeur de vies punies. C’est cette machine que dessine Jacob pour illustrer le propos de son ami, médecin au bagne. Lire le reste de cet article »
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Tags: Alexandre Jacob, amendement, AP, bagne, cachot, Cellule, code de 1910, crime, criminologue, décret de 1880, décret du 04 septembre 1891, décret du 27 mars 1852, décret du 4 ocotbre 1889, décrets du 18 septembre 1925, Editions Fleury, éloignement, embarquement, enchaînement, évasion, forçat, gouverneur, Guyane, hamac, Housez, juriste, Léveillé, libéré, loi, loi de 1854, loi de 1885, Louis Napoléon Bonaparte, Louis Rousseau, Miral, Napoléon III, pécule, prison, réclusion, relégation, Saint Martin de Ré, silence, surveillant, transportation, travail, travaux forcés
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samedi 18 janvier 2014 par JMD
Michel Pierre
Gavroche n°4-5
Juin-septembre 1982
Le 26 décembre 1858, le bateau-cage Loire quitte Brest à destination de la Guyane. Dans ses flancs se trouvent 36 femmes condamnées aux travaux forcés. Un mois plus tard, le navire accoste aux Iles du Salut. La promesse faite par le commissaire général de la Guyane, Sarda- Garriga, aux premiers bagnards transportés en 1852, à la suite du coup d’Etat de Louis Napoléon Bonaparte, était tenue. « Lorsque vous aurez fait un retour sincère à vos bons sentiments, le gouvernement de la France vous enverra vos familles. Je marierai les célibataires, et vos enfants, que je m’appliquerai à faire élever dans la pratique de la vertu, feront oublier, par leur bonne conduite, les fautes de leur père… » Louable entreprise, à cette nuance près que les femmes disponibles étaient des détenues… Lire le reste de cet article »
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Tags: bagne, colonisation, couvent, enfant, femme, Guyane, Louis Napoléon Bonaparte, maladie, mariage, Michel Pierre, mort, Nouvelle Calédonie, peuplement, relégation, religieuse, Saint Joseph de Cluny, Saint Laurent du Maroni, transportation, travaux forcés
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mercredi 1 avril 2009 par JMD
n. m.
La terreur est une crainte poussée à un très haut degré, une peur d’une intensité exceptionnellement grande. On appelle terro-risme le système de gouvernement qui s’appuie sur la terreur pour contraindre les membres d’une collectivité à l’obéissance. Mais c’est arbitrairement que l’on réserve ce terme à de très rares périodes de l’histoire. Lire le reste de cet article »
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Tags: Barbedette, Commune de Paris, droite, Encyclopédie anarchiste, état, fascisme, légitime défense, Louis Napoléon Bonaparte, Napoléon III, nazisme, peur, pouvoir, propagande par le fait, révolution, terreur, terrorisme, violence
Publié dans Encyclopédie anarchiste |