Aphorismes d’un été jacobien
jeudi 7 juillet 2016 par JMD
Il est même dommage que tu n’appartiennes pas au sexe fort ; car si tu étais homme, tu aurais pu être nommée juré et envoyer au bagne les pauvres bougres qui, poussés par la nécessité, se permettent de voler le bien d’autrui.
Saint Martin de Ré, 05 novembre 1905
Où il est narré que la propagande par le fait a envoyé un bon petit paquet d’anarchistes crever de l’autre côté de l’Atlantique, avec le bagne pour horizon. 6e épisode.
Première partie : Les anarchistes et l’appareil répressif
Nous souhaitons développer ici plusieurs questions en rapport avec la situation imposée au groupe que nous nous proposons d’analyser. Afin de circonscrire notre objet, il nous semble important d’aborder le thème de l’idéologie anarchiste, car la répression qui s’exerça contre ses militants en France, puis sur leur lieu d’expiation en Guyane, s’y trouve directement liée. Nous chercherons dans quels cadres idéologiques et politiques se sont inscrits les actes de propagande anarchistes, pour lesquels certains des transportés anarchistes que nous avons identifié furent condamnés. Nous montrerons également comment toute une structure répressive s’est mise en place pour anéantir cette forme de réaction dirigée contre toute forme d’autorité et plus particulièrement contre l’Etat. Lire le reste de cet article »
Toute ressemblance avec un haut personnage de l’état (sic) serait purement fortuite et nous ne pouvons que sourire devant un si bel anachronisme. Mindenhol vagyok ! Si L’Insomniaque a inclus La bande à Riquiqui dans le premier des deux cd accompagnant, en 1995, les Écrits de Jacob, c’est que le texte de Jean-Baptiste Clément, écrit en 1885, illustre parfaitement le principe de lutte des classes opposant une bourgeoisie triomphante, arrogante et pourtant minoritaire, à la masse des prolétaires dont elle usurpe les fruits de son travail. Finalement, la chanson met en lumière les conséquences du principe proudhonien de propriété et désigne l’ennemi – victime à dévaliser pour les Travailleurs de la Nuit. Lire le reste de cet article »
n. m.
La terreur est une crainte poussée à un très haut degré, une peur d’une intensité exceptionnellement grande. On appelle terro-risme le système de gouvernement qui s’appuie sur la terreur pour contraindre les membres d’une collectivité à l’obéissance. Mais c’est arbitrairement que l’on réserve ce terme à de très rares périodes de l’histoire. Lire le reste de cet article »
n. f.
C’est la qualité de ce qui est impétueux, emporté, irascible, quand il s’agit du caractère d’une personne ; c’est l’état de ce qui est d’une intensité anormale, lorsqu’il s’agit d’une chose. On dit également : « la violence de la tempête » ; « la violence des passions ».
Faire violence à quelqu’un, c’est le contraindre par la menace, ou par des mauvais traitements, soit à se soumettre à nos exigences, soit à se livrer à des actes en désaccord avec sa conscience, ou ses désirs personnels. Dans le langage sociologique, la violence c’est, par opposition à l’action légale et au prosélytisme pacifique, le recours à la force contre le droit commun, quel qu’en soit le motif. Lire le reste de cet article »