Articles taggés avec ‘prison’
samedi 13 avril 2013 par JMD
Au Zoo de Ré, le temps passe inexorablement. Confiné à l’infirmerie du dépôt pénitentiaire, le numéro d’écrou 4043 s’ennuie et craint les changements météorologiques pour sa santé. La pluie et le gris de l’automne rythment l’attente du départ pour la Guyane. Celui-ci ne s’effectue que deux fois l’an. Faute de pouvoir s’évader, il ne reste donc plus qu’à se soumettre à la discipline carcérale. Le pragmatisme jacobien n’est pas pour autant fait de soumission ; le détenu contourne les règles. Le détenu écrit et les lettres d’octobre 1905, dont en particulier celle inédite en date du 29, montrent cela. Lire le reste de cet article »
Loading...
Tags: Alexandre Jacob, attente, Auguste Bonnet, automne, Berck, Bordeaux, dépôt pénitentiaire, Develay, évasion, Germinal, Guyane, hiver, infirmerie, Jeanne Roux, Laon, Le Bastoul, lettres, liberté, Lulu, Marie Jacob, pluie, prison, procès, Rose, Rose Roux, Saint Martin de Ré, santé, Toulouse, visite, Yvonne, zoo
Publié dans l'établissement zoologique de Saint Martin de Ré |
dimanche 17 mars 2013 par JMD
MATHA Louis [MATHA Armand, Louis].
Né le 10 avril 1861 à Casteljaloux (Lot-et-Garonne) ; mort le 12 février 1930 à Draveil (Seine-et-Oise) ; garçon coiffeur ; publiciste ; propagandiste anarchiste.
C’est vers 1890 que Matha vint travailler à Paris où il devint gérant du journal L’En Dehors (5 mai 1891-19 février 1893) de Zo d’Axa, et fut condamné en tant que tel à deux ans de prison. Il se réfugia à Londres où il fréquenta avec Emile Henry les réunions du club Autonomie.
Il revint en France dans les premiers jours de février 1894. Il savait qu’Henry voulait commettre un attentat ; il essaya en vain de l’en dissuader. Après l’arrestation d’Émile Henry, Matha se rendit avec deux camarades (Ortiz et Millet, d’après un rapport de police du 9 mai 1894, PPo BA/141), rue des Envierges, au domicile de son ami, et ils enlevèrent tout le matériel destiné à la confection d’explosifs. Lire le reste de cet article »
Loading...
Tags: Alexandre Jacob, anarchie, attentat, bombe, Constant Martin, Draveil, Emile Henry, exil, Felix Fénéon, Foyot, illégalisme, La Bataille, La Grève Générale, Le Libertaire, Les Hommes de Révolution, Londres, Matha, Ortiz, Paris, prison, procès des Trente, rue d'Orsel, Sébastien Faure, Zo d'Axa
Publié dans Les amis de Jacob |
samedi 16 mars 2013 par JMD
MALATO de CORNET Charles, Armand, Antoine.
Né à Foug (Meurthe-et-Moselle), le 7 septembre 1857 ; mort à Paris le 7 novembre 1938 ; correcteur à la Chambre des Députés ; écrivain ; publiciste ; militant libertaire ; franc-maçon.
Le père de Charles Malato – Antoine Malato de Cornet – était Sicilien ; combattant de la révolution italienne de 1848, il se réfugia à Toul et y épousa une Lorraine (Marie Louise Hennequin). Condamné après la Commune pour sa participation comme capitaine, il fut arrêté en 1874 puis déporté. Sa femme — qui devait y mourir — et son fils Charles, qui abandonna ses études de médecine, l’accompagnèrent en Nouvelle-Calédonie. Charles Malato, qui travaille sur le Caillou comme télégraphiste, fut un des rares, aux côtés de Louise Michel, à soutenir la révolte des Kanaks de 1878. Il revint en juin 1881. Lire le reste de cet article »
Loading...
