Lupinose en trois lettres : l’heure du crime 24 février 2014
jeudi 14 mai 2015 par JMD
Charles Diaz et Jean-Marc Berlière s’étaient déjà retrouvés dans le documentaire réalisé en 2003 par Christine Bouteiller pour le compte de la chaîne câblée Toute l’Histoire. Onze ans plus tard, les deux hommes, le premier contrôleur général de la police française et le second historien spécialiste des chaussettes à clous et autres pandores, ne se sont pas perdus de vue. Nous les retrouvons mêmes devant les micros de Jacques Pradel pour l’émission L’heure du crime diffusée le 24 février 2014 sur les ondes de RTL. Le célèbre animateur, ancien collaborateur radiophonique de Françoise Dolto, à moins que ce ne soit un de ses assistants, mettait en ligne trois jours plus tôt un article d’accroche pour ses futurs auditeurs. On allait évoquer un honnête voleur ayant commis au nom de l’anarchie plus d’une centaine de forfaits. Un festival de lupinose était-il pour autant et involontairement annoncé ? Tout portait volontairement à le croire en lisant ce court billet. Ainsi de Roswell au gentleman cambrioleur de Maurice Leblanc, il y aurait eu … Alexandre Jacob. Lire le reste de cet article »
De Marseille à Reuilly, d’églises en cimetières, sur les ondes ou biens dans les torchons, elle court, elle court la lupinose. Elle court tant et tant qu’on l’on pourrait ouïr avec délectation une chanson de Michel Sardou dans le cœur des enfants de sept à soixante-dix-sept ans. Le mécanisme est si simple, les ficelles sont si grosses, la démonstration si évidente, que le paradigme finit par se muer en dogme. Inamovible. Intouchable. Indéboulonnable ? Incroyablement faux et subjectif néanmoins. Il fait se dresser les oreilles, s’ouvrir les pupilles et, plus le chemin est court vers nos proustiens encéphales, plus aisée est la digestion de la madeleine lupinienne. Mais le lecteur, l’auditeur, téléspectateur aussi parfois, risque fort la gastro entérite du cerveau, l’Ébola des méninges, l’avc de la raison en amalgamant le réel, aussi déformé soit-il réception, et l’imaginaire littéraire. Il risque fort de se prendre les pieds et l’estomac dans la compréhension historique d’un phénomène historique bien précis. Le lecteur, l’auditeur, téléspectateur aussi parfois, devient alors un gastéropode consommateur. Lillégalisme anarchiste d’un Jacob ne peut évidemment être saisi en l’assimilant aux manœuvres et détournements d’un héros bourgeois de papier populaire, aussi philanthropiques soient les actes délictueux de ce dernier. La lupinose a coulé à flot cette année encore dans les eaux usées de l’historiographie. Le Jacoblog est heureux de pouvoir de transformer la 7e SML en MML, le mois mondial et universel de l’étude des recompositions historiques d’un honnête cambrioleur. Demandez le programme ! Lire le reste de cet article »
Une valise ? Une vieille valise toute usée. « C’est une saleté. Elle ne supportera qu’un voyage ». Et pourtant, tout un symbole. Un foutu symbole. Une chimère presque. Cette valise pour sûr ne fera pas le bonheur des auditeurs d’une radio qui s’écrit en trois lettres : C-O-N ou R-T-L. Au choix. Cela revient au même. Cette valise peut réjouir en revanche celui ou celle de nos jacoblogueurs qui, le premier, nous dira à qui elle appartient et quelle est son histoire ? A vos claviers et à vos commentaires (cliquez juste en dessous de ces quelques lignes) ! Avec à la clé (des champs ?), un livre de l’ACL (au choix dans le catalogue) offert pour la bonne réponse. A glisser sous le sapin, donc avant le 25 décembre, sous l’oreiller … ou dans la valise. Vive les enfants de Cayenne !