samedi 25 mai 2013 par JMD
Vol, incendie, tentative d’assassinat : voilà de quoi envoyer son quidam tout droit à la guillotine ! Clément Duval, serrurier de son état, né le 11 mars 1850 à Cérans Foulletourte dans la Sarthe, en fait la douloureuse expérience. Il justifie ses actes par le droit naturel à l’existence mais aussi pour les besoins de la propagande. Le 05 octobre 1886, le membre du groupe de la Panthère des Batignolles cambriole, rue Montceau à Paris, l’hôtel particulier que Mme Herbelin occupe d’ordinaire avec sa nièce, artiste peintre, Madeleine Lemaire. La riche demeure, inoccupée, est incendiée. Le larcin est évalué à environ 15000 francs. Cherchant à écouler les bijoux et l’argenterie dérobés, Duval se fait pincer alors qu’il s’apprêtait à entrer chez le receleur Didier. L’agent Rossignol, qui l’interpelle « au nom de la loi » est lardé de coups de couteau « au nom de la liberté ». Lire le reste de cet article »
Loading...
Tags: bagne, bourgeois, Brissot, cambriolage, Clément Duval, communisme libertaire, condamnation à mort, cour d'assises, Didier, Duval, évasion, exploitation, Herbelin, Houchard, incendie, Labori, Lemaire, lutte des classes, Marianne Enckell, New-York, Panthère des Batignolles, Paris, pillage, procès, profession de foi, prolétaire, Propagandistes par le fait et autres illégalistes, Proudhon, René Bianco, rue Monceau, tribunal, vol
Publié dans Les déclarations anarchistes au palais d'injustice, Propagandistes par le fait et autres illégalistes |
samedi 22 octobre 2011 par JMD
Attila aime la magie blanche et nous n’y trouvons rien à redire. Le livre de Gilles del Pappas s’ouvre pourtant sur un singulier avertissement. Il n’aurait pas voulu, selon ses dires, écrire une énième biographie de l’honnête cambrioleur. Logique, l’auteur est un prolixe faiseur d’histoires délaissant ici Constantin le grec pour l’illégaliste Jacob. Ou plutôt pour Marius le Marseillais. Mais, alors, pourquoi, dans cette longue préface, prend-il le soin d’expliquer au béotien lectorat ce que furent le capitalisme triomphant de la belle Epoque, l’anarchisme et le banditisme social ? Pourquoi déclamer son amour du septième art, de cette magie blanche naissante qu’il nous fait découvrir par le prisme d’un ingénieux et intrépide voleur ? Pourquoi, enfin, se prévenir d’une très improbable accusation de lupinose galopante et envoyer aux orties « les experts de tous poils lisant ces aventures à d’autres fins que de s’en régaler simplement » ? Lire le reste de cet article »
Loading...
Tags: amnésique, anarchiste, Attila, Au-delà du raisonnable, Baudelaire, Bonnot, cambrioleur, cinéma, Colette, Daeninckx, Edison, Gauguin, Georges Méliès, Gilles Del Pappas, Grave, Jean, Levarray, Louise Michel, magie blanche, Marius, Marius Jacob, Martine, Maurice Leblanc, Méliès, New-York, Pécherot, Pouget, Rose, Rose Roux, Travailleurs de la Nuit, Trotsky, voleur
Publié dans Ils ont commis sur Jacob |