Tags: affaire Dreyfus, Alexandre Jacob, Alphonse XIII, anarchie, Antoine Malato, Brésil, Charles Malato, Commune de Paris, De la Commune à l'anarchie, déportation, Emile Henry, Espagne, Gégout, Gustave Hervé, Jean Grave, Kanak, Kazenelson, Kropotkine, La Guerre Sociale, La Révolution Cosmopolite, Laisant, Les Joyeusetés de l'exil, Londres, Louise Michel, M. Pierrot, Malatesta, Malato, Manifeste des seize, Marie Louise Hennequin, Mémoires d'un libertaire, Nouvelle Calédonie, oncle Charles, Ortiz, Philosophie de l'anarchie, première guerre mondiale, prison, procès, rue de Rohan, Sainte Pélagie, Sébastien Faure, Temps Nouveaux
Publié dans Les amis de Jacob |
samedi 9 mars 2013 par JMD
Les deux lettres qu’écrit Alexandre Jacob à sa mère les 24 septembre et 04 octobre 1905 s’articulent bien évidemment autour du procès de Laon où comparaissent en appel 10 des condamnés d’Amiens : Marie Jacob, Jacques Sautarel, Rose Roux, Léon et Angèle Ferré, Honoré Bonnefoy, Jules Clarenson, François Brunus, François Vaillant et Marius Baudy. Les assises de l’Aisne ouvrent leur session le mardi 24 septembre. A cette date, le prisonnier Jacob conseille à sa mère malade de ne point se rendre aux débats, joués d’avance pour lui puisqu’il s’agit des mêmes accusations qu’à Amiens. L’agent Leguerf n’est pas cité à comparaître. Il a pourtant du enquêter sur les vols Neuchaise et de Roches commis en Niort en janvier 1903 et sur le vol Ripoteaux perpétré à la suite des deux précédents. Marie Jacob, défendue toujours par Me Justal, est-elle accusée de recel dans ces trois larcins ? Toujours est-il que le mercredi 1er octobre 1905, lorsque le jury rend son verdict, Marie Jacob est une femme libre. Elle envisage immédiatement de se rendre à Saint Martin de Ré. Un camarade inconnu l’attendait à la sortie. Jacob, dans sa deuxième lettre, se réjouit de la bonne nouvelle même s’il s’inquiète de la santé et de l’inévitable réadaptation sociale de sa génitrice. Pour ce faire, il lui suggère d’activer les réseaux anarchistes qui peuvent lui venir en aide. C’est d’ailleurs ce que fait le journal l’anarchie. Dans le numéro en date du 19 octobre, Libertad lance une souscription en sa faveur. Si Jacques Sautarel et François Brunus sont également déclarés innocents, l’honnête cambrioleur, enfermé à l’infirmerie de Saint Martin de Ré et soumis au régime du silence dans un monde qu’il considère comme l’arrière de la vie, regrette que ce ne soit pas le cas pour Rose Roux. La compagne de Jacob voit sa peine de cinq années de prison prononcée à Amiens confirmée à Laon. Mais Jacob le pragmatique indique à sa mère que Rose, au regard du temps de détention préventive, n’a plus que la moitié de sa peine à effectuer. Il conviendra donc à sa libération en 1908 de la prendre en charge. Mais Rose Roux décède un an avant. Lire le reste de cet article »
Loading...
Tags: acquittement, Alexandre Jacob, Brunus, condamnation, infirmerie, Jacques Sautarel, Justal, l'anarchie, Laon, Libertad, Marie Jacob, mort, Paris, prison, procès, Rose Roux, Saint Martin de Ré, silence
Publié dans l'établissement zoologique de Saint Martin de Ré |
samedi 19 janvier 2013 par JMD
Alexandre Jacob fait son entrée dans l’établissement zoologique le 20 août 1905. Il est mis le lendemain à l’infirmerie du dépôt pénitentiaire de Saint Martin de Ré. Il n’en sortira que la veille de son départ, le 22 décembre de cette année. Comme la lettre du mois de septembre, son dossier d’interné signale une forte bronchite. Faut-il y voir plutôt, comme le suggère Alain Sergent dans Un anarchiste de la Belle Epoque, un isolement volontaire ? Il est vrai que le numéro d’écrou 4043 est arrivé avec la mention « à surveiller de près ». C’est une vedette des cours d’assises, doublé d’un anarchiste dangereux. Le moindre incident le mettant en cause pourrait bien évidemment faire scandale. Toujours est-il que Jacob s’emploie à rassurer sa mère en lui indiquant n’avoir pas le choix de sa cure thermale. Mais, bien sûr, la station Saint Martin de Ré ne peut égaler Spa ou Baden Baden ! Mais de là, il s’emploie à préparer sa vie d’honnête fagot en Guyane, s’occupant par le biais des époux Develay de Montreuil d’écouler ses effets personnels et indiquant à sa mère la censure des lettres : la vérité ça se pense mais ça ne s’écrit point ! C’est ici la mise en place de codes que l’on retrouvera jusqu’en 1925. Il signale encore, dans la perspective du procès de Laon, qu’il lui apparait bien impossible d’être cité à comparaître, ce qui ne l’empêche d’ailleurs pas de multiplier les conseils juridiques. Il est déjà un fin connaisseur du droit criminel. Lire le reste de cet article »
Loading...
Tags: Alexandre Jacob, bronchite, Develay, infirmerie, isolement, Justal, Laon, Marie Jacob, migraine, prison, procès, Saint Martin de Ré
Publié dans l'établissement zoologique de Saint Martin de Ré |
samedi 22 décembre 2012 par JMD
Le 11 août 1905, Alexandre Jacob écrit à sa mère. Les époux Develay se chargent toujours de gérer les biens de la famille emprisonnée. Mais la lettre, qui mentionne pour la première fois le pays des frelons, est presque entièrement consacrée au procès de Laon dont on ne sait, à cette date, quand il doit se tenir. Jacob donne ses conseils sur les témoins à comparaître et sur l’attitude à adopter. Il évoque d’ailleurs à ce propos son expulsion de la salle d’audience du tribunal d’Amiens le mardi 14 mars, à la suite de l’incident entre le président Wehekind et les avocats parisiens de la défense, scandale volontairement provoqué selon lui par le juge du milieu. Mais si l’illégaliste s’étend sur ce procès en appel et non sur son avenir en Guyane, par exemple, c’est bien parce qu’il ne pense pas partir pour le dépôt pénitentiaire de Saint Martin de ré avant les premiers jours de septembre. Il se trompe. Le 20 août 1905, le condamné aux travaux forcés à perpétuité franchit les portes de la citadelle rétaise. La veille, il faisait son entrée à la maison d’entrée de La rochelle. Si l’on peut estimer juste un trajet de deux jours entre le Loiret et la Charente Maritime, il est alors envisageable d’affirmer qu’Alexandre Jacob quitte sa « ruche » vers le 16 ou le 17 juin 1905. Lire le reste de cet article »
Loading...
Tags: Alexandre Jacob, Amiens, Au pays des frelons, bazar de la Charité, départ, Develay, frelons, Justal, Laon, Marie Jacob, Montjuich, Orléans, prison, procès, procureur général, Saint Martin de Ré, témoins, Wehekind
Publié dans Au pays des frelons |
samedi 8 décembre 2012 par JMD
Un océan sépare Alexandre et Jack. Les deux hommes ne se connaissent pas, n’ont aucun lien de parenté. Ils appartiennent pourtant à la même famille. Deux existences de voleurs. Celle de Jacob est connue, celle de Black beaucoup moins. L’homme est né en 1871 près de Vancouver et est mort noyé à New York en 1932. Orphelin de mère, délaissé par son père, il mène rapidement la vie d’errance des hobos et devient un artiste de la cambriole. Comme Jacob, il connait l’enfer carcéral pour y expier des crimes qu’il ne reniera jamais. Les deux hommes ont ainsi vécu à peu près à la même époque et se sont engagés tous deux dans une lutte forcément inégale avec la société des honnêtes gens. L’un comme l’autre manient la plume – celle pour écrire – de fort belle manière. Le récit autobiographique de la vie criminelle de Jack Black nous emmène à travers l’Ouest américain de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Publié en 1926 aux Etats Unis sous le titre You Can’t Win, Les Fondeurs de Briques rééditent le texte, traduit en français de l’étasunien, en 2007, par Jeanne Toulouse. Yegg, autoportrait d’un honorable hors-la-loi dépasse largement le cadre du témoignage d’un bandit de grand chemin. Jack Black livre une véritable charge contre les convenances sociales et la prison, même si le choix de vivre la liberté rime le plus souvent avec fuite, errance, misère, opium, et mort. Mais, à la différence d’Alexandre Jacob, le cousin d’Amérique n’a pas de prétention politique. Il ne vole que pour lui et accepte l’idée d’une société fondée sur le principe de propriété. Il refuse d’en faire partie, se leurrant forcément sur l’idée de marge sociale là où l’honnête cambrioleur engage une guerre au capital et à la bourgeoisie. Son livre a toutefois fortement influencé la beat generation et a servi de matrice à Junky de William S. Burroughs. Il est néanmoins remarquable de pouvoir établir des analogies entre les deux voleurs … finalement séparés par un océan. Extraits … pour rapprocher et différencier l’illégaliste de son faux cousin d’Amérique. Lire le reste de cet article »
Loading...
Tags: Alexandre Jacob, cambriolage, Etats Unis, hobo, Jack Black, Les Fondeurs de briques, prison, vol, Yegg
Publié dans Divers, Les vols et les volés |
samedi 17 novembre 2012 par JMD
24 juillet 1905, le temps des procès est clos pour Alexandre Jacob. L’attente du transfert sur le dépôt pénitentiaire de Saint Martin de Ré, mentionné le 06 août comme établissement zoologique, devient ainsi l’activité principale du forçat à venir. Les lettres du 1, 2 et 3 août se prolongent de trois jours. Elles marquent une rupture importante. Bien sûr, l’honnête cambrioleur continue d’évoquer sa comparution aux assises d’Orléans et de conseiller sa mère détenue à Laon en vue de son procès en appel. Il ne manque pas non plus de décrire ses conditions d’emprisonnement et de philosopher sur la justice et les honnêtes gens. Mais l’homme puni commence surtout à organiser sa future vie de bagnard. Lire le reste de cet article »
Loading...
Tags: bagnard, Broussouloux, Elie Reclus, évasion, famille, Ferrand, Guyane, Jeanne Roux, Laon, lecture, lettre, Orléans, prison, procès, Royères, Saint Martin de Ré, sanatorium, Yvonne
Publié dans Au pays des frelons |
samedi 20 octobre 2012 par JMD
L’humeur badine du condamné Jacob persiste au pays des frelons quatre jours après sa condamnation à vingt ans de travaux forcés. La peine, prononcée aux assises du Loiret, se cumule avec celle dite à Amiens. Pour lui ce sera donc le bagne à vie. Le 29 juillet 1905, il ne manque pas de donner à sa mère quelques détails supplémentaires des drôleries entendues au spectacle judiciaire dont il fut la vedette. Mais sa lettre, à l’humour féroce et toute empreinte des considérations sociales et politiques propres à l’illégaliste, présente surtout un double intérêt. L’honnête prisonnier commence à élaborer une défense en règle pour sa génitrice en vue du procès qui doit se tenir à Laon. Il fait preuve de la sorte d’une très sérieuse connaissance du droit que l’on retrouvera tout au long de son existence de fagot. Le procès en appel de sa mère lui donne l’occasion de se faire nouvelliste. Nous savions Jacob maniant à la perfection la plume des cambrioleurs. Ici, l’illégaliste se fait écrivain pour rehausser très certainement l’humeur de sa mère. Un train, deux hommes, un dialogue édifiant sur l’art de faire mourir les héritiers, une historiette des plus réjouissantes où la rampe qui mène à la ville haute de Laon tient lieu de pièce centrale du décor de cette tragicomédie politique et sociale. Lire le reste de cet article »
Loading...
Tags: Abbeville, Alexandre Jacob, Amiens, arrestation, avocat, bagne, Cellule, cour d'appel, frelon, héritage, Laon, Marie Jacob, Orléans, plume, prison, procès, rampe
Publié dans Au pays des frelons |
samedi 22 septembre 2012 par JMD
Voilà trois heures que j’écris. La lettre qu’Alexandre Jacob envoie à sa mère après la tenue du procès d’Orléans parait fort longue. Et pour cause. L’honnête cambrioleur, vaincu de guerre sociale, entend donner sa version et son analyse de sa comparution devant la cour d’assises du Loiret. Avec force de détail et un humour des plus féroces, le cabotin supérieur raconte une véritable comédie dramatique de ses préparatifs jusqu’à sa conclusion et nous fait voir un spectacle judiciaire dans lequel il tient le premier rôle. La narration du procès par la presse locale (le Républicain Orléanais entre autres) le confirme : c’est bien Jacob qui a rédigé un scénario que l’on peut suivre sur cinq jours de rédaction, du 22 au 26 juillet 1905. Lire le reste de cet article »
Loading...
Tags: accusé, Alexandre Jacob, Amiens, AP, Arcadie, Assises, Chardon, Clément Duval, Couillot, cour d'assises, Darwin, Develay, Fontevraud, gendarme, guerre sociale, illégaliste, juge, Loiret, Marie Jacob, Orléans, prison, procès, Rose Roux, Royères, témoins, travaux forcés, verdict
Publié dans Au pays des frelons |
dimanche 9 septembre 2012 par JMD
Nous pourrions nous réjouir de la publicité faite à l’honnête cambrioleur à l’occasion de la sortie aux éditions Riveneuve de l’ouvrage du cinéaste Jacques Colombat. Invité ici, convié là (et notamment par la Bibliothèque sociale de Merlieux dans l’Aisne le 19 avril dernier), l’auteur parle d’Alexandre Marius Jacob, le forçat intraitable. Seulement, on peut légitimement se demander s’il a vraiment quelque chose à dire tant l’ouvrage commis enfonce maladroitement des portes de connaissance, hélas pour lui, déjà ouvertes. Lire le reste de cet article »
Loading...
Tags: Alexandre Clément, Alexandre Jacob l'honnête cambrioleur, Alexis Danan, Amiens, anarchisme, arrestation, Bernard Thomas, Boudard, cambriolage, Canard Enchaîné, Caruchet, Couillot, Dieudonné, docteur Rousseau, éditions Riveneuve, Fantomas, Guyane, héros, île Royale, île Saint Joseph, îles du Salut, illégalisme, Jacques Colombat, le forçat intraitable, libération, Lucio Urtubia, Orléans, parapluie, prison, procès, Reuilly, Saint Martin de Ré, vol
Publié dans Ils ont commis sur Jacob |
dimanche 26 août 2012 par JMD
La caserne n’est-elle pas la meilleure école pour compléter le dressage de la prison modèle ?
Lettre ouverte à Georges Arnaud, 1954
Loading...
Tags: armée, autorité, caserne, dressage, école, ordre, prison, Souvenirs d'un révolté
Publié dans Aphorismes |
samedi 25 août 2012 par JMD
Après le dressage par le travail forcé, la défense de ces privilèges par les armes. Et de ce circuit va éclore un parfait citoyen.
Lettre ouverte à Georges Arnaud, 1954
Loading...
Tags: armée, bourrage de crâne, citoyen, prison, travail
Publié dans Aphorismes |
mercredi 22 août 2012 par JMD
Comment admettre que l’homme garde l’homme, que l’homme se fasse le geôlier de ses frères ?
Souvenirs d’un révolté, 1905
Loading...
Tags: chaouch, contremaître, gardien de prison, geôle, homme, prison, soumission, usine
Publié dans Aphorismes |
mardi 31 juillet 2012 par JMD
Si tu avais escroqué des millions et si ton père eut été ministre de la Justice, on t’aurait transférée en sleeping-car ; mais comme tu n’as jamais été qu’une dupe et que ton père était de ton genre, on t’a « emboîtée » dans un wagon cellulaire. Ô égalité des égalités ! voilà bien de tes coups !
Prison d’Orléans, 15 juillet 1905
Loading...
Tags: égalité, lutte des classes, prison, privilège, procès
Publié dans Aphorismes |
Page 3 de 8«12345...»Fin